Le philosophe est un être humain qui possède sa propre caractérologie, c’est à dire sa manière de penser bien distincte, qui est utilement spécifiée par la caractérologie, en accord avec l’ordre du monde, le même ordre qu’en philosophie. Mais une telle instanciation typologique est inconnue. Ainsi, le philosophe, qui passe sa vie à essayer d’expliquer comment fonctionne le monde, ne sait pas comment il fonctionne lui même ni que d’autres philosophes puissent penser différemment de lui.
Les philosophes sont indifféremment rationnels ou irrationnels selon le trait alpha. La création de la rationalité à l’antiquité a marqué indélébilement ce trait en une opposition toujours classique :
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On retrouve le marqueur alpha dans les grands courants de la philosophie, comme dans le Romantisme ou chez les philosophes analytiques, par exemple ou encore dans les grandes oppositions classiques.
Les philosophes sont le plus souvent des intellectuels. Pourtant deux géants d’entre-eux ne le sont pas : Héraclite et Nietzsche.
Comparer Nietzsche et Heidegger, c’est comparer l’air et l’eau, c’est une pensée inductive pour une philosophie morale face à une pensée discursive axée sur la métaphysique.
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Chaque philosophie possède son outil pour penser en propre.
Le philosophe est tourné a priori vers une philosophie donnée, parce qu’il sait spontanément mieux utiliser l’outil de cette philosophie plutôt que celui des autres. Il lui est bien sur possible de se contrarier en choisissant un outil et une philosophie plus difficiles pour lui.