L’asy­mé­trie céré­brale – Contro­verse

Roger Sperry décrit notam­ment le rôle singu­lier de chaque hémi­sphère céré­bral dans la percep­tion du langage et de l’es­pace, dans la recon­nais­sance des visages, les juge­ments de valeurs, le raison­ne­ment ou l’af­fec­ti­vité. Il va jusqu’à formu­ler l’hy­po­thèse que chaque hémi­sphère dispo­se­rait de fonc­tions propres, voire d’une conscience propre.
Si son œuvre est incon­tour­nable en psycho­bio­lo­gie, l’im­pli­ca­tion qu’elle entraîne dans les liens entre le physique et le psychique, font que ses posi­tions philo­so­phiques ont choqué.

Bien sûr c’est ce qui a choqué qui nous inté­resse. L’hy­po­thèse ci-dessus est souvent décriée, le plus souvent au moyen d’ar­gu­ments non pas scien­ti­fiques, mais affec­tifs. En effet, comment prou­ver l’inexis­tence de quelque chose ? Quand l’épis­té­mo­lo­gie s’ef­fondre, il reste la violence ou la ruse.

Cepen­dant, de façon pure­ment quan­ti­ta­tive, une fonc­tion peut mobi­li­ser de façon plus éten­due une région d’un hémi­sphère plutôt qu’un autre. Il y a alors un biais en faveur d’un hémi­sphère céré­bral, mais il n’existe pas de laté­ra­li­sa­tion totale. La plupart des tâches néces­sitent la colla­bo­ra­tion des deux hémi­sphères céré­braux. Il n’existe donc pas véri­ta­ble­ment d’asy­mé­trie fonc­tion­nelle entre les deux hémi­sphères céré­braux.

Le surli­gnage en jaune nous ramène exac­te­ment à la propriété élémen­taire du couple yin yang, notre réfé­rence : jamais l’un sans l’autre.

Par contre la déduc­tion en surli­gnage rouge est fautive. Elle sous-entend que si la laté­ra­li­sa­tion n’est pas totale, c’est qu’elle n’est pas véri­table. Epis­té­mo­lo­gique­ment ça ne tient pas, c’est de la rhéto­rique. Le commen­ta­teur ajoute une notion que l’au­teur n’a pas mise, l’as­pect tran­ché, qui est pour­tant contre­dit dans la phrase précé­dente. C’est un déni postu­ral maquillé dont le simple survol donnera à penser que logique­ment l’asy­mé­trie n’existe pas.

Pour qu’elle fonc­tionne je l’ai modi­fiée en :

Il n’existe donc pas véri­ta­ble­ment d’asy­mé­trie fonc­tion­nelle totale entre les deux hémi­sphères céré­braux

Du coup c’est une para­phrase qui n’ap­porte rien, ou encore un truisme.

l’asy­mé­trie céré­brale est complexe et déli­cate, et nous empêche de tirer des conclu­sions globales

Voilà qui est mieux.

Je trouve cet exemple bien repré­sen­ta­tif des actions contre l’hy­po­thèse de Sperry, c’est pourquoi je le conserve ici alors que j’ai corrigé sur Wiki­pé­dia.

Certains sites se font les chantres de ce type de l’in­com­pré­hen­sion épis­té­mo­lo­gique qui abrite des postures a priori ne faisant aucu­ne­ment l’hon­neur de la Science. Peu ou pas de philo­so­phie, inca­pa­cité notoire à penser en dehors des manuels de réfé­rence, révé­rence aveugle aux dogmes scien­ti­fiques sont quelques unes de leurs carac­té­ris­tiques les plus appa­rentes. D’ailleurs ces sites n’ouvrent jamais leurs billets aux commen­taires, ce qui est perti­nent car aucune critique n’est rece­vable pour eux, qui se déter­minent juste­ment commes impa­rables, ados­sés qu’ils sont aux résul­tats de la science comme vérité abso­lue, mais jamais à ses doutes, ses erre­ments ni même son évolu­tion.

La média­ti­sa­tion des « cerveau droit » et « cerveau gauche »

En 2013, une analyse scien­ti­fique rigou­reuse par IRM montre qu’il ne semble pas exis­ter de prédo­mi­nance hémi­sphé­rique d’un indi­vidu à l’autre d’un point de vue fonc­tion­nel. Cela ne remet pas en cause l’exis­tence d’une laté­ra­li­sa­tion des fonc­tions cogni­tives, mais cette recherche montre qu’il ne semble pas exis­ter d’in­di­vi­dus à cerveau gauche ou cerveau droit domi­nant.

La critique ici est plus respec­table. L’ou­trage épis­té­mo­lo­gique (une ou plusieurs expé­rience néga­tive ne suffisent pas à inva­li­der la thèse) est évité par l’usage deux fois répété du verbe sembler qui indique la fragi­lité de l’af­fir­ma­tion devant ses préten­tions d’analyse scien­ti­fique rigou­reuse, qui sait avant même d’exis­ter qu’elle ne prou­vera rien. Cette asser­tion « vrai­sem­blable » vient essayer de contrer le fait carac­té­ro­lo­gie sans aucun argu­ment, mais en semant le doute. Rhéto­rique encore.

L’asy­mé­trie céré­brale – Roger Sperry

Théo­rie des deux hémi­sphères de Roger Sperry, prix nobel en 1981.

Hémi­sphère céré­bral
Gauche
Droit
Champ visuel
Droit
Gauche
Droite
Gauche

Les domi­nances fonc­tion­nelles

Fonc­tion géné­rale
Domi­nance hémi­sphé­rique gauche
Domi­nance hémi­sphé­rique droite
Trait alpha
Raison Sens
Emotion Sensa­tion

Vision
Mots, lettres
Visages, motifs géomé­triques, expres­sion émotion­nelle

Audi­tion
Sons langa­giers
Sons non langa­giers, musique

Toucher
Motifs tactiles, braille

Mouve­ment
Mouve­ments complexes, mouve­ments ipsi­la­té­raux
Mouve­ments dans les envi­ron­ne­ments spatiaux

Mémoire
Mémoire verbale, mémoire séman­tique
Mémoire non verbale, aspects percep­tifs de la mémoire

Langage
Parole, lecture, écri­ture, arith­mé­tique
Contenu émotion­nel

Capa­cité spatiale
Rota­tion mentale des formes, géomé­trie, direc­tion, distance

La théo­rie analy­tique/synthé­tique

L’hy­po­thèse a été faite que les deux hémi­sphères seraient à l’ori­gine de deux trai­te­ments diffé­rents de l’in­for­ma­tion. Selon Kahne­man (2011), il existe deux systèmes de pensée : à l’hé­mi­sphère gauche, il attri­bue un type de trai­te­ment logique, mathé­ma­tique, séquen­tiel, fonc­tion­nant en progres­sant du détail vers la complexité. Il lui asso­cie un raison­ne­ment analy­tique, lent et réflé­chi (la tortue), par oppo­si­tion au raison­ne­ment synthé­tique, rapide et intui­tif (le lièvre) qui carac­té­ri­se­rait l’hé­mi­sphère céré­bral droit. Celui-ci est dit analo­gique, et empi­rique, fonc­tion­nant plutôt sur la globa­lité, l’ex­pé­rience, l’er­reur et la déduc­tion. Cette distinc­tion serait basée sur des types de réseaux neuro­naux diffé­rents. Les réseaux de l’hé­mi­sphère céré­bral gauche seraient en effet majo­ri­tai­re­ment linéaires, ce qui impo­se­rait un trai­te­ment séquen­tiel, alors que les réseaux de l’hé­mi­sphère céré­bral droit seraient consti­tués en paral­lèles, impo­sant un trai­te­ment global.

Cerveau gauche
Cerveau droit
Analy­tique
Synthé­tique
Lent Réflé­chi
Rapide Intui­tif
Analy­tique
Synthé­tique
Logique Séquen­tiel
Analo­gique Paral­lèle
Détail
Globa­lité

Il me semble que la partie sur les types de réseaux neuro­naux est inva­li­dée scien­ti­fique­ment. Cela ne change en rien la perti­nence des obser­va­tions qui s’in­sèrent à merveille dans les signa­tures philo­so­phiques.

Intel­li­gence analy­tique/intel­li­gence empi­rique

Ne pouvant décrire le fonc­tion­ne­ment céré­bral, il ressort de ces théo­ries un décou­page de fonc­tions qui permet une répar­ti­tion non plus spatiale mais psychique avec la mise en oppo­si­tion de deux formes d’in­tel­li­gence complé­men­taires.

Cette oppo­si­tion logique se retrouve en psycho­lo­gie cogni­tive. On peut notam­ment montrer le tableau établi par Daniel Durand à propos de la systé­mique. Pour arri­ver à cette synthèse, il se base sur les travaux de Jean Piaget et d’Her­bert Simon. Il super­pose à la sépa­ra­tion intui­tif/raisonné (ici dénom­més flous et rigou­reux) la sépa­ra­tion ajout/suppres­sion (ici nommé géné­ra­li­sant et discri­mi­nant) :

Tableau de raison­ne­ment
Rigou­reux Flous
Géné­ra­li­sants Induc­tion Analo­gie
Discri­mi­nants Déduc­tion Abduc­tion

Traits

Trait alpha
Rigou­reux
Flous
Trait bêta
Discri­mi­nants
Géné­ra­li­sants

Clai­rière

Quadrants
Déduc­tion
Induc­tion
Abduc­tion
Analo­gie
4 pensées
Déduc­tion
Induc­tion
Discur­si­vité
Intui­tion

Je rappelle que j’ai signé les 4 pensées moi-même, à partir de deux couples élémen­taires de la philo­so­phie. J’ai toujours consi­déré l’ab­duc­tion et la discur­sion comme syno­nymes, c’est véri­fié ici.

L’ana­lo­gie et l’in­tui­tion sont glis­sants dans ce contexte. Ils servent tous deux de yin du trait alpha à un moment de cette recherche (intui­tif/raisonné et analo­gique/logique).

Dans la démarche de renom­mage des traits par Durand, le terme intui­tion est factuel­le­ment syno­nyme de son terme flou, il ne peut donc pas le réem­ployer dans sa quater­nité. Il me semble que de toute façon, le choix philo­so­phique est plus fiable et qu’il faut donc rendre l’ana­lo­gie à son rôle de yin du trait alpha en conser­vant l’in­tui­tion comme un des quatre modes de pensée.

Propo­si­tion hollan­daise, le trait gamma

L’école hollan­daise de carac­té­ro­lo­gie est la seule selon mes recherches à propo­ser un trait gamma utili­sable.

Trait gamma
Actif
Passif

La mise en ordre des traits ne se fait que selon le critère du prag­ma­tisme : ça marche ou pas. Ici nous avons au moins un fais­ceau d’ap­proche, c’est le passage du corps humain – Quater­nité au
corps humain – Octade à l’aide de ce trait gamma :

Trait gamma
Muscle
Organe
Trait gamma
Actif
Passif

Plus l’octade du Yi-King.

Carac­té­ro­lo­gie, corps, Yi-King

Fleg­ma­tiques
Apathiques
Sanguins
Amorphes
Passion­nés
Senti­men­taux
Colé­riques
Nerveux
Visage
Cerveau
Bras
Poitrine
Coeur
Tripes
Jambes
Sexe
Lumi­neux
En repos
Fort
Péné­trant
Joyeux
Dange­reux
En mouve­ment
Soumis, aban­donné

Ce qui est très inté­res­sant dans ces rappro­che­ments, c’est que les trois équa­tions sont de concep­tion abso­lu­ment indé­pen­dantes l’une de l’autre. Tout n’est pas clair dans chacune de ces trois équa­tions. C’est le maté­riel dont nous dispo­sons pour creu­ser l’hy­po­thèse hollan­daise. Il nous reste à rêver devant les corres­pon­dances fulgu­rantes qui jailisse ici ou là entre une équa­tion méta­phy­sique multi-millé­naire, une autre carac­té­ro­lo­gique à peine sécu­laire et une dernière physio­lo­gique, sans âge.

Le trait alpha de la carac­té­ro­lo­gie

L’asy­mé­trie céré­brale de Sperry est le trait alpha de la carac­té­ro­lo­gie par excel­lence : il est physio­lo­gique, voyant.

Nous voyons la rupture si nette des hémi­sphères, nous voyons le chiasma cervi­cal. Ce sont deux accords duaux en pleine rela­tion avec l’émer­gence de la ratio­na­lité, le néo-cortex. L’étude du cerveau regorge encore de ces oppo­si­tions essen­tielles.

Trait alpha de la carac­té­ro­lo­gie

Cerveau gauche
Cerveau droit
Ration­nel
Irra­tion­nel
Raison Sens
Emotion Sensa­tion

objet/sujet ou encore être/étant.

La carac­té­ro­lo­gie à l’école

L’école attend impli­ci­te­ment des élèves qu’ils se comportent en fonc­tion des critères d’un seul type carac­té­ro­lo­gique. En France, c’est le logique (ration­nel/intel­lec­tuel) qui l’em­porte. Ainsi les trois quart des gens qui entrent à l’école se trouvent d’em­blée obli­gés d’em­ployer une manière de penser qui n’est pas la leur au repos, c’est à dire qu’ils sont direc­te­ment mis en diffi­culté d’être eux-mêmes.

C’est déjà un problème en soi de vouloir former des gens diffé­rents selon un seul format, mais les dégâts sont décu­plés chez les victimes simple­ment parce que cette volonté n’est pas dite. Elle est rempla­cée par un discours culpa­bi­li­sant qui masque les affres de la sélec­tion arti­fi­cielle en cours.

Le fait normal d’être d’une spécia­li­sa­tion carac­té­ro­lo­gique est trans­formé sans aucun bruit en un fait patho­lo­gique, qu’il s’agisse d’ac­cu­sa­tions de bêtise ou de mauvaise volonté, cernant de partout l’in­di­vidu comme une victime.

Mauvaise volonté
Bêtise
Acquis
Inné

Très clas­sique­ment, on ne retrouve pas de place pour la troi­sième possi­bi­lité, celle que est que l’élève puisse avoir raison.

Trois personnes sur quatre sont natu­rel­le­ment en posi­tion d’être dégradé par l’école en France :

Elèves en France
Bon élève
Ne comprend rien
Peut mieux faire
Elève dissipé
4 pensées
Déduc­tion
Induc­tion
Discur­si­vité
Intui­tion

Je parle ici de l’école française d’un point de vue histo­rique. Je sais et je l’at­teste dans ce blogue que des recherches ont cours qui s’en­gagent vers une carac­té­ro­lo­gie du trait compa­tibles avec la notre.

Carac­té­ro­lo­gie des peuples

La carac­té­ro­lo­gie des peuples suggère qu’un peuple possède la carac­té­ro­lo­gie de son groupe domi­nant. Ainsi en Europe, l’Al­le­magne et l’Au­triche semblent être des physiques alors que la France passe pour intel­lec­tuelle. Les trois sont ration­nelles. La carac­té­ro­lo­gie Etau­nienne serait descen­dante de l’au­tri­chienne, elle se cris­tal­lise à l’in­té­rieur dans l’image du poli­cier et à l’ex­té­rieur dans celle de l’avia­tion.

L’afrique noire est irra­tion­nelle physique.

Les premiers peuples ration­nel/intel­lec­tuel sont le peuple juif et le japo­nais.

La carac­té­ro­lo­gie des philo­sophes

Le philo­sophe est un être humain qui possède sa propre carac­té­ro­lo­gie, c’est à dire sa manière de penser bien distincte, qui est utile­ment spéci­fiée par la carac­té­ro­lo­gie, en accord avec l’ordre du monde, le même ordre qu’en philo­so­phie. Mais une telle instan­cia­tion typo­lo­gique est incon­nue. Ainsi, le philo­sophe, qui passe sa vie à essayer d’ex­pliquer comment fonc­tionne le monde, ne sait pas comment il fonc­tionne lui même ni que d’autres philo­sophes puissent penser diffé­rem­ment de lui.

Les philo­sophes sont indif­fé­rem­ment ration­nels ou irra­tion­nels selon le trait alpha. La créa­tion de la ratio­na­lité à l’an­tiquité a marqué indé­lé­bi­le­ment ce trait en une oppo­si­tion toujours clas­sique :

Eléates
Ionniens
Parmé­nide
Héra­clite
Ration­nel
Irra­tion­nel

On retrouve le marqueur alpha dans les grands courants de la philo­so­phie, comme dans le Roman­tisme ou chez les philo­sophes analy­tiques, par exemple ou encore dans les grandes oppo­si­tions clas­siques.

Les philo­sophes sont le plus souvent des intel­lec­tuels. Pour­tant deux géants d’entre-eux ne le sont pas : Héra­clite et Nietzsche.

Compa­rer Nietzsche et Heideg­ger, c’est compa­rer l’air et l’eau, c’est une pensée induc­tive pour une philo­so­phie morale face à une pensée discur­sive axée sur la méta­phy­sique.

4 philo­so­phies
Logique
Morale
Méta­phy­sique
Psycho­lo­gie
4 pensées
Déduc­tion
Induc­tion
Discur­si­vité
Intui­tion

Chaque philo­so­phie possède son outil pour penser en propre.

Le philo­sophe est tourné a priori vers une philo­so­phie donnée, parce qu’il sait spon­ta­né­ment mieux utili­ser l’ou­til de cette philo­so­phie plutôt que celui des autres. Il lui est bien sur possible de se contra­rier en choi­sis­sant un outil et une philo­so­phie plus diffi­ciles pour lui.

Carac­té­ro­lo­gie

Le terme de carac­té­ro­lo­gie est celui que je retiens pour dési­gner la partie de la psycho­lo­gie innée qui se préoc­cupe du carac­tére de la personne. L’in­néité étant ici syno­nyme de non modi­fiable.

Acquis
Inné
Evolu­tif
Figé
 
Soft­ware
Hard­ware

J’en­tends donc une recherche exclu­si­ve­ment sur le carac­tère inné et non l’ac­quis. Je consi­dère évidem­ment que la personne n’existe qu’en fonc­tion des deux réunis, inné plus acquis, mais que pour se connaître et se comprendre il faut procé­der par ordre en connais­sant et compre­nant en premier lieu ce qui est premier : l’inné. Sur ce socle où tout est natu­rel, l’ac­quis peut être abordé, dégagé de certaines incer­ti­tudes pesantes.

Acquis
Inné
Arti­fi­ciel
Natu­rel

Cette démarche, pour­tant extrê­me­ment logique, est à contre courant de la psycho­lo­gie actuelle qui ne s’oc­cupe jamais d’inné, qui ne l’évoque jamais.

Selon la défi­ni­tion que j’adopte, les tempé­ra­ments d’Hip­po­crate sont une carac­té­ro­lo­gie, les doshas de l’Ayur­veda sont une carac­té­ro­lo­gie au même titre que la carac­té­ro­lo­gie hollan­daise, les types de Jung, certains tests psycho­mé­triques des ressources humaines de l’en­tre­prise, une branche des styles cogni­tifs sont de la carac­té­ro­lo­gie, et encore d’autres branches plus ou moins floues de la recherche.

La carac­té­ro­lo­gie exprime le plus souvent les diffé­rentes façons de penser de l’hu­main, en fonc­tion de traits plus ou moins nombreux que je nomme avec les lettres grecques alpha, bêta, gamma, delta, etc. Dans les faits, le consen­sus autour des traits n’existe pas encore, il est à réali­ser. J’ai établi dans ce but une expé­rience de pensée au commen­ce­ment de ma carac­té­ro­lo­gie qui exploite deux traits fonda­men­taux de la philo­so­phie, postu­lant que s’il s’agis­sait d’un univer­sel en philo­so­phie, cela devait l’être aussi en psycho­lo­gie de l’inné. Même si j’em­ploie la philo­so­phie au service de la carac­té­ro­lo­gie, c’est bien la carac­té­ro­lo­gie (en tant que psycho­lo­gie) qui est première, c’est elle qui donne l’idée des types et des traits selon le chemi­ne­ment anato­mie/psycho­lo­gie/méta­phy­sique.

Trait alpha
Ration­nel
Irra­tion­nel
Trait bêta
Intel­lec­tuel
Physique

Le nombre de traits maxi­mum de la carac­té­ro­lo­gie est une incon­nue. Dans les faits nous ne sommes, à cause de nos limites cultu­relles, capables que de bien inté­grer un trait ou deux. Nous dispo­sons pour cela d’un puis­sant trous­seau de duali­tés et de quater­ni­tés profondes et analo­gique­ment cohé­rentes entre elles, que ce site expose à la lumière du jour, et qui sont notre prin­ci­pal outil de travail.

Certaines recherches rares abordent le troi­sième trait (8 types), toutes disci­plines confon­dues, extrê­me­ment peu connaissent le quatrième (16 types). Plusieurs carac­té­ro­lo­gies ont exploré ces niveaux de traits. Malheu­reu­se­ment, ce travail n’est pas réel­le­ment exploi­table parce qu’il n’est pas suffi­sem­ment possible de le recou­per. Il y a une excep­tion, une sérieuse amorce de pensée, c’est la carac­té­ro­lo­gie hollan­daise qui nous le four­nit avec l’ajout d’un troi­sième trait qui semble perti­nent à plusieurs titres et que j’au­rai tendance à adop­ter en tant que voca­bu­laire méta­phy­sique.

Trait gamma
Actif
Passif

De toute façon, je pense qu’une carac­té­ro­lo­gie ne doit pas se perdre dans une pléthore de traits, deux c’est déjà très bien. La suren­chère, c’est la fosse commune de nombre d’entre elles, qui ont toutes fini par ajou­ter des traits acquis à leur édifice inné.

Je ne cherche pas à créer une exper­tise de la carac­té­ro­lo­gie, mais à susci­ter un objet cultu­rel, ce qui est très diffé­rent. Se connaître est un travail intime et non extime, il nous faut décou­vrir nous même nos posi­tions par défaut selon les traits.

Exper­tise
Culture
Extime
Intime

Toute carac­té­ro­lo­gie doit néces­sai­re­ment être compa­tible avec les Préfé­rences hémi­sphé­riques. Cela inva­lide, selon ma seule défi­ni­tion du terme, l’én­néa­gramme des carac­té­ro­lo­gies, alors que c’en est une selon le sens litté­ral.

Le trait alpha est le plus sûr de tous. Le trait bêta est plus disputé selon les diverses typo­lo­gies, mais les plus récentes convergent et la réfé­rence philo­so­phique est ferme. Pour le trait gamma, la propo­si­tion hollan­daise est corro­bo­rée.

Je consi­dère a priori la répar­ti­tion carac­té­ro­lo­gique dans la popu­la­tion comme stric­te­ment aléa­toire. Ceci est peut être en contra­dic­tion avec le fait qu’une carac­té­ro­lo­gie peut sans doute aussi se trans­mettre héré­di­tai­re­ment. Il n’est donc pas exact de dire cela, mais ce n’est pas moins juste.
Exac­ti­tude
Justesse
Raison
Sagesse

4 arché­types

Un certain axe de recherche en typo­lo­gie du carac­tére inné m’a parue fort inté­res­sante, celle qui s’ap­puie sur la quater­nité suivante :

4 arché­types
Roi
Guer­rier
Poète
Magi­cien

Ma carac­té­ro­lo­gie

Ma carac­té­ro­lo­gie n’est consti­tuée que de deux traits. Elle ne comporte pas de types, mais exploite avec succès ceux des autres.

Trait alpha, comment le recon­naitre

Ration­nel
Irra­tion­nel
Strict
Négligé

Trait bêta, comment le recon­naitre

Intel­lec­tuel
Physique
Doux
Dur

Si le premier trait est consti­tué d’un terme niant l’autre, c’est lié au contexte de mon époque. C’est un choix qui désire d’en­trée de jeu choquer en prenant ce qui est une péjo­ra­tion usuelle comme une norma­lité, ce qu’elle est. Cette faute que je commets sciem­ment est une manière d’af­fi­cher l’ou­bli de l’être que contient le rejet incon­di­tioon­nel de l’ir­ra­tio­nel comme source primaire de toute connais­sance, au point qu’il est consi­déré comme de la folie. Par ailleurs, je ne vois pas de terme contraire à la ratio­na­lité qui soit évident. On pour­rait rete­nir l’idée lese­nienne d’émo­ti­vité, ou encore la sensi­bi­lité.

Si formel­le­ment, le second trait est bien consti­tué de deux mots distincts, il comporte encoire la même péjo­ra­tion impli­cite que le premier. Le physique est dégradé par l’in­tel­lect qui se comporte dans nos pensées comme à la fois premier et fort.

Clai­rière

Alpha Bêta
Intel­lec­tuel
Ration­nel
Physique
Intel­lec­tuel
Irra­tion­nel
Physique
4 pensées
Déduc­tion
Induc­tion
Discur­si­vité
Intui­tion

Clai­rière

4 pensées
Déduc­tion
Induc­tion
Discur­si­vité
Intui­tion
4 âmes
Raison
Volonté
Sagesse
Désir
4 arché­types
Roi
Guer­rier
Poète
Magi­cien