Le prin­cipe chinois

Le prin­cipe millé­naire chinois qui a mis des millé­naires à faire surface, s’écrit ainsi :

Litté­ra­le­ment cela dit :

Un yin un yang, c’est le tao

Plusieurs traduc­tions sont possibles, j’ai élu celle ci :

Le tao va du yin au yang

Nous devons cet apho­risme à Confu­cius. Bien sur, cette phrase ne peut être comprise que si l’on a inté­gré les notions chinoises qu’elle met en scène. Il repré­sente pour moi le sommet méta­phy­sique de la civi­li­sa­tion chinoise. C’est seule­ment à partir de lui que peut être comprise la repré­sen­ta­tion analo­gique que j’ai faite mienne :

Le prin­cipe chinois

Yang
Tao
Yin

Le contem­po­rain, chinois ou non, connaît ces notions, mais il les traite comme deux choses distinctes et selon une crédi­bi­lité distincte aussi. Le Tao est commu­né­ment perçu de nos jours, c’est assez récent, comme un objet digne d’in­té­rêt du philo­sophe/histo­rien qui le complexi­fie à plai­sir en fonc­tion des critères occi­den­taux. Le Yin-Yang, par contre ne peut inté­res­ser que les ignares, les sectaires new-age ou autres faibles d’es­prits, il n’a abso­lu­ment aucun crédit auprès des (vrais) intel­lec­tuels du monde entier. Pour­tant la forma­li­sa­tion méta­phy­sique du monde qu’é­nonce cette notion double est parfai­te­ment juste, même si elle laisse place à un flou inter­pré­ta­tif qui est une grande diffi­culté pour le cher­cheur rigou­reux en la matière, ce qui semble bien être une arlé­sienne depuis Confu­cius en dehors du très libre Georges Ohsawa.

Quand un penseur inté­gré à son époque croit à cet apho­risme, il se tait. A moins qu’il ne « se lâche » parfois dans une sortie de route perdue au sein d’un livre d’une érudi­tion monu­men­tale abso­lu­ment incon­tes­tée.

Elle est unique au monde, elle a une origine popu­laire qui vient du fond des ages, elle a fondé une civi­li­sa­tion gran­diose et elle a proba­ble­ment influencé le monde antique, hypo­thèse à ne pas négli­ger.

Clai­rière

Le couple premier
Labou­reur Homme Exté­rieur Été
Tisse­rande Femme Inté­rieur Hiver
>
Prin­cipe
Yang
Yin

Les formes sont :

  • la monade, le Un qui est complet ;
  • la dyade, les deux oppo­sés ;
  • la triade réunit les deux en une repré­sen­ta­tion.

 

Le prin­cipe est arbo­res­cent :

Yang
Yang
Yin
Tao
Yang
Yin
Yin

La quater­nité donne l’hep­tade (7), puis l’oc­tade donne la penta­kaï­de­cade (15), etc.

Le yi-king :

L’hep­tade chinoise
Feu
Yang
Air
Tao
Eau
Yin
Terre

Essai :

Essai
Frac­tale
Yang
Arbo­res­cence
Tao
Dyade
Yin
Monade

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