Person­na­lité-argent – Réca­pi­tu­la­tif

Quatre approches avec le même objet, 4 « doigts » pour une seule « lune », la person­na­lité face à l’argent. L’éta­blis­se­ment de ce réca­pi­tu­la­tif m’a permis de signer correc­te­ment certaines des duali­tés de ce monde enclos. Tout ici est en ordre.

J’ignore la génèse de ces quatre approches, aucune d’entre elle ne se référe à une autre étude, mais l’ho­mo­gé­néité des équa­tions me donne à penser qu’il y en a une. La première approche m’a semblé la mieux faite, même s’il lui manque une vraie typo­lo­gie, ses traits semblent solides et ses portraits adéquats.

1 : Les 4 types de person­na­lité dans la rela­tion éner­gie-argent
2 : Finan­cial Wisdom, Your Perso­na­lity at Work
3 : Leader­ship and your money perso­na­lity
4 : Your Money Perso­na­lity

Les traits alpha fonc­tionnent tous bien et sont cohé­rents entre eux. 1 et 4 sont syno­nymes et 2 et 3 s’éclairent l’un l’autre.

Traits alpha 1, 2, 3 et 4

Finan­cier Gains élevés
Moné­taire Gains faibles
Risque Tréso­re­rie
Prudence Valeur nette

Les traits bêta 1 et 2 sont cohé­rents, la propo­si­tion du 3 se base sur une dualité célèbre, qui semble fonc­tion­ner. Mais j’ignore encore si tactique/stra­té­gie est correcte en tant que trait bêta. Le trait 4 nous rappelle le trait gamma et donc semble déplacé.

Traits bêta 1, 2, 3 et 4

Donneur Dépen­sier
Preneur Econome
Stra­té­gique Proac­tif
Tactique Réac­tif

Je conserve la typo­lo­gie 1 parce qu’elle est assez parlante malgré diffé­rents défauts. La seconde typo­lo­gie est inté­res­sante, même si elle est peu homo­gène ; c’est le moine de l’argent qui me parait un peu mal nommé.

Typo­lo­gies 1 et 4

Disci­pline Moine
« cheap » Gagneur
Géné­ro­sité Contem­pla­tif
Indis­ci­pline Compli­ca­teur
Roi
Guer­rier
Poète
Magi­cien

Selon les quatre approches les traits sont parfai­te­ment inté­grés et compa­tibles avec nos habi­tudes. le trait alpha est le plus clair, le bêta l’est un peu moins. Les typo­lo­gies sont pauvres et ne sont pas expli­ci­te­ment reliées à d’autres choses. Elle rencontrent toutes sans équi­voque le schéma quater­naire aris­to­té­li­cien. Si je n’ai pas retenu pour ce réca­pi­ti­la­tif les typo­lo­gies 2 et 3, c’est parce que leurs appel­la­tions sont un peu trop baclées pour mon goût.

Les 4 approches ont en commun un isola­tion­nisme/protec­tion­nisme des termes. Pour les cas 2, 3 et 4 c’est dû à la logique marchande, l’étude a été vivi­ble­ment déve­lop­pée en tant que produit marke­ting à partir d’une source qui me reste encore incon­nue. Le cas 1 est plus complexe, la qualité de l’étude n’est justi­fiée par aucune étape de recherche : elle semble tomber du ciel. C’est d’au­tant plus étrange qu’elle est de grande qualité, de tels portraits ne devraient pas pouvoir être déve­lop­pés sans énor­mé­ment de travail d’in­ves­ti­ga­tion et d’es­sai/erreur. La géné­ra­tion spon­ta­née ne me convient pas comme justi­fi­ca­tion pour attri­buer un auteur à cette nomen­cla­ture, j’ai besoin d’autres indices, d’his­toires vécues, d’un mobile.

On a ici une bonne illus­tra­tion de « l’es­prit de chapelle ». Chaque étude parle de la même chose, tout en semblant igno­rer l’exis­tence de tout autre étude sur cette chose. Mais, comme les nomen­cla­tures sont systé­ma­tique­ment diffé­rente, même au prix de bizar­re­ries, on peut se dire qu’en fait ces études se connaissent fort bien les unes les autres puisqu’elles ont si bien su éviter de se marcher sur les pieds.

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