Onto­lo­gie et ontique

Onto­lo­gie géné­rale et locale

On pour­rait distin­guer (l’idée est de Hegel) une onto­lo­gie géné­rale qui cher­che­rait à iden­ti­fier les prin­cipes de l’être et des onto­lo­gies parti­cu­lières qui s’oc­cu­pe­raient de secteurs précis en s’ap­puyant sur les sciences empi­riques. Martin Heideg­ger reprend cette oppo­si­tion sous les termes de « ontique » et « onto­lo­gie ».Patrick Juinet, Une onto­lo­gie plura­liste est-elle envi­sa­geable ?

Onto­lo­gies parti­cu­lières Ontique
Onto­lo­gie géné­rale Onto­lo­gie

Wiktion­naire
Ontique Rela­tif à l’étant, à ce qui est au monde
Onto­lo­gie Partie de la philo­so­phie qui a pour objet l’être en tant qu’être, qui étudie les proprié­tés géné­rales de l’être

CNRTL
Ontique Rela­tif ou propre aux êtres concrets, perçus, déter­mi­nés
Onto­lo­gie Partie de la philo­so­phie qui a pour objet l’étude des proprié­tés les plus géné­rales de l’être, telles que l’exis­tence, la possi­bi­lité, la durée, le deve­nir

Au sens strict, la méta­phy­sique c’est l’on­to­lo­gie, c’est-à-dire l’étude de l’être dans ses proprié­tés géné­rales et dans ce qu’il peut avoir d’ab­solu; c’est l’étude de ce que sont les choses en elles-mêmes, dans leur nature intime et profonde, par oppo­si­tion à la seule consi­dé­ra­tion de leurs appa­rences ou de leurs attri­buts sépa­rés. L. Meynard, Méta­phy­sique, 1959, p.15 ds Foulq.-St-Jean 1962.CNRTL – Onto­lo­gie

Meynard
Ontique La consi­dé­ra­tion des appa­rences des choses ou de leurs attri­buts sépa­rés
Onto­lo­gie Ce que sont les choses en elles-mêmes, dans leur nature intime et profonde

Exté­rieur Parti­cu­lier A priori
Inté­rieur Géné­ral A posté­riori

Voir aussi : L’on­to­lo­gie fonda­men­tale

L’on­to­lo­gie fonda­men­tale

Sens de l’être

Ontique
Onto­lo­gique
Étant
Être

Même si Heideg­ger dit se méfier d’une déduc­tion généa­lo­gique, il est patent qu’il défend la primauté onto­lo­gique de la ques­tion de l’être par le biais d’une réduc­tion à des niveaux de réflexion toujours plus élémen­taires. Anté­rieu­re­ment aux sciences ontiques, il y a les onto­lo­gies qui les supportent, mais avant celles ci et les fondant, une onto­lo­gie fonda­men­tale doit avoir débrous­saillé le sens de l’être :

Sciences ontiques leur tâche : l’ex­plo­ra­tion d’un domaine d’étant
Onto­lo­gies leur tâche : l’élu­ci­da­tion des concepts fonda­men­taux qui circons­crivent le mode d’être de cet étant
Onto­lo­gie fonda­men­tale sa tâche : la clari­fi­ca­tion du sens de l’être comme la « condi­tion aprio­rique de ces onto­lo­gies »

Heideg­ger l’énigme de l’être Jean Gron­din, Pourquoi réveiller la ques­tion de l’être ?, page 57.

Onto­lo­gie et ontique

L’être produit l’on­to­lo­gie qui produit l’étant qui produit l’on­tique. On croi­rait une quater­nité. Écri­vons là !

Ontique
Étant
Onto­lo­gie
Être
Science
Tech­nique
Sagesse
Finale
Effi­ciente
Formelle
Maté­rielle

On a l’im­pres­sion, encore, que ces mots, onto­lo­gie, sagesse, philo­so­phie, méta­phy­sique, veulent tous un peu dire la même chose à la base.

Onto­lo­gie fonda­men­tale

Décrire l’on­to­lo­gie fonda­men­tale, c’est décrire la forme et les proprié­tés univer­selles communes à toutes les onto­lo­gies.

L’écri­ture analo­gique est une forma­li­sa­tion de l’on­to­lo­gie fonda­men­tale.

Voir aussi : Onto­lo­gie et ontique

Analo­gie

Analo­gie Le raison­ne­ment par analo­gie est un raison­ne­ment par asso­cia­tion d’idées, combi­nai­son et synthèse.

L’ana­lo­gie est souvent utili­sée en science et en philo­so­phie, car elle permet de repor­ter les résul­tats qui sont connus dans un premier domaine vers un second domaine, ceci de manière effi­cace. Il suffit en effet pour appliquer la même logique en paral­lèle, de substi­tuer fidè­le­ment tant A par C que B par D pour obte­nir des résul­tats à coup sûr corrects dans le rapport entre C et D. De ce point de vue, l’ana­lo­gie est une opéra­tion parfai­te­ment ration­nelle. C’est un simple calcul en paral­lèle. Si la substi­tu­tion donne des résul­tats erro­nés, c’est que l’ana­lo­gie est fausse.

Quater­ni­tés clas­siques

Clai­rière

Causes
Finale
Effi­ciente
Formelle
Maté­rielle
Pensées
Déduc­tion
Induc­tion
Discur­si­vité
Intui­tion
Op.
%
*
+
Éléments
Feu
Air
Eau
Terre
Corps
Tête
Poitrine
Cœur
Sexe
Âmes
Raison
Courage
Sagesse
Désir
Philo­so­phies
Logique
Morale
Méta­phy­sique
Psycho­lo­gie
Saisons
Automne
Été
Prin­temps
Hiver
Science
Ratio­na­lisme Théo­ries
Empi­risme Expé­riences
Véri­fi­ca­tion Sélec­tion
Imagi­na­tion Hypo­thèses

Les 4 opéra­tions

Cette signa­ture ne fait pas partie de celles qui coulent de source. Elle paraî­tra contra­dic­toire à de nombreuses personnes, néan­moins est elle cohé­rente et « parlante » avec toute la recherche.

4 opéra­tions
Divi­sion
Multi­pli­ca­tion
Sous­trac­tion
Addi­tion
4 pensées
Déduc­tion
Induc­tion
Discur­si­vité
Intui­tion
4 âmes
Raison
Volonté
Sagesse
Désir

C’est pour moi une signa­ture de réfé­rence.

Les 4 parties de l’âme

Cette signa­ture ci, en tant que quater­nité, est de moi, quoique la compa­rai­son par clai­rière montre qu’il m’a fallu au final, si beau­coup de temps, bien peu d’ima­gi­na­tion pour la réali­ser.

Âme
Raison
Courage
Sagesse
Désir
4 causes
Finale
Effi­ciente
Formelle
Maté­rielle

Clai­rière

3 quater­ni­tés
Raison Tête Logis­ti­kon
Courage Poitrine Thumos
Sagesse Cœur Sophia
Désir Sexe Epithu­mia

Trait gamma

Actif Nerveux Muscle
Passif Calme Organe

Ce trait devient convainquant si on le situe en rela­tion avec la volonté, comme la cause effi­ciente d’une hypo­thé­tique quater­nité de traits.