Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle – 6

Il s’est passé du temps depuis la dernière écri­ture. J’ai vaqué à d’autres occu­pa­tions, ce qui ne m’a pas empê­ché de penser à tout cela. L’on­to­lo­gie est d’une nature telle qu’un petit gribouillis sur une feuille de papier peut très bien repré­sen­ter l’œuvre d’une vie entière. Recréer ces petits dessins sur un coin de table, ou même en esprit sans me réfé­rer à mes notes est une façon d’avan­cer. Les deux semblants de quater­ni­tés de traits que j’ai eu le bonheur de voir débou­ler sous mes yeux durant cette analyse n’ont pas obtenu le statut défi­ni­tif. Ce n’est pour­tant pas faute d’avoir eu plusieurs fois une sensa­tion de complé­tude en contem­plant ces signa­tures : la typo­lo­gie du carac­tère onto­lo­gique, dont le nom est encore provi­soire est large­ment incer­taine ; celle de la vali­da­tion tient assez bien la route pour le moment, du moins en dehors de sa mise en ordre que j’ai boule­ver­sée et qui reste donc incer­taine.

Faire de l’on­to­lo­gie formelle consiste à regar­der se décou­vrir des formes par l’étude d’un phéno­mène donné et à les compa­rer, par analo­gie, avec d’autres formes que l’on connaît pour sûres. J’ai dit qu’on devrait lors du proces­sus géné­ral de recherche lais­ser de côté l’ana­lo­gie formelle pour lais­ser décan­ter les choses sans se lais­ser influen­cer à priori par ce forma­lisme. Je main­tiens cela, mais j’ajoute qu’à un moment il faut bien y venir. C’est là qu’on voit si l’étude est profonde. Dans le cas de la vali­da­tion des onto­lo­gies formelles, si les quatre parties semblent former un tout cohé­rent, leur clas­se­ment n’est pas donné. Je l’ai pour­tant cru.

Mais voilà, la vali­da­tion formelle est poten­tiel­le­ment une quater­nité de traits, ce qui donne au total 16 caté­go­ries de vali­da­tion. Ordon­ner la quater­nité de traits en tant que simple quater­nité a déjà quelque chose de trou­blant, je revien­drai sur cette distinc­tion. Ma recherche au long cours sur les traits à débou­ché sur une repré­sen­ta­tion en 8 mots qui diverge forte­ment de mes repré­sen­ta­tions habi­tuelles. Dans cette repré­sen­ta­tion il y a un certain enchaî­ne­ment qui rend les choses bien plus déli­cates à poser. C’est quand j’ai voulu placer la quater­nité des vali­da­tions sous cette forme que j’ai compris que la révé­la­tion que j’avais eue de ces quatre traits est encore insuf­fi­sante. J’ai terminé ces quelques jours dans une certaine confu­sion.

Je vais faire ici un aparté. La signa­ture onto­lo­gique formelle ne semble évidente qu’à ceux qui ignorent de ce qu’elle signi­fie réel­le­ment. Dans les faits, signer une nouvelle forme analo­gique dépend toujours d’un énorme travail sur le sens. Si les longueurs infi­nies de la recherche sont vrai­ment établies par la patience, l’hu­mi­lité, le doute, l’ex­haus­ti­vité, etc., alors la signa­ture pourra donner à juste titre l’im­pres­sion de tomber sous le sens. Dans tous mes travaux, j’ai signé des dizaines et des dizaines de ces formes savantes en prove­nance de vrais penseurs, éven­tuel­le­ment sans même connaître le domaine que je mettais ainsi en scène, comme si j’étais une espèce de démiurge de l’on­to­lo­gie, comme si j’étais un savant univer­sel, ce que je ne suis abso­lu­ment pas ; je suis autre chose : imagi­nez un gars avec une visseuse au temps des cathé­dra­les… Ce qui me revient c’est le déve­lop­pe­ment d’un outil. Dans les faits j’ai construit extrê­me­ment peu de formes nouvelles dont on pour­rait m’at­tri­buer la pater­nité et toujours avec de gros doutes. C’est le cas par exemple de ces deux quater­ni­tés de traits terri­ble­ment ambi­tieuses que j’in­tro­duis avec cette base de données : on en recon­naît ma patte en ce qu’elles sont incer­taines, poten­tielles ou encore juste plau­sibles. Elles peuvent même ne pas être… La seule façon de régler ce problème, c’est l’usage, puis le consen­sus, indis­pen­sables. Et puis d’autres penseurs vien­dront, des géants comme on en a connu, dont la puis­sance sera augmen­tée par l’ou­til antique rénové. Fin de l’aparté.

Je ne dispose à l’heure actuelle que d’une seule quater­nité de traits. Elle n’a peut-être pas encore de nom, mais est vrai­ment convain­cante. C’est la première de toutes celles qui semblent dormir sous elle, et elle est mienne, c’est mon trésor, du premier au dernier mot, même si ces huit mots, des verbes, bien anté­rieurs à la première philo­so­phie l’ac­com­pagnent constam­ment (être, agir, penser, etc.). La compa­rai­son analo­gique entre équa­tions est réflexive, c’est-à-dire que quand vous prenez une réfé­rence de votre trous­seau pour éclai­rer une nouvelle équa­tion candi­date, vous n’êtes pas à l’abri d’en apprendre en retour sur votre réfé­rence. En fait plus vous utili­sez une réfé­rence mieux vous la saisis­sez. Or, ici ma réfé­rence étant pour l’heure la seule dans son genre, mettre à l’épreuve (rude) une équa­tion candi­date comme l’est ici notre vali­da­tion va très proba­ble­ment m’en apprendre sur elle. C’est ce qui est advenu, mais je n’en suis encore qu’aux balbu­tie­ments.

L’on­to­lo­gie formelle est omni­dis­ci­pli­naire. J’ai fini par forger ce jeu de mots pour combler une lacune expres­sive de notre culture si parfai­te­ment disci­pli­née qu’elle en a oublié comment dési­gner ce qui n’est pas disci­pli­naire, appa­rem­ment parce que c’est mal. Quand on navigue dans les eaux de l’ana­lo­gie formelle on est toujours appelé vers les chemins de traverse : on pense linguis­tique et bizar­re­ment, la psycho­lo­gie ou bien la méca­nique ou encore l’en­tre­prise viennent s’en­tre­la­cer, s’em­mê­ler et peut-être même appa­raître alors sous un jour nouveau, un déve­lop­pe­ment qui nous était encore inconnu. Parfois aussi, on prend un magni­fique chemin et soudain on se retrouve avec des cham­bou­le­ments, des signa­tures contra­dic­toires ; tout d’un coup tout s’ef­fondre et toute l’on­to­lo­gie patiem­ment établie ne semble repo­ser que sur du vide.

Il vaut mieux être habi­tué à ces sensa­tions, car l’on­to­lo­gie n’est pas raison­nable, elle est imagi­na­tive, créa­trice. Pour ancrer cette affir­ma­tion, la justi­fier, je fais réfé­rence à quelqu’un qui a beau­coup pensé à cet endroit du sens, Emma­nuel Kant, quand je dis que l’on­to­lo­gie est à posté­riori, ce qui implique selon lui que d’elle peut jaillir le nouveau, contrai­re­ment à l’à priori. Si l’ana­lo­gie formelle emprunte son voca­bu­laire aux mathé­ma­tiques en dési­gnant des « équa­tions », il ne faut pas en déduire que l’ana­lo­gie est un fonc­tion­ne­ment de type mathé­ma­tique où les conclu­sions s’en­chaînent logique­ment sans aucun doute. Le flou est la mesure, il se nomme ressem­blance, analo­gie.

Ma quater­nité de traits première fonde son ossa­ture sur les nombreux travaux typo­lo­giques en psycho­lo­gie de l’inné. Les deux premiers traits sont extrê­me­ment nets, le troi­sième est parfai­te­ment inté­gré et le quatrième se dessine, mais conserve une bonne part de mystère. En ce domaine il s’agit de la même chose que la fameuse cause finale qu’A­ris­tote est venu ajou­ter à la tripli­cité anté­rieure à lui, clôtu­rant ainsi de main de maître des siècles de travaux, puisque cette quater­nité a large­ment fran­chi le consen­sus pendant les deux millé­naires et demi de son étude et de son exploi­ta­tion consciente qui ont suivi.

Pour les trois premiers traits, guidé par l’in­néité, j’ai établi une analo­gie satis­fai­sante avec les verbes de la philo­so­phie qui recèle énor­mé­ment d’in­dices pour cela. Mais pour le quatrième, c’est une autre histoire, peut-être qu’il faudrait encore mille ans de philo­so­phie, peut-être que je n’ai pas lu ou pas compris les bons auteurs ; reste que le maté­riel est rare. Je me retrouve donc presque tout nu devant ce problème, devant fonder les mots sans qu’au­cune tradi­tion, en dehors de ce qui est le moins avancé dans l’in­néité, ne vienne enté­ri­ner mes choix. Et oui, on peut trou­ver un consen­sus anté­rieur à sa recherche, quand les auteurs dési­gnent lisi­ble­ment votre objet, et/ou posté­rieur quand votre signa­ture est approu­vée par tous. Pour le quatrième trait, je dois donc être sacré­ment prudent tout en étant condamné à l’in­ven­ti­vité dans un domaine, la philo­so­phie, où je suis sans préten­tion parce que telle­ment ignare.

Et voilà où je voulais en venir. La recherche infruc­tueuse et même régres­sive (avant j’étais sûr…) m’a amené vers un chemin où chemine la pensée philo­so­phi­co­re­li­gieuse en incluant quelque chose proche de l’agapé comme élément du quatrième trait. Là où j’at­ten­dais la plus grande sévé­rité, le plus grand sérieux, voilà que voudrait inter­ve­nir en sus le bonheur suprême. De mon point de vue, c’est extrê­me­ment émou­vant, ma psycho­lo­gie est en jeu bien sûr. Et celle du monde avec…

J’ai donc pu poten­tiel­le­ment avan­cer sur quelques signa­tures encore floues, mais direc­te­ment liées au quatrième trait. Je suis en terre quasi­ment vierge et je n’ai du coup pas suffi­sam­ment de recou­pe­ment : tout ce que j’ajoute à la struc­ture des quatre traits mis en scène selon huit mots est dénué de consen­sus, fût-il anté­rieur ou posté­rieur. J’ai débou­ché sur une confu­sion, certes, mais c’était aussi la première fois que j’uti­li­sais cet outil entiè­re­ment nouveau que je viens à peine de forger. J’avais une seule de ces repré­sen­ta­tions, j’en ai désor­mais deux autres, candi­dates sérieuses, celle de la typo­lo­gie innée et celle des vali­da­tions onto­lo­giques. Je les regarde et elles ont l’air justes. Il en faudra d’autres.

Je n’ai pas encore de quoi inscrire clai­re­ment ces équa­tions. Les traits sont diffé­rents, ils changent la donne de l’équa­tion et de la repré­sen­ta­tion. Je n’ai pas pu déci­der de leur décla­ra­tion entre crochets, et je devrais vrai­sem­bla­ble­ment adap­ter la syntaxe actuelle pour elle. Je n’ai pas non plus de repré­sen­ta­tion semi-graphique dans ma boîte à outils. Or c’est crucial pour la publier.

Pour l’heure la base de données a besoin d’être remplie et quali­fiée. Certaines choses sont appa­rues avec les repré­sen­ta­tions des traits, comme la forme nouvelle que j’ai léga­li­sée en tant qu’étape de crois­sance malgré son étran­geté : [air][terre/eau] et que je pense recon­naître dans la trilo­gie [ethos][pathos/logos] à cause de sa tendance natu­relle, selon le sens retenu pour l’éthos, à deve­nir un quater­naire incom­plet : [pathos/logos/ethos/].

Évidem­ment on peut imagi­ner faire suivre ce fonc­tion­ne­ment à d’autres trini­tés qui semblent s’as­so­cier natu­rel­le­ment à cet exemple (seconde topique, triangle mimé­tique, etc.). J’aime beau­coup cette spéci­fi­cité qui tend à confir­mer ce que je pense parfois et que j’ai retrouvé très affirmé chez Lévi Strauss, qu’une trinité est une quater­nité incom­plète.

Je suis loin d’être au bout de ce qu’im­plique la notion de trait, chaque nouvelle petite touche de caté­go­ri­sa­tion/ratio­na­li­sa­tion est fragile et déli­cate. Une chose semble certaine : plus je l’ex­plique­rai, plus j’en saurai.

Je résume ici les chan­ge­ments opérés pour la vali­da­tion. J’en étais resté à :

  • 1111 = cohé­rent-net-pur-juste
  • 0000 = hété­ro­clite-flou-informe-faux

À la fin de mes diverses mises en cause, je suis parvenu à :

  • 1111 = net-formel-cohé­rent-ordonné
  • 0000 = flou-infor­mel-hété­ro­clite-désor­donné

Où :

  • [hété­ro­clite/cohé­rent] est passé de alpha à gamma sans chan­ger de nomen­cla­ture
  • [flou/net] est passé de bêta à alpha sans chan­ger de nomen­cla­ture
  • [informe/pur] est passé de gamma à bêta en deve­nant [infor­mel/formel]
  • [faux/juste] est resté en delta en deve­nant [désor­donné/ordonné]

ce qui donne :

  • alpha : [flou/net]
  • bêta : [infor­mel/formel]
  • gamma : [hété­ro­clite/cohé­rent]
  • delta : [désor­donné/ordonné]

Autant de chan­ge­ments procurent une situa­tion assez désa­gréable, mais qui reste bien sûr mini­mi­sée tant que je n’ai pas d’uti­li­sa­teur de ma base de données. Je vais devoir conver­tir les entrées déjà signées, ce qui n’est pas grand-chose à faire. Ce qui m’inquiète c’est de devoir réap­prendre, recréer autre­ment des chemins de pensée que j’avais déjà marqués. Je ne peux qu’es­pé­rer une stabi­li­sa­tion à l’usage, mais ce précé­dent reste néan­moins couteux en termes de clarté d’es­prit. Soyons clairs, la signa­ture onto­lo­gique de la vali­da­tion n’est pas impor­tante tant que les critères sont pratiques et fonc­tion­nels, ce qui est visi­ble­ment le cas ici et qui est attesté par le fait qu’il s’agit d’une décan­ta­tion lente et non onto­lo­gi­sante. Ce qui est en jeu ici, c’est la qualité de la repré­sen­ta­tion de la base de données, son ergo­no­mie : j’ai mis au point une struc­tu­ra­tion opti­mi­sée qui fait qu’une série de quatre carac­tères (0, 1 et x) donne une infor­ma­tion dense d’un coup d’œil averti. Si je renverse l’ordre des signes, je dois tout réap­prendre et je sais d’avance que je vais m’em­brouiller à plai­sir les premiers temps. Ce genre de passage néces­saire peut se faire sans trop de douleur si l’on sait que c’est défi­ni­tif. Or ici rien ne m’in­dique que je ne vais pas à nouveau tout chan­ger demain. En l’oc­cur­rence, la confu­sion dans mes critères indique que l’ordre de l’en­semble n’ap­pa­raît pas encore. La quatrième étape de vali­da­tion n’est pas encore présente dans les critères de cette même vali­da­tion. Et plus j’avance, main­te­nant que je me suis déta­ché des ques­tions concrètes, plus de choses se présentent pour encom­brer un terrain qui était assez net au départ, mais encore trop intui­tif et person­nel. J’es­père au moins, ami lecteur, si vous parve­nez à me suivre dans ces méandres, que vous aurez au moins acquis une certaine conscience de la diffi­culté de l’on­to­lo­gie formelle, qui implique parfois un sacré degré de foi dans l’axiome. Rappe­lons-nous bien que le contexte est celui de la décou­verte et que ce contexte n’a pas de proto­cole, mais quelques maximes du type « lais­sons vivre la chose », « on verra bien ». Je sais d’ex­pé­rience qu’il faut oublier ce genre de problème pour y reve­nir plus tard avec l’es­prit neuf. Si on y pense un peu, c’est une démarche qui s’ap­proche de la mystique, on attend une « illu­mi­na­tion » parfois venue de l’ex­té­rieur, au cours d’une discus­sion, une lecture, une diva­ga­tion de la pensée, tout est possible, rien n’est anti­ci­pable. En fait, la pensée dans le contexte de la recherche est un champ infini de ces travaux à l’ar­rêt, oubliés par choix, pour y reve­nir « quand ça voudra ». Le cher­cheur, lui est par nature à l’af­fut de ces infimes retours de la nuit qui illu­minent et tracent son chemin sans qu’il puisse ne rien prévoir. Ce qu’il peut faire, c’est se mettre en situa­tion de récep­ti­vité, par la marche par exemple, ou d’autres moyens.

La neuros­cience enté­rine cet état que l’usage contem­po­rain tend à dépré­cier :

Prof Rex Jung, Neuro­psy­cho­logy, Univer­sity of New Mexico.

“La créa­ti­vité est un mode de raison­ne­ment fonda­men­ta­le­ment diffé­rent de l’in­tel­li­gence. Parte­naires, deux réseaux diffé­rents dans le cerveau coopèrent pour nous permettre de raison­ner, l’un est un type de raison­ne­ment intel­li­gent et l’autre un type de raison­ne­ment créa­tif. Les deux sont extrê­me­ment impor­tants. Nous sommes très proches de comprendre comment ils fonc­tionnent. Notre théo­rie est que le réseau de l’in­tel­li­gence est plutôt à la surface du cerveau. Avec la créa­ti­vité les choses sont diffé­rentes, elle dépend prin­ci­pa­le­ment du réseau du mode par défaut. Le réseau du mode par défaut est un mode qui se trouve plutôt au milieu, à l’in­té­rieur du cerveau. Ces deux réseaux échangent en perma­nence des infor­ma­tions pour nous permettre de résoudre les problèmes posés par le monde qui nous entoure.”

J’ai extrait ce texte d’une vidéo. Je complète avec Wiki­pé­dia :

  • [réseau du mode par défaut/réseau de tâches posi­tives][raison­ne­ment][créa­tif/intel­li­gent]

Le voca­bu­laire employé n’est pas exac­te­ment satis­fai­sant d’un point de vue onto­lo­gique, mais il désigne quand même clai­re­ment son objet. La cerise sur le gâteau tient dans la loca­li­sa­tion physique des réseaux, qui est parfai­te­ment conforme à l’on­to­lo­gie formelle :

  • [réseau][inté­rieur/surface]

Ceci dit, nous sommes dans un domaine maté­riel et l’on sait que la matière peut surprendre l’on­to­lo­giste. Suit une variante plus onto­lo­gique­ment affu­tée sur ce même objet, par une autre recherche neuros­cien­ti­fique (Barbara Oakley) :

  • [mode][diffus/concen­tré][proces­sus d’ap­pren­tis­sage][le contexte/le morceau]

Il est notable que ces cher­cheurs tendent par leur discours à réha­bi­li­ter un fonc­tion­ne­ment natu­rel et dépré­cié de l’homme, le mode créa­tif. La Science contem­po­raine a tenté, disons depuis le Posi­ti­visme de jugu­ler l’ir­ra­tio­na­lité qui gouverne ce mode et donc ce mode. On est même en droit de penser que c’est devenu une obses­sion tant l’uni­ver­sité contem­po­raine est parve­nue à l’in­ter­dire depuis la petite école, abou­tis­sant à stéri­li­ser une recherche qui se contente d’ex­plo­rer systé­ma­tique­ment les nombreuses pistes ouvertes par ceux qui avaient encore cette possi­bi­lité. L’on­to­lo­gie formelle systé­ma­tise ce genre de réha­bi­li­ta­tions, mieux, elle les impose.

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