La carac­té­ro­lo­gie à l’école

L’école attend impli­ci­te­ment des élèves qu’ils se comportent en fonc­tion des critères d’un seul type carac­té­ro­lo­gique. En France, c’est le logique (ration­nel/intel­lec­tuel) qui l’em­porte. Ainsi les trois quart des gens qui entrent à l’école se trouvent d’em­blée obli­gés d’em­ployer une manière de penser qui n’est pas la leur au repos, c’est à dire qu’ils sont direc­te­ment mis en diffi­culté d’être eux-mêmes.

C’est déjà un problème en soi de vouloir former des gens diffé­rents selon un seul format, mais les dégâts sont décu­plés chez les victimes simple­ment parce que cette volonté n’est pas dite. Elle est rempla­cée par un discours culpa­bi­li­sant qui masque les affres de la sélec­tion arti­fi­cielle en cours.

Le fait normal d’être d’une spécia­li­sa­tion carac­té­ro­lo­gique est trans­formé sans aucun bruit en un fait patho­lo­gique, qu’il s’agisse d’ac­cu­sa­tions de bêtise ou de mauvaise volonté, cernant de partout l’in­di­vidu comme une victime.

Mauvaise volonté
Bêtise
Acquis
Inné

Très clas­sique­ment, on ne retrouve pas de place pour la troi­sième possi­bi­lité, celle que est que l’élève puisse avoir raison.

Trois personnes sur quatre sont natu­rel­le­ment en posi­tion d’être dégradé par l’école en France :

Elèves en France
Bon élève
Ne comprend rien
Peut mieux faire
Elève dissipé
4 pensées
Déduc­tion
Induc­tion
Discur­si­vité
Intui­tion

Je parle ici de l’école française d’un point de vue histo­rique. Je sais et je l’at­teste dans ce blogue que des recherches ont cours qui s’en­gagent vers une carac­té­ro­lo­gie du trait compa­tibles avec la notre.

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