Le contraire de la disci­pline

Si on pose cette ques­tion a quelques intel­li­gentes personnes,

il nous est répondu une pléthore de mot conte­nant tous la racine « disci­pline », à commen­cer par l’in­dis­ci­pline, vue comme désordre, quand les autres propo­si­tions se voient toutes comme construc­tives, mais souten­dant en fait un ordre arbi­traire et erroné. Pluri-, multi-, méta-, -para, etc., on cherche sans grand succès à réunir des branches exis­tantes plutôt qu’à déce­ler ce qui est commun à toutes les disci­plines. Ainsi, sauf le premier nommé, tout contraire de la disci­pline est toujours disci­pli­naire.

Quelles que soient les approches « non disci­pli­naires » évoquées, le cher­cheur voit toujours au final le surajout d’une tâche, celle de connaître un ou plusieurs autres secteurs que le sien propre. C’est extrê­me­ment diffi­cile, même pour des très hauts QI.

A aucun moment on envi­sage ce qu’est le contraire de la disci­pline qui est à sa créa­tion même, qui l’ali­mente perpé­tuel­le­ment en matière vitale et vivante.

Disci­pline
Jeu

L’ordre du Monde est entiè­re­ment dans le Jeu. C’est pourquoi nous pouvons penser à l’équa­tion analo­gique comme à un jeu, une acti­vité procu­rant le plai­sir de la décou­verte par soi même du réel.

Merci Jean, cette réponse demeure.

Kant – Prolè­go­mènes

Kant – Prolè­go­mènesUne méta­phy­sique est-elle possible ?
S’il y avait réel­le­ment une méta­phy­sique qui pût se main­te­nir comme science, on pour­rait dire : voici la méta­phy­sique, vous n’avez qu’a l’ap­prendre, et elle vous convain­cra de la vérité d’une façon irré­sis­tible et inva­riable ; la ques­tion posée serait alors oiseuse et il ne reste­rait que la suivante dont l’objet serait plutôt de prou­ver notre péné­tra­tion que de démon­trer l’exis­tence de la chose elle-même, à savoir comment elle est possible et comment la raison s’y prend pour y parve­nir. Mais en ce cas, cette chance n’est pas adve­nue à la raison humaine.