Inter­ro­gez l’Être !

« Inter­ro­gez l’Être ! Et dans son silence – entendu comme le lieu de nais­sance de la parole – répond le dieu. Vous avez beau ratis­ser tout l’étant, nulle part ne se montre la trace du dieu. »

Le lieu de l’Être est aussi le lieu du divin. Le divin est inté­rieur, il est la source en nous qui est, jaillis­sant dans l’in­tui­tion. Ce lieu est dési­gné par la « synchro­ni­cité » de Jung, ou encore par le « ça » freu­dien. C’est l’ir­ra­tion­nel.

Chez Heideg­ger, la place des dieux est vue comme supé­rieure, trans­cen­dante alors qu’elle est imma­nente. Cela conduit à un problème de lisi­bi­lité quand on tente de signer sa quater­nité prin­ci­pale.

Le drame de cette intel­li­gence tech­nique est qu’elle se coupe de tout lien à un ordre supé­rieur. C’est cet ordre, cette mesure que vient fina­le­ment poin­ter le thème de l’être et de son oubli.

Or il vaut mieux dire que cet ordre est à la fois infé­rieur, anté­rieur, premier.

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