Keir­sey – Quatre tempé­ra­ments

Keir­sey/Bates four tempe­ra­ments

Typo­lo­gies

Promé­théen
Epimé­théen
Apol­lo­nien
Diony­sien
Tech­no­lo­gique
Respec­tueux
Senti­men­tal
Astu­cieux
Raison
Volonté
Sagesse
Désir

Je suis allé cher­cher quelque traits saillants de ces quatre person­nages (cnrtl) :

Portraits

Promé­théen : « prévoyant », carac­té­risé par le désir de se surpas­ser, le goût de l’ef­fort et des grandes entre­prises, la foi dans la gran­deur humaine
Epimé­théen : « celui qui réflé­chit après coup » se débrouilla pour donner aux diffé­rents animaux le courage, la force, l’agi­lité
Apol­lo­nien : qui est conforme à un idéal de mesure et de séré­nité
Dyoni­sien : qui parti­cipe de la tendance à la déme­sure ou à l’ivresse de l’en­thou­siasme et de l’ir­ra­tion­nel

Le feu et la prévoyance promé­théens sont à leur place ; la volonté épimé­théenne est aussi à sa place et son trait physique est signé ; le dyoni­sien et l’apol­lo­nien sont nietz­schéens. Ils s’in­sèrent a merveille.

Cita­tion – Martin Heideg­ger – La fin de la philo­so­phie et la tâche de la pensée

Martin Heideg­ger – La fin de la philo­so­phie et la tâche de la pensée
Une telle pensée demeure néces­sai­re­ment bien en deçà de la gran­deur des philo­sophes. Elle est bien moindre que la philo­so­phie. Moindre aussi parce qu’à cette pensée, encore plus réso­lu­ment que jusqu’ici à la philo­so­phie, aussi bien l’ac­tion immé­diate, que l’ac­tion médiate sur le domaine public qui porte l’em­preinte de la science tech­ni­ci­sée de notre époque indus­trielle, ne peut qu’être refu­sée.

Mais avant tout cette pensée, fut elle seule­ment possible, demeure bien peu, car sa tâche n’a que le carac­tère d’une prépa­ra­tion et nulle­ment d’une fonda­tion. Il lui suffit de provoquer l’éveil d’une dispo­ni­bi­lité de l’homme pour un possible dont le contour demeure obscur et l’avè­ne­ment incer­tain. Ce qui demeure pour la pensée gardée en réserve, savoir s’y enga­ger, voilà ce que la pensée doit d’abord apprendre. En tel appren­tis­sage elle prépare sa propre trans­for­ma­tion.

Il est ici pensé à la possi­bi­lité que la civi­li­sa­tion mondiale telle qu’elle ne fait main­te­nant que commen­cer, surmonte un jour la confi­gu­ra­tion dont elle porte la marque tech­nique, scien­ti­fique et indus­trielle comme l’unique mesure d’un séjour de l’homme dans le monde. Qu’elle la surmonte non pas bien sur à partir d’elle même et par ses propre forces, mais à partir de la dispo­ni­bi­lité des hommes pour une desti­na­tion pour laquelle en tout temps un appel, qu’il soit ou non entendu, ne cesse de venir jusqu’à nous hommes, au cœur d’un partage non encore arrêté.

Non moins incer­tain demeure ceci : la civi­li­sa­tion mondiale sera t’elle d’ici peu soudai­ne­ment détruite ou bien va t’elle se conso­li­der pour une longue durée sans aucun repos dans ce qui demeure, mais bien plutôt vouée à s’or­ga­ni­ser en un chan­ge­ment conti­nuel ou le nouveau fait place à toujours plus nouveau.

La pensée qui n’est que prépa­ra­tion ne veut, ni ne peut prédire aucun avenir. Elle tente seule­ment, face au présent, de faire entendre en un prélude quelque chose qui du fond des ages, juste au début de la philo­so­phie a déjà été dit pour celle ci sans qu’elle l’ait propre­ment pensé.

Les Traits

Les traits sont des clai­rières dédiées. Clai­rière alpha est syno­nyme de trait alpha. Une expres­sion pour la méta­phy­sique, l’autre pour la carac­té­ro­lo­gie.

Traits

Trait alpha
Ration­nel
Irra­tion­nel
Trait beta
Intel­lec­tuel
Physique
Trait gamma
Actif
Calme

Avec l’al­pha seul on ne fait rien ; avec le beta en plus on fait les quater­ni­tés et heptades (7) ; avec le gamma c’est les octades et penta­kaï­de­cades (15).

On ne peut pas nommer un trait de manière univer­selle, c’est pourquoi on les numé­rotte avec les lettres grecques. Chaque recherche donne ses propre noms. Ceux présen­tés ici sont ceux de ma carac­té­ro­lo­gie.

Traits

Trait alpha Trait beta
Intel­lec­tuel
Ration­nel
Physique
Intel­lec­tuel
Irra­tion­nel
Physique

Le prin­cipe chinois

Le prin­cipe millé­naire chinois qui a mis des millé­naires à faire surface, s’écrit ainsi :

Litté­ra­le­ment cela dit :

Un yin un yang, c’est le tao

Plusieurs traduc­tions sont possibles, j’ai élu celle ci :

Le tao va du yin au yang

Nous devons cet apho­risme à Confu­cius. Bien sur, cette phrase ne peut être comprise que si l’on a inté­gré les notions chinoises qu’elle met en scène. Il repré­sente pour moi le sommet méta­phy­sique de la civi­li­sa­tion chinoise. C’est seule­ment à partir de lui que peut être comprise la repré­sen­ta­tion analo­gique que j’ai faite mienne :

Le prin­cipe chinois

Yang
Tao
Yin

Le contem­po­rain, chinois ou non, connaît ces notions, mais il les traite comme deux choses distinctes et selon une crédi­bi­lité distincte aussi. Le Tao est commu­né­ment perçu de nos jours, c’est assez récent, comme un objet digne d’in­té­rêt du philo­sophe/histo­rien qui le complexi­fie à plai­sir en fonc­tion des critères occi­den­taux. Le Yin-Yang, par contre ne peut inté­res­ser que les ignares, les sectaires new-age ou autres faibles d’es­prits, il n’a abso­lu­ment aucun crédit auprès des (vrais) intel­lec­tuels du monde entier. Pour­tant la forma­li­sa­tion méta­phy­sique du monde qu’é­nonce cette notion double est parfai­te­ment juste, même si elle laisse place à un flou inter­pré­ta­tif qui est une grande diffi­culté pour le cher­cheur rigou­reux en la matière, ce qui semble bien être une arlé­sienne depuis Confu­cius en dehors du très libre Georges Ohsawa.

Quand un penseur inté­gré à son époque croit à cet apho­risme, il se tait. A moins qu’il ne « se lâche » parfois dans une sortie de route perdue au sein d’un livre d’une érudi­tion monu­men­tale abso­lu­ment incon­tes­tée.

Elle est unique au monde, elle a une origine popu­laire qui vient du fond des ages, elle a fondé une civi­li­sa­tion gran­diose et elle a proba­ble­ment influencé le monde antique, hypo­thèse à ne pas négli­ger.

Clai­rière

Le couple premier
Labou­reur Homme Exté­rieur Été
Tisse­rande Femme Inté­rieur Hiver
>
Prin­cipe
Yang
Yin

Les formes sont :

  • la monade, le Un qui est complet ;
  • la dyade, les deux oppo­sés ;
  • la triade réunit les deux en une repré­sen­ta­tion.

 

Le prin­cipe est arbo­res­cent :

Yang
Yang
Yin
Tao
Yang
Yin
Yin

La quater­nité donne l’hep­tade (7), puis l’oc­tade donne la penta­kaï­de­cade (15), etc.

Le yi-king :

L’hep­tade chinoise
Feu
Yang
Air
Tao
Eau
Yin
Terre

Essai :

Essai
Frac­tale
Yang
Arbo­res­cence
Tao
Dyade
Yin
Monade