Psycho­lo­gie de l’inné – styles – 3

Pour moi la ques­tion de la réalité de la psycho­lo­gie de l’inné ne se pose pas. Toute discus­sion à ce sujet tourne souvent au pugi­lat sans inté­rêt ni intel­li­gence du côté Ration­nel qui est tout simple­ment nihi­liste à ce propos et qui est capable, du moins pour certains d’entre ses affi­cio­na­dos, de mobi­li­ser des affects mépri­sants ou même extrê­me­ment violents avec une faci­lité décon­cer­tante. Évidem­ment, c’est du vécu. Toute cette fureur n’est que du bruit. La science ne dépend pas de la bonne ou mauvaise volonté de quelques-uns dispo­sant de pouvoir à un moment donné. Les temps changent tout le temps, c’est le prin­cipe même de l’on­to­lo­gie, rappe­lons-nous que le Yi-King est aussi nommé le livre des trans­for­ma­tions, c’est aussi tout Héra­clite. La suite des temps courants peut être entre-aperçue par l’on­to­lo­gie formelle, elle est le déli­cat balai qui nous permet­tra de « nettoyer les écuries d’Au­gias de la Philo­so­phie ».

Ceux qui ont cru et croient dans le type psycho­lo­gique inné sont légion, mais voilà, ils essayent de tergi­ver­ser et n’osent pas trop camper l’af­fir­ma­tion de l’in­néité, qui a pour­tant tout à voir avec la géné­tique. Ils se perdent dès le commen­ce­ment, ils sont folle­ment inti­mi­dés par la « violante » Science et reportent la ques­tion aux calendes grecques, quand leur science sera recon­nue. Mais voilà cette science ne sera pas recon­nue sans que cette ques­tion ne soit affir­mée au commen­ce­ment, en atten­dant l’im­pro­bable révé­la­tion, elle restera enfouie sous le bois­seau des inuti­li­tés désuètes.

Pour­tant il y existe un critère onto­lo­gique incon­tour­nable qui règle la ques­tion direc­te­ment et sans ambages : c’est l’im­mu­ta­bi­lité de ce type. Nous nais­sons avec un ensemble de carac­té­ris­tiques psycho­lo­giques facile à distin­guer et sur lesquelles nous avons de l’in­fluence toute notre vie durant, mais qui demeu­re­ront iden­tiques et recon­nais­sables jusqu’à notre dernier souffle. Personne n’a jamais changé sa psycho­lo­gie innée, de la même façon que personne n’a jamais changé sa déter­mi­na­tion sexuelle, fût-elle floue, ni sa couleur de peau ou de cheveux. On peut tailler les chairs des bébés ou des adultes consen­tants pour modi­fier l’ap­pa­rence de leur déter­mi­nant sexuel ; on peut se teindre les cheveux ou s’éclair­cir la peau de la même façon qu’on peut tenter de dégui­ser ou de nier son type psycho­lo­gique, ça ne chan­gera jamais l’être inné.

Mes contem­po­rains ne savent pas ce qu’ils perdent en enter­rant une science au moins aussi ancienne que l’écri­ture et qui a tout à voir avec aussi bien la santé physique que la santé psychique.

Argu­men­ter à l’in­fini sur son exis­tence ou son inexis­tence est vain, car on est là aussi, comme pour l’on­to­lo­gie formelle, dans une construc­tion axio­ma­tique par nature. C’est quand on la perçoit qu’elle se montre pour ce qu’elle est, évidente, univer­selle et indé­mon­trable ; quand on ne la perçoit pas, on peut croire qu’elle n’existe pas. Fermons le ban : soit vous êtes un croyant et on avance, soit vous êtes en posture anti (vous croyez ne pas croire) et je pense que vous perdez votre temps à me lire parce qu’au­cun argu­ment ne pourra démon­trer que vous avez tort, ce qui ne veut pas dire que vous avez raison et encore moins que j’ai tort.

Vous avez bien vu que ma propre écri­ture n’est pas dénuée d’af­fect et du coup peut être mal inter­pré­tée. Je n’en suis pas désolé, mais je n’en suis pas satis­fait non plus. Il se passe ici que je combats les diffi­cul­tés sur mon chemin là où elles se présentent, avec mes propres moyens pas stric­te­ment contrô­lés. En d’autres termes, je suis émotif depuis toujours et je sais perti­nem­ment que tenter de le cacher me rendrait moins net pour la suite, à conser­ver une rancœur ou un non-dit qui resur­gi­rait à l’im­pro­viste.

Mais si je combats, ce n’est pas pour défaire l’autre camp dans une guerre d’éra­di­ca­tion, je combats pour servir les deux camps : mon camp est au service de l’autre, même si c’est malgré lui. Cela peut sembler para­doxal de vouloir combattre pour servir son adver­saire, mais c’est dans l’ordre des choses, du moins si l’on s’en remet à l’éty­mo­lo­gie du mot « adver­saire » et non à sa défi­ni­tion. On voit que l’on retrouve l’un des quatre carac­tères de l’équa­tion de la base de données :

  • la défi­ni­tion donne une oppo­si­tion de type néga­tion (hostile, ennemi),
  • alors que l’éty­mo­lo­gie insiste sur le rappro­che­ment et donc se trouve être de type complé­men­taire (racine indo-euro­péenne « *wert, tour­ner » avec le préfixe « ad- » qui dit le rappro­che­ment, l’ad­di­tion, le renfor­ce­ment, le commen­ce­ment).

Le renver­se­ment séman­tique plutôt voyant qui se produit entre les deux accep­tions du terme est parfai­te­ment symp­to­ma­tique du travail néga­tif/ration­nel de la Philo­so­phie sur les concepts, dès le Latin, et il y en a d’autres qui ont comme ça tranquille­ment investi les diction­naires.

Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle – 0

Cet ensemble de huit textes suit le fil conduc­teur de la base de données qui est déli­vrée à la fin. Il s’agit d’un récit qui engage d’autres sujets de discus­sions. Il n’y a pas de plan, pas de chapitres distincts, c’est un chemi­ne­ment : les huit textes se suivent chro­no­lo­gique­ment, chaque texte corres­pond à une jour­née d’écri­ture, c’est tout. Cet ensemble comporte de nombreux éclair­cis­se­ments concer­nant ma posture en tant que cher­cheur et « écri­veur » et concer­nant la recherche dans l’op­tique du partage et de l’évo­lu­tion de cette recherche.

Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle 1
Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle 2
Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle 3
Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle 4
Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle 5
Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle 6
Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle 7
Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle 8

Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle – 8

Cet épisode marque la fin de cette série de huit textes par la mise à dispo­si­tion de la base de données des onto­lo­gies formelles « en l’état ». Tous les champs de l’ana­lyse n’ap­pa­raissent pas encore, mais toutes les équa­tions saisies pour l’heure sont là.

La voca­tion de la base de donnés est de conte­nir un réfé­ren­tiel des ensembles de mots et expres­sions qui entrent expli­ci­te­ment dans la forme onto­lo­gique que je décris ici. L’objec­tif d’une telle accu­mu­la­tion n’est pas démons­tra­tif, il est mons­tra­tif. C’est très diffé­rent, il ne s’agit pas de fonder une science prédic­tive, ça, c’est pour bien plus tard et si cela se fait un jour ce sera l’œuvre de gens très diffé­rents de moi irra­tion­nel. L’objec­tif est de s’ar­ra­cher de la discur­si­vité, mon domaine, pour servir l’in­duc­tion qui dit « ça marche donc on peut s’en servir ». Il s’agit de montrer sans équi­voque l’exis­tence de l’har­mo­nie qui existe entre toutes les équa­tions propo­sées. Harmo­nie signi­fie absence de contra­dic­tion lors de propa­ga­tion de signa­tures. En clair, si je signe telle équa­tion [e1] d’une façon donnée, qui me conduit par propa­ga­tion à signer une autre équa­tion [e2] en contra­dic­tion avec ce qu’une autre source me ferait signer, alors il y a dishar­mo­nie : en théo­rie, si ce genre de chose adve­nait de manière indu­bi­table, alors toute la thèse de l’on­to­lo­gie formelle défen­due ici serait fausse. Évidem­ment ce n’est pas une défi­ni­tion sans ambi­guïté, car on peut être tenté de penser que diverses solu­tions ad hoc vont distordre cette règle. C’est là que toutes mes tenta­tives d’en­ré­gi­men­ter dans ma base de données diverses carac­té­ris­tiques d’équa­tions sont capi­tales. Si je dis par exemple que la crois­sance est yin et la décrois­sance yang, alors je me fais allu­mer direc­te­ment : « ça ne marche pas ton truc ». Mais si j’in­ter­viens en amont pour expliquer le carac­tère ‘chan­geant’ de cette équa­tion, alors j’ai établi une famille cohé­rente de signa­tures qui ne sont contra­dic­toires qu’en appa­rence.

Et voici l’af­fir­ma­tion qui démonte l’es­pèce de critère de falsi­fia­bi­lité que j’ai édicté ci-dessus : il est néces­saire, et certain vont bondir, de croire en l’har­mo­nie que l’on ne peut que montrer. Il n’y a jamais besoin de solu­tion ad hoc, il n’y a que des règles subtiles, dont certaines sont encore à décou­vrir, à propos d’une phéno­mé­no­lo­gie vaste et floue. Ce qui se passe dans les faits, c’est qu’un ensemble de mots entre ou n’entre pas dans l’ana­lo­gique formelle : s’il y entre, il est signé, s’il est signé, c’est qu’il y entre. Les autres ensembles sont mis de côté, c’est ce que déclare la seconde coche de la vali­da­tion qui signi­fie ‘for­mel’. Oui j’ai utilisé une tauto­lo­gie, mais c’est normal, car notre unique fonda­tion est un axiome : évident, indé­mon­trable, univer­sel.

Atten­tion, voici venir un moment capi­tal de cette recherche qui se déroule dans cette volonté de mons­tra­tion. Avant d’être décou­vreur, je suis ontoar­chéo­logue. J’ai utilisé un outil antique en l’état sans rien y chan­ger d’autre que sa repré­sen­ta­tion, appa­rem­ment comme personne ne l’a fait avant moi. J’ai été un tâche­ron obstiné toutes ces années et fier de n’être pas sorti de cette modeste attri­bu­tion. J’ai récolté les pépites des autres et je les ai clas­sées le plus humble­ment qu’il m’était possible, en essayant de ne pas présu­mer d’un système que je sentais pour­tant mira­cu­leu­se­ment ferme sous l’in­cer­ti­tude de sens que laissent passer les mots. Sans perdre de vue l’apho­risme héra­cli­téen : « La nature aime à se cacher », j’ai déli­ca­te­ment scruté la trans­pa­rence diaphane des voiles d’Isis à travers les yeux d’inac­ces­sibles héros. Je racon­te­rai une autre fois ce chemi­ne­ment fait d’in­ter­dic­tions autant que d’au­to­ri­sa­tions conscientes de penser, là où les hommes refusent aujourd’­hui de regar­der. Des tas de gens fameux ont arpenté les sentiers que j’ai explo­rés, évidem­ment à commen­cer par les grands maîtres chinois, mais aussi les Grecs, avec Pytha­gore par exemple qui a clai­re­ment voulu signer dix duali­tés, même si c’est sans grand succès. D’autres ont suivi comme Nico­las de Cues, Heideg­ger ou Guénon (*), mais jamais avec ce que je sais être présent dans cette base de données : un fil conduc­teur tangible et fiable. Vous voulez connaître le secret qui m’a donné cette puis­sance jamais atteinte ? C’est d’une part 2500 ans de gran­deur Philo­so­phique décou­lant sur l’im­men­sité et la cohé­rence de la science contem­po­raine et d’autre part Inter­net. Tous ces gens, tous ces génies n’avaient pas comme moi l’ac­cès du bout des doigts depuis leur chaise, à la biblio­thèque géante, flir­tant avec l’uni­ver­sa­lité, des pensées humaines. Alexan­drie ! Quelle époque !

C’est tout cela qui me fait dire que cette décou­verte n’a qu’à être cueillie : le remède pousse là où le poison fait rage, il suffit de le discer­ner. Si d’aven­ture je ne parve­nais au terme de ma vie à rien montrer aux penseurs du temps, je sais que d’autres vien­dront, car si cette recherche paraît aujourd’­hui mori­bonde, elle n’est pas éteinte, loin de là : partout des gens éclai­rés de l’in­té­rieur écrivent des livres, fabriquent des sites dans leur coin avec les mêmes constats que moi, des sœurs et frères en foi ; partout vibrent d’in­nom­brables lignées que nous pouvons aisé­ment unir. Toute cette quête se tient devant vous : la ques­tion est celle de la confiance dans une chose pour­tant à peine expri­mable, qui a occupé les penseurs depuis des millé­naires.

Je dois ajou­ter un élément crucial de psycho­lo­gie, c’est que chacun d’entre vous sera très proba­ble­ment choqué à un moment ou à un autre par la compré­hen­sion onto­lo­gique. Chaque personne au monde construit sa propre onto­lo­gie, son expli­ca­tion du monde, à partir d’élé­ments présents et épars. Les sources onto­lo­giques, qu’elles soient reli­gieuses ou se pensant anti­re­li­gieuses, se sont appro­prié le prin­cipe onto­lo­gique formel en le distor­dant : c’est factuel, c’est histo­rique et même traçable grâce à l’ou­til, je m’y essaye­rai à un moment donné et je suis bien certain qu’il y a de toute façon des livres entiers à écrire là-dessus. Pensez par exemple simple­ment que le Bien des chré­tiens, corres­pon­dant à l’al­truisme, est aussi le Mal des Ration­nels pour lesquels, c’est d’une inuti­lité crasse : quel est votre Bien ? Y a-t-il un sens à ces mots si lour­de­ment anthro­po­morphes ?

Je veux vous mettre en garde sur le fait que votre récit intime sera à un moment donné bous­culé, démoli, renversé, et ceci que vous soyez new-âge, scien­tiste, musul­man, gnos­tique, etc. Or la construc­tion onto­lo­gique est la fonda­tion de l’être connais­sant. Un vide s’ou­vrira à vous, qui pourra être trou­blant ou même insup­por­table. Le combler vous sera peut-être impos­sible et l’on­to­lo­gie formelle vous semblera une idio­tie sans fond, une impos­si­bi­lité fonda­men­tale. À moins que, ce qui est plus simple à gérer, je ne devienne alors pour vous rien d’autre qu’un illu­miné de plus qui bafoue la Vérité. Hé les gars ! Je suis juste le mécano qui vous montre que là, peut-être, votre bagnole pour­rait être mieux réglée ! Il vous faudra recons­truire en partie votre mytho­lo­gie person­nelle et ce sera peut-être une ques­tion d’an­nées avant que vos chemins mentaux s’avèrent mieux adap­tés à une façon plus large de perce­voir le monde.

En psycho­lo­gie, l’acte théra­peu­tique réussi consiste le plus souvent en une révé­la­tion qui débouche sur une période plus ou moins longue, plus ou moins consciente, de dépres­sion grave. C’est pour cela que je parle de choc, celui qui vient de la percep­tion claire et nette d’un gâchis parfois très ancien à cause de croyances mal fice­lées, dévoyées, erro­nées, etc. La peur panique d’un tel choc, que l’on perçoit parfois aussi inti­me­ment que confu­sé­ment comme poten­tiel­le­ment dévas­ta­teur, est de nature à bloquer tout accès à la guéri­son. J’en connais trop autour de moi, inca­pables de prendre soin d’eux-mêmes et de leur folie, tant est grande, et certes justi­fiée, cette peur : garder le cap, figé droit devant jusqu’à la mort, sans jamais se retour­ner sur le mauvais chemin qu’un jour loin­tain du passé on aurait pu ne pas prendre. Il faut du courage pour se regar­der en face. Je vous souhaite ardem­ment ce ou ces passages diffi­ciles et ceci en toute amitié, car c’est réso­lu­ment gran­dir. Ce qui ne me tue pas…

La recons­truc­tion onto­lo­gique est une théra­peu­tique, comme l’est d’ailleurs la philo­so­phie pratique que certains mettent à juste titre en balance avec la théra­peu­tique psycho­lo­gique plus habi­tuelle. Si leurs effets semblent proches, l’on­to­lo­gie est plus douce que la psycho­lo­gie, parce qu’elle n’est pas aussi intime. L’une ne se substi­tue pas à l’autre. L’on­to­lo­gie est la construc­tion de la morale, de la volonté, mais sans la psycho­lo­gie elle semble plutôt vaine. J’ajoute que notre psycho­lo­gie insti­tu­tion­nelle, si elle ne manque assu­ré­ment pas d’in­té­rêt, n’est que celle de l’ac­quis : elle est bien pauvre sans son approche première qu’est son pendant inné, évidem­ment j’y revien­drai.

Et si d’aven­ture, vous n’aviez fina­le­ment pas connais­sance de diffi­cul­tés de cet ordre ni ne les avez rencon­trées dans cette recherche, comme si toute l’on­to­lo­gie était déjà en place en vous, ou bien plus sûre­ment si elle était tout simple­ment déjà ouverte en vous à toute possi­bi­lité, sans souf­france, alors vous me surpren­driez, vous seriez une fort précieuse étran­geté dans ce monde-là !

Il s’agit pour vous de télé­char­ger un fichier Excel en espé­rant que vous ayez ce programme à dispo­si­tion. L’in­té­rêt d’Ex­cel pour ce genre de choses est para­doxal : c’est l’ap­pli­ca­tion de bases de données de loin la plus utili­sée au monde, alors que ce n’est pas une appli­ca­tion de bases de données. En atten­dant, elle dispose de certaines fonc­tion­na­li­tés très utiles pour présen­ter des tableaux de données, qui permettent de les trier et de les sélec­tion­ner. Rien à program­mer pour moi et ouver­ture pour vous.

La première page contient un tableau de 343 équa­tions et les deux suivantes permettent de se rappe­ler le sens des « Carac­tères » et des « Vali­da­tions ». Ce n’est pas très pratique, ce n’est qu’un commen­ce­ment.

Le ‘Grou­pe’ se décante à peine. J’ai rensei­gné les groupes les plus évidents, mais il reste pas mal de choses non rensei­gnées. L’uni­cité des équa­tions est dépen­dante du groupe, ce qui veut dire qu’une même équa­tion peut appa­raître plusieurs fois tant que le groupe est diffé­rent.

Le ‘Nom’ est à nettoyer, car c’est à partir de ce champ que j’ai extrait les groupes. Il est supposé désor­mais entrer un niveau de détail sur le groupe. À ce point se posent des soucis secon­daires concer­nant l’ordre d’ap­pa­ri­tion. Le couple Groupe/Nom est supposé être passa­ble­ment gros­sier puisqu’une couche analy­tique sera vrai­sem­bla­ble­ment ajou­tée pour entrer des tas de liai­sons entre équa­tions sans surchar­ger la table des équa­tions de doublons.

L’‘Au­teur’ est complexe à gérer, il peut ne pas y avoir d’au­teur quand l’ori­gine de l’équa­tion se perd dans l’his­toire, si c’est une pensée millé­naire par exemple, et aussi, il peut y avoir plusieurs auteurs parve­nant à la même chose. Quand c’est moi (M.T.), c’est moins clair, j’ai pu réel­le­ment inven­ter mes propres ensembles à partir du fonds séman­tique commun, ou bien j’ai pu m’at­tri­buer des choses par défaut en repous­sant le problème de l’at­tri­bu­tion. Par contre quand je cite un auteur, c’est qu’il est clair que l’en­semble des mots a été donné pour la première fois par cette personne.

La ‘For­me’ est calcu­lée à partir de l’équa­tion. Il n’y a pas grand-chose à en dire si ce n’est que j’ai admis des formes compo­sées incom­plètes comme le 12 (4 + 8). Les traits sont forcé­ment soit des diades soit des triades.

Le ‘Carac­tè­re’ est composé selon la méthode de conca­té­na­tion d’in­for­ma­tions binaires (0 et 1) qui peut aussi rece­voir la valeur ‘x’ indé­fi­nie. Dans la sélec­tion Excel, vous pouvez utili­ser les carac­tères ‘?’ et ‘*’. Ce qui veut dire que vous pouvez obte­nir par exemple toutes les néga­tions en mettant ‘ ??1?’ dans la sélec­tion.

La colonne ‘Con­trai­res’ est mal nommée, car elle est mal défi­nie. Elle est multi-usage pour cette version : d’abord elle contient des formes utiles et légi­times qui ne sont pas expres­sé­ment visibles dans l’équa­tion, que j’ai préfixées par ‘opp’ comme oppo­sés. Je fais réfé­rence ici au ‘carré logique’ que vous retrou­ve­rez sur Wiki­pé­dia. Cette distinc­tion permet de mettre en place certaines oppo­si­tions clas­siques qui ne sont pas exclu­si­ve­ment duelles, parce qu’elles sont des extraits d’équa­tions plus larges que sont les quater­ni­tés, comme [eau/feu] par exemple. Même si elle n’est pas faite par les gens qui l’uti­lisent, l’as­so­cia­tion mnémo­nique avec les quatre éléments est ce qui m’a paru le plus univer­sel­le­ment intui­tif. Cette colonne contient en outre la décla­ra­tion des traits qui devraient partir ailleurs, proba­ble­ment direc­te­ment en texte dans l’équa­tion pour aller auto­ma­tique­ment dans la forme. J’ai été tenté de coder en plus dans cette table certains cas spéciaux.

L’‘Équa­tion’ est véri­fiée par code dans ma base de données à chaque inser­tion ou modi­fi­ca­tion. C’est ce même code qui met à jour le champ ‘For­me’.

La ‘Vali­di­té’ est compo­sée, comme le ‘Carac­tè­re’, selon la méthode de conca­té­na­tion d’in­for­ma­tions binaires (0, 1 et x). Mêmes remarques sur la sélec­tion : taper ??? 1 par exemple, pour obte­nir toutes les équa­tions ordon­nées.

‘Expli­ca­tion‘ : de temps en temps je cite le texte dont est tirée l’équa­tion ou bien encore certaines préci­sions.

Le travail le plus avancé est celui qui contient un groupe, mais tout n’est pas encore entré (caté­go­rie, vali­da­tion, etc.). Je vous conseille de choi­sir un groupe et d’y passer du temps, en allant cher­cher sur le Net les infos affé­rentes, en atten­dant mieux. J’ai infi­ni­ment besoin de retours sous la forme d’équa­tions comprises, signées et caté­go­ri­sées par d’autres que moi. L’état d’es­prit est la recherche de consen­sus, ce qui signi­fie que si vous êtes d’ac­cord avec mes signa­tures, vous pouvez me dire pourquoi ou comment vous en êtes parvenu à cet accord, mais ce n’est pas obli­ga­toire. Par contre si vous entrez en contra­dic­tion avec ma signa­ture, j’au­rais néces­sai­re­ment besoin de connaître vos raisons bien docu­men­tées, faute de quoi je ne pour­rais sans doute pas comprendre votre avis.

J’ai posé dans mon texte précé­dent la discus­sion quan­tité/qualité. Je précise, car ce n’était pas dit, qu’il s’agis­sait de la discus­sion sur l’ap­pa­reil autour des équa­tions et pas sur les équa­tions en elles-mêmes. Chacune des équa­tions nues présen­tées dans la base a déjà subi une forte sélec­tion quali­ta­tive. Ce travail, je l’ai recom­mencé à zéro peut-être dix ou vingt fois, en amélio­rant à chaque fois mon outil et ma percep­tion. Ce qu’ap­porte la base de données, c’est que je peux désor­mais entrer des équa­tions que je consi­dère fausses, comme les 4 éléments chinois qui inversent l’air et le feu dans le Yi-King. Il vous faut surveiller les vali­da­tions.

Cette liste d’équa­tion contient des affir­ma­tions avec parfois des réper­cus­sions énormes sur la manière de penser de nos insti­tu­tions. Que pensera un Philo­sophe distin­gué quand il compren­dra que certaines signa­tures affirment qu’en toute analo­gique selon sa forma­tion, la sagesse est syno­nyme de dérai­son ? Que pensera un Chré­tien de ma propo­si­tion, inspi­rée par d’autres, de quater­nité en rempla­ce­ment de la célèbre trinité d’ori­gine plato­ni­cienne ? Un ami m’a dit, après avoir assi­milé mon discours, qu’au fond de moi j’étais un vrai Chré­tien qui sans doute s’igno­rait. J’ai souri.

Certes, il manque énor­mé­ment de textes expli­cites pour nombre d’équa­tions. J’ai vrai­ment beau­coup de choses à écrire.

Pour une suite cohé­rente, le forum semblera un moyen incon­tour­nable, mais je n’en suis pas là, en atten­dant, il y a le mail mumen@­mu­men.fr et les commen­taires.

(*) mais aussi Confu­cius, Pytha­gore, Hippo­crate, Héra­clite, Socrate, Platon, Aris­tote, Franz Bren­tano, Raymond Abel­lio, Georges Ohsawa, Stéphane Lupasco, Basa­rab Nico­lescu, Edmund Husserl, etc., pour ne citer que quelque un des plus répu­tés parmi les purs théo­ri­ciens du prin­cipe.

Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle – 7

La base de données est comme un coffre que l’on remplit chaque jour un peu. Sa valeur utile dépend non seule­ment dans la qualité de son analyse, mais aussi énor­mé­ment du soin et de l’at­ten­tion que l’on place dans l’en­semble de petits gestes répé­tés qui consistent à la nour­rir avec des traces du réel.

La base de données onto­lo­gique n’est pas autre chose. Chaque ligne d’in­for­ma­tion, chaque équa­tion est le fruit de réflexion plus ou moins intense à propos d’un champ disci­pli­naire pas néces­sai­re­ment bien iden­ti­fié, puisque le champ en ques­tion peut bien être l’en­semble de tous les champs. Quand vous l’au­rez devant les yeux, vous pour­rez faire défi­ler des années de travail de fourmi d’un seul coup de souris et ne pas trou­ver cela impres­sion­nant. Pour­tant elle expose à la critique une harmo­nie que les hommes perçoivent depuis des millé­naires qu’ils l’aient nommée Sophia Perre­nis, Prin­cipe Univer­sel, etc. L’am­bi­tion est bien celle-là : chaque équa­tion est clas­sée selon un ordre imma­nent, diffi­cile à appré­hen­der, impos­sible à nommer une fois pour toutes, dont l’ap­pa­rence semble pour­tant chan­ger selon ce que l’on observe, etc., mais pour autant, c’est toujours le même ordre qui anime ces ensembles de mots d’au­tant plus précis qu’on s’ap­proche de la pureté concep­tuelle d’un domaine étroit du savoir. Le langage est à le fois l’unique moyen et le pire handi­cap de cette quête du sens imma­nent.

Je vais four­nir une base mal fice­lée et pleine de trous par rapport aux ambi­tions que j’ai montrées lors de l’ana­lyse. Ce qui est bien c’est que ce sera facile de faire mieux, ce qui est moins bien, c’est qu’il y aura moyen de s’y perdre et puis ça chan­gera sans arrêt et le travail ne sera donc jamais fini. En fait, ce travail est d’ordre ency­clo­pé­dique.

Ajou­tons à cela que tout le monde ne nait pas égal devant cette recherche. Connaître sa typo­lo­gie innée consiste à connaître sa posi­tion dite de repos. Soit vous êtes ration­nel, soit vous êtes irra­tion­nel ; soit vous êtes physique, soit vous êtes intel­lec­tuel. Ce déter­mi­nisme à la nais­sance est irré­ver­sible, mais on peut s’y adap­ter : pas d’inné sans acquis. Des ration­nels peuvent, au prix d’ef­forts plus impor­tants, mais qui ne manquent pas d’in­té­rêt, se fondre dans la poésie. Tout est possible, tout est inté­res­sant, tout est vivant, même la sclé­rose contem­po­raine sur ces savoirs qui impose à tous dès les classes primaires le même moule de réfé­rence « ration­nel/intel­lec­tuel/actif/sérieux » dési­gnant le Bien.

Si vous êtes encore à me lire alors il y a de fortes chances que vous soyez comme moi, irra­tion­nel et intel­lec­tuel. Cette caté­go­rie de personnes n’a pas la posi­tion idéale pour suivre des études univer­si­taires, car elle préfère navi­guer entre les disci­plines qui l’at­tirent à l’ins­tant T. C’est une approche que l’on pour­rait quali­fier de trans­ver­sale. L’époque taxera de fantasque une telle manière d’être en la dépré­ciant. C’est regret­table, car il est certain que toutes les façons d’être sont utiles.

J’ai été élevé comme tous les Français dans un monde insti­tu­tion­nel de type assu­ré­ment ration­nel/intel­lec­tuel. Passe ton BAC et ensuite fais ce que tu veux. J’ai passé cette épreuve à recu­lons et puis je me suis enfui de ce stupide carcan pour vivre ma vie de paria. Paria est un grand mot, mais quand on n’a pas le pres­tige d’avoir le diplôme, on n’est pas inté­res­sant par défi­ni­tion. Auto­di­dacte est un gros mot que je suis contraint de m’ap­pliquer parce que ce que j’ai fait de ma vie est appa­rem­ment juste risible : j’ai inventé mon métier, mes jeux et ma propre vision de ma place dans le monde. Je ne suis parvenu à parta­ger aucun de ces « délires ». Mes clients sont contents, mes amis appré­cient mes éclai­rages fondés, mais c’est tout : si j’ex­plique, ils s’en­fuient et soudain se comportent comme si j’étais idiot.

Pour­tant je suis exac­te­ment à ma place, en parti­cu­lier avec l’on­to­lo­gie qui est du même domaine que ma typo­lo­gie innée, irra­tion­nel et intel­lec­tuel. Comme elle, je touche à tout sans entrer dans le détail. Comme elle je suis dans le flou et la vision. La Science tend expli­ci­te­ment à reje­ter cette science, comme l’uni­ver­sité tend à repous­ser non seule­ment les gens de mon acabit, mais d’autres encore pour ne conser­ver qu’un type idéal sans le nommer, ce qui ferme le piège.

Pourquoi je vous raconte tout ça ? Et pourquoi j’y revien­drai encore et encore ? Parce que l’on­to­lo­gie formelle est coin­cée dans un piège concep­tuel extrê­me­ment puis­sant, qui enferme lui aussi les gens capables de l’en sortir. C’est le piège génial qu’a bâti Parmé­nide, le piège du néant, créant par ce geste la Philo­so­phie. Ce qui n’existe pas, il ne faut pas en parler, c’est le « Non ! » inau­gu­ral des Ration­nels. Au passage, si je mets des majus­cules à certains mots qui ne devraient pas en rece­voir, c’est pour indiquer que je désigne un état d’es­prit partagé par un ensemble de personnes, qu’on peut aussi nommer égré­gore. Ici être Ration­nel ne veut pas dire faire usage de ratio­na­lité, mais appar­te­nir à l’en­semble des gens préten­dant en faire l’usage exclu­sif pour toutes leurs actions.

En essayant de me suivre, vous êtes dans le piège, regar­dant au dehors de lui, vers un réel obfusqué par la simpli­fi­ca­tion Philo­so­phique, le simplisme je devrais dire, qui a conduit à penser que ce que l’on ne maîtrise pas n’existe pas. L’on­to­lo­gie, la méta­phy­sique sont ces objets néan­ti­sés parmi d’autres, innom­brables, dont mon premier objet fonda­teur, la typo­lo­gie psycho­lo­gique innée, science millé­naire, véri­table et légi­time, qui, sachez-le, se perpé­tue aujourd’­hui sous le manteau, cachant honteu­se­ment son pres­ti­gieux et indis­cu­table héri­tage et qui se fait nier mécham­ment dans les discus­sions par des Scien­ti­fiques, par des croyants, qui affichent incons­ciem­ment un certain mépris de consi­dé­ra­tions épis­té­mo­lo­giques élémen­taires. Oui, vous avez bien lu, je déclare et affirme que nombreux sont ceux qui se cachent de la Science pour faire de la science. En géné­ral, ce que nombre de gens appellent de leur vœux comme « le chan­ge­ment de para­digme », est le simple fait de ne plus devoir se cacher des instances Scien­ti­fiques ou d’œu­vrer hors la Science pour étudier des faits du réel. C’est scan­da­leux et c’est dange­reux, cela se réfère à l’idée que l’homme est dépassé par la tech­no­lo­gie : évidem­ment il a oublié les fonde­ments de la sagesse, d’ailleurs ce mot n’a plus de sens dans les diction­naires eux-mêmes.

Si mes tirades ressemblent à des charges, c’est logique, je suis émotif et je réponds à l’af­fect par de l’af­fect, c’est mon histoire et si vous voulez c’est un défaut ou un style, au choix. Mais ne vous y lais­sez pas trom­per, ce que je fais ici est un véri­table état des lieux. La tendance qui commence à Parmé­nide s’est affir­mée aux Lumières, s’est vue victo­rieuse au Posi­ti­visme, la révo­lu­tion quan­tique et rela­ti­viste l’a rendue discrète à défaut de deve­nir modeste et elle améliore depuis chaque jour sa domi­na­tion en travaillant au milli­mètre son rempart d’ar­ti­fices et sa furti­vité. Rappe­lons-nous : la Philo­so­phie est mère de toutes les Sciences, tout le reste suit aveu­glé­ment : poli­tique, gouver­nance, commerce, ou meurt aveu­glé­ment, sagesses, reli­gions, amour, don, etc.

La science n’est pas la Science. La première est immé­mo­riale, elle appar­tient au vivant, la seconde est l’église la plus gigan­tesque et la plus puis­sante que cette terre ait jamais portée, trans­for­mant toute autre croyance et reli­gion en secte. Il y a quelques très bonnes raisons à cette puis­sance inouïe qui ne sont pas à démon­trer et quelques bonnes dérai­sons aussi, que je classe au rang des troubles psycho­lo­giques de groupe (de civi­li­sa­tion) graves avec déni. Soyons clairs, je ne suis pas ennemi de la Science ou de la Philo­so­phie, tout au contraire j’ad­mire profon­dé­ment ces construc­tions du génie humain, j’œuvre par elles, pour elles et même malgré elles, pour l’évo­lu­tion de la vie en quête d’une harmo­nie tempo­rai­re­ment détruite. Les millé­naires depuis le néoli­thique se sont mons­trueu­se­ment accé­lé­rés pour les hommes depuis quelques petits siècles, tout cela va se néces­sai­re­ment se calmer, pourvu que ce ne soit pas dans la destruc­tion mutuelle, c’est mon vœu.

Si vous parve­nez à inté­grer cela au-delà des affects, si vous ne reje­tez ni la science ni la Science dans un même geste de rébel­lion, ce qui est mon cas malgré quelques appa­rences alors vous allez pouvoir ouvrir la porte de l’on­to­lo­gie formelle. La base de données nait d’une volonté de recen­sion de pensées millé­naires, et de leur accé­lé­ra­tion fulgu­rante depuis les Lumières. Tous les penseurs, même les plus fermés de la Science, quel que soit leur domaine, qu’ils le sachent ou non, font de l’on­to­lo­gie à un moment ou à un autre. L’on­to­lo­gie s’ex­prime néces­sai­re­ment à l’aide de mots ou d’ex­pres­sions élémen­taires et essen­tiels. Les longues et complexes justi­fi­ca­tions tech­niques précisent et fixent l’uni­vers concep­tuel qui gravite toujours autour d’un pivot onto­lo­gique. Plus la recherche est évoluée et plus l’on­to­lo­gie est nette pour chacun, et plus elle se range et ressort toute seule, se forma­li­sant selon un schème complexe et omni­va­lent que nous tentons de cerner selon ce que l’on peut nommer avec d’autres un prin­cipe univer­sel.

La base de données se veut un relevé des diverses instances de ce prin­cipe que nous rencon­trons en nous et chez les penseurs de tous domaines. J’ai l’im­pres­sion que je n’in­sis­te­rai jamais assez sur la densité incroyable de savoir conte­nue dans cette base de données actuelle et poten­tielle. En tout cas, je sais que c’est très facile de passer à côté, d’où toutes ces précau­tions oratoires.

Je suis divisé entre deux façons de procé­der et j’ai la sensa­tion que ma flemme va l’em­por­ter, mais peut-être que je me fustige tout seul. Soit je publie un vrac évolu­tif, soit je ne publie que des extraits dont je suis certain. D’un côté si j’en­voie le vrac, j’ima­gine que la critique va fuser au moindre faux pas, ne s’ex­pri­mant proba­ble­ment pas autre­ment que dans un bana­lis­sime et défi­ni­tif « c’est ridi­cule » prononcé in petto et débou­chant par un clic de ferme­ture et d’ou­bli ; de l’autre côté les gens qui ne vont pas loin sont légion dans un monde de constantes solli­ci­ta­tions et ça ne filtrera en gros que ceux qui de toute façon ne pour­raient pas entrer dans l’on­to­lo­gie. Je l’ai dit, si vous êtes encore à me lire à ce stade, c’est que vous avez l’état d’es­prit qui convient au bordel créa­tif qu’est le monde onto­lo­gique, vous avez sans doute le truc de l’or­pailleur qui regarde briller le mica sans s’y arrê­ter, remarquant d’un clin d’œil la vraie pépite d’or à un certain éclat, et dans ce cas, vous êtes crédules au sens noble du terme, scien­ti­fique et non Scien­ti­fique pour sché­ma­ti­ser parce qu’on peut évidem­ment être les deux, c’est-à-dire capables de vous lais­ser croire consciem­ment, de vous regar­der croire. Dans ce cas la profu­sion ne vous inquiè­tera pas, vous saurez navi­guer à l’ins­tinct, à l’at­ti­rance. C’est la bonne approche pour cette science primi­tive qui n’a rien de la Sain­teté du Vrai que la Science asso­cie à ses recherches comme seul critère, tran­ché, d’in­clu­sion : soit le Vrai soit le néant dont il ne faut pas parler.

J’ai eu beau m’em­pê­cher d’en­trer dans la base des tas de nouvelles équa­tions, il n’em­pêche que j’en recense 40 de plus qu’au début de ce texte. Si je me laisse aller, ça va croître très vite et deve­nir de plus en plus diffi­cile de quali­fier et de main­te­nir ma base de données. Quan­tité ou qualité ? La qualité coûte cher non seule­ment en temps, mais en concen­tra­tion, car à chaque fois il faut retour­ner à la compré­hen­sion profonde du texte, surtout quand on parle des auteurs foison­nants de la Philo­so­phie qui est le gros, le très gros morceau, à très haut niveau de lecture, avec du génie et des erreurs à foison, déli­cates entre toutes à trai­ter, erreurs parfois graves de consé­quence et parfois créa­tives, erreurs qui sont toutes vecteurs d’évo­lu­tion par le redres­se­ment de la pensée cumu­la­tive qu’elle poten­tia­lisent si on en prend conscience. La barre est placée là : il faut tout relire avec cet œil nouveau et dans le même temps il faut affi­ner cet œil qui n’est encore qu’à peine entre-ouvert.

Mes caté­go­ries sont encore un peu mal déli­mi­tées, mais elles ont l’air de former un ensemble plutôt complet. Des choses inclas­sables avant trouvent désor­mais leur place toute natu­relle dans la struc­ture. C’est apai­sant de voir la confu­sion recu­ler. Je suis persuadé que d’autres ensembles vont appa­raître en d’autres secteurs de la recherche, par exemple ce qui concerne l’au­teur non pas de l’on­to­lo­gie, mais de son assi­gna­tion formelle, c’est-à-dire très souvent moi pour le moment.

Bon, je vais le dire, c’est pour moi, selon le moment de la jour­née, soit un rêve soit une chimère : le travail quali­ta­tif ne peut être vrai­ment réalisé par une personne seule, c’est un travail collec­tif. Pour l’heure il me faut de l’aide, beau­coup d’aide pour un projet aussi déme­suré pour lequel chaque ligne de la base de données doit être plei­ne­ment compris et approuvé par plusieurs personnes réel­le­ment aptes à cet exer­cice, telle­ment parti­cu­lier et déli­cat qu’une civi­li­sa­tion entière l’a mis au ban, perdant par là sa présence au réel, jetant aux poubelles de l’his­toire d’an­ciens Dieux à compo­sante bien­veillante et en bénis­sant de nouveaux, aussi impi­toyables qu’a­veugles : Tech­no­lo­gie, Progrès, etc. Plus tard ce travail ne m’ap­par­tien­dra plus, l’ou­til servira son époque et il sera amélioré bien au-delà de ce que j’ai pu déblayer à petits gestes accu­mu­lés.

Par contre en quan­ti­ta­tif vous n’ima­gi­nez pas le nombre de ces objets, ces instances du prin­cipe, dont je dispose dans le fouillis de mes notes et textes et livres, etc. Si je fais cela, les centaines vont conti­nuer à s’égre­ner… Et j’en meurs d’en­vie !

Je désire clôtu­rer pour le moment le chapitre de la base de données dont nous sommes au septième texte et ce sera en publiant mon vrac analy­tique­ment limité, mais complet. Je ne peux pas accé­der sans déve­lop­per à la maîtrise suffi­sante de l’ou­til de publi­ca­tion que j’uti­lise actuel­le­ment, WordP­ress, pour faire des pages inter­ac­tives avec ma BDD, alors je vais mettre une feuille de tableur en télé­char­ge­ment.

Déve­lop­per j’adore ça, mais je sais que si je commence je ne ferais que cela et c’est sans fin. C’est un gouffre fami­lier. Donc je vais éviter pour le moment. Ce qui m’in­té­resse c’est d’écrire main­te­nant que j’ai ouvert de robi­net, j’ai vingt années à rattra­per. WordP­ress est très bien pour faire des tas de choses, mais je ne le maîtrise pas pour faire ce qu’il me faut ici, c’est-à-dire pas un blogue. Je vais donc brico­ler sur le même mode qu’ici, en enquillant des pages sur un sujet donné, qu’il faudra lire séquen­tiel­le­ment.

Le sujet suivant sera sur la psycho­lo­gie de l’inné, puisque c’est l’ori­gine maté­rielle de toute cette recherche person­nelle et qu’elle se trouve puis­sam­ment ancrée, indé­ra­ci­nable, dans la science depuis l’an­tiquité et qu’elle n’est pas morte, mais alors pas du tout, en totale et obsti­née contra­dic­tion avec ce que clame la Science quand elle veut faire taire, elle qui trouve d’ailleurs depuis Platon que non, puisqu’on vous le dit, le réel n’existe pas, seule l’idée mérite d’être contem­plée, tout le reste est dépen­dant, secon­daire et jetable, taillable et corvéable à merci, sous le couvert magique d’un mot dévoyé parmi d’autres, symp­tôme puru­lent de toute notre folie contem­po­raine : objec­ti­vité.

Et puis j’at­taque­rai les traits, ce gros morceau que certains d’entre vous ont déjà saisi parce que je ne cesse de les employer comme si c’était tout natu­rel alors que c’est vrai­ment un système neuf qui émerge de mes systé­ma­ti­sa­tions à partir d’une petite propriété « rigo­lote » que j’ai perçue voici peut-être vingt ans avant de comprendre, non d’en­vi­sa­ger, tout récem­ment sa prodi­gieuse capa­cité de mettre de l’ordre dans le fouillis de nos pensées, à commen­cer par celles de la reine incon­tes­tée de la pensée, la Philo­so­phie. Ceux qui scru­te­ront la base de données trou­ve­ront du maté­riel apte à étayer cette mise en ordre, regar­dez la dernière coche de la vali­da­tion pour des équa­tions célèbres.

Peut-être qu’a­vant cela j’ex­plique­rai, pardon je racon­te­rai, quand même ce que beau­coup de gens sur cette terre savent au plus profond d’eux même sans pouvoir vrai­ment le dire, faute de recon­nais­sance offi­cielle de ce sujet par la reli­gion domi­nante du monde, savoir infini réduit au folk­lore anec­do­tique d’une civi­li­sa­tion tota­le­ment dépas­sée par la gran­deur de la Philo­so­phie, l’apho­risme de Confu­cius sans lequel le miracle grec lui-même n’au­rait pas eu lieu.

Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle – 6

Il s’est passé du temps depuis la dernière écri­ture. J’ai vaqué à d’autres occu­pa­tions, ce qui ne m’a pas empê­ché de penser à tout cela. L’on­to­lo­gie est d’une nature telle qu’un petit gribouillis sur une feuille de papier peut très bien repré­sen­ter l’œuvre d’une vie entière. Recréer ces petits dessins sur un coin de table, ou même en esprit sans me réfé­rer à mes notes est une façon d’avan­cer. Les deux semblants de quater­ni­tés de traits que j’ai eu le bonheur de voir débou­ler sous mes yeux durant cette analyse n’ont pas obtenu le statut défi­ni­tif. Ce n’est pour­tant pas faute d’avoir eu plusieurs fois une sensa­tion de complé­tude en contem­plant ces signa­tures : la typo­lo­gie du carac­tère onto­lo­gique, dont le nom est encore provi­soire est large­ment incer­taine ; celle de la vali­da­tion tient assez bien la route pour le moment, du moins en dehors de sa mise en ordre que j’ai boule­ver­sée et qui reste donc incer­taine.

Faire de l’on­to­lo­gie formelle consiste à regar­der se décou­vrir des formes par l’étude d’un phéno­mène donné et à les compa­rer, par analo­gie, avec d’autres formes que l’on connaît pour sûres. J’ai dit qu’on devrait lors du proces­sus géné­ral de recherche lais­ser de côté l’ana­lo­gie formelle pour lais­ser décan­ter les choses sans se lais­ser influen­cer à priori par ce forma­lisme. Je main­tiens cela, mais j’ajoute qu’à un moment il faut bien y venir. C’est là qu’on voit si l’étude est profonde. Dans le cas de la vali­da­tion des onto­lo­gies formelles, si les quatre parties semblent former un tout cohé­rent, leur clas­se­ment n’est pas donné. Je l’ai pour­tant cru.

Mais voilà, la vali­da­tion formelle est poten­tiel­le­ment une quater­nité de traits, ce qui donne au total 16 caté­go­ries de vali­da­tion. Ordon­ner la quater­nité de traits en tant que simple quater­nité a déjà quelque chose de trou­blant, je revien­drai sur cette distinc­tion. Ma recherche au long cours sur les traits à débou­ché sur une repré­sen­ta­tion en 8 mots qui diverge forte­ment de mes repré­sen­ta­tions habi­tuelles. Dans cette repré­sen­ta­tion il y a un certain enchaî­ne­ment qui rend les choses bien plus déli­cates à poser. C’est quand j’ai voulu placer la quater­nité des vali­da­tions sous cette forme que j’ai compris que la révé­la­tion que j’avais eue de ces quatre traits est encore insuf­fi­sante. J’ai terminé ces quelques jours dans une certaine confu­sion.

Je vais faire ici un aparté. La signa­ture onto­lo­gique formelle ne semble évidente qu’à ceux qui ignorent de ce qu’elle signi­fie réel­le­ment. Dans les faits, signer une nouvelle forme analo­gique dépend toujours d’un énorme travail sur le sens. Si les longueurs infi­nies de la recherche sont vrai­ment établies par la patience, l’hu­mi­lité, le doute, l’ex­haus­ti­vité, etc., alors la signa­ture pourra donner à juste titre l’im­pres­sion de tomber sous le sens. Dans tous mes travaux, j’ai signé des dizaines et des dizaines de ces formes savantes en prove­nance de vrais penseurs, éven­tuel­le­ment sans même connaître le domaine que je mettais ainsi en scène, comme si j’étais une espèce de démiurge de l’on­to­lo­gie, comme si j’étais un savant univer­sel, ce que je ne suis abso­lu­ment pas ; je suis autre chose : imagi­nez un gars avec une visseuse au temps des cathé­dra­les… Ce qui me revient c’est le déve­lop­pe­ment d’un outil. Dans les faits j’ai construit extrê­me­ment peu de formes nouvelles dont on pour­rait m’at­tri­buer la pater­nité et toujours avec de gros doutes. C’est le cas par exemple de ces deux quater­ni­tés de traits terri­ble­ment ambi­tieuses que j’in­tro­duis avec cette base de données : on en recon­naît ma patte en ce qu’elles sont incer­taines, poten­tielles ou encore juste plau­sibles. Elles peuvent même ne pas être… La seule façon de régler ce problème, c’est l’usage, puis le consen­sus, indis­pen­sables. Et puis d’autres penseurs vien­dront, des géants comme on en a connu, dont la puis­sance sera augmen­tée par l’ou­til antique rénové. Fin de l’aparté.

Je ne dispose à l’heure actuelle que d’une seule quater­nité de traits. Elle n’a peut-être pas encore de nom, mais est vrai­ment convain­cante. C’est la première de toutes celles qui semblent dormir sous elle, et elle est mienne, c’est mon trésor, du premier au dernier mot, même si ces huit mots, des verbes, bien anté­rieurs à la première philo­so­phie l’ac­com­pagnent constam­ment (être, agir, penser, etc.). La compa­rai­son analo­gique entre équa­tions est réflexive, c’est-à-dire que quand vous prenez une réfé­rence de votre trous­seau pour éclai­rer une nouvelle équa­tion candi­date, vous n’êtes pas à l’abri d’en apprendre en retour sur votre réfé­rence. En fait plus vous utili­sez une réfé­rence mieux vous la saisis­sez. Or, ici ma réfé­rence étant pour l’heure la seule dans son genre, mettre à l’épreuve (rude) une équa­tion candi­date comme l’est ici notre vali­da­tion va très proba­ble­ment m’en apprendre sur elle. C’est ce qui est advenu, mais je n’en suis encore qu’aux balbu­tie­ments.

L’on­to­lo­gie formelle est omni­dis­ci­pli­naire. J’ai fini par forger ce jeu de mots pour combler une lacune expres­sive de notre culture si parfai­te­ment disci­pli­née qu’elle en a oublié comment dési­gner ce qui n’est pas disci­pli­naire, appa­rem­ment parce que c’est mal. Quand on navigue dans les eaux de l’ana­lo­gie formelle on est toujours appelé vers les chemins de traverse : on pense linguis­tique et bizar­re­ment, la psycho­lo­gie ou bien la méca­nique ou encore l’en­tre­prise viennent s’en­tre­la­cer, s’em­mê­ler et peut-être même appa­raître alors sous un jour nouveau, un déve­lop­pe­ment qui nous était encore inconnu. Parfois aussi, on prend un magni­fique chemin et soudain on se retrouve avec des cham­bou­le­ments, des signa­tures contra­dic­toires ; tout d’un coup tout s’ef­fondre et toute l’on­to­lo­gie patiem­ment établie ne semble repo­ser que sur du vide.

Il vaut mieux être habi­tué à ces sensa­tions, car l’on­to­lo­gie n’est pas raison­nable, elle est imagi­na­tive, créa­trice. Pour ancrer cette affir­ma­tion, la justi­fier, je fais réfé­rence à quelqu’un qui a beau­coup pensé à cet endroit du sens, Emma­nuel Kant, quand je dis que l’on­to­lo­gie est à posté­riori, ce qui implique selon lui que d’elle peut jaillir le nouveau, contrai­re­ment à l’à priori. Si l’ana­lo­gie formelle emprunte son voca­bu­laire aux mathé­ma­tiques en dési­gnant des « équa­tions », il ne faut pas en déduire que l’ana­lo­gie est un fonc­tion­ne­ment de type mathé­ma­tique où les conclu­sions s’en­chaînent logique­ment sans aucun doute. Le flou est la mesure, il se nomme ressem­blance, analo­gie.

Ma quater­nité de traits première fonde son ossa­ture sur les nombreux travaux typo­lo­giques en psycho­lo­gie de l’inné. Les deux premiers traits sont extrê­me­ment nets, le troi­sième est parfai­te­ment inté­gré et le quatrième se dessine, mais conserve une bonne part de mystère. En ce domaine il s’agit de la même chose que la fameuse cause finale qu’A­ris­tote est venu ajou­ter à la tripli­cité anté­rieure à lui, clôtu­rant ainsi de main de maître des siècles de travaux, puisque cette quater­nité a large­ment fran­chi le consen­sus pendant les deux millé­naires et demi de son étude et de son exploi­ta­tion consciente qui ont suivi.

Pour les trois premiers traits, guidé par l’in­néité, j’ai établi une analo­gie satis­fai­sante avec les verbes de la philo­so­phie qui recèle énor­mé­ment d’in­dices pour cela. Mais pour le quatrième, c’est une autre histoire, peut-être qu’il faudrait encore mille ans de philo­so­phie, peut-être que je n’ai pas lu ou pas compris les bons auteurs ; reste que le maté­riel est rare. Je me retrouve donc presque tout nu devant ce problème, devant fonder les mots sans qu’au­cune tradi­tion, en dehors de ce qui est le moins avancé dans l’in­néité, ne vienne enté­ri­ner mes choix. Et oui, on peut trou­ver un consen­sus anté­rieur à sa recherche, quand les auteurs dési­gnent lisi­ble­ment votre objet, et/ou posté­rieur quand votre signa­ture est approu­vée par tous. Pour le quatrième trait, je dois donc être sacré­ment prudent tout en étant condamné à l’in­ven­ti­vité dans un domaine, la philo­so­phie, où je suis sans préten­tion parce que telle­ment ignare.

Et voilà où je voulais en venir. La recherche infruc­tueuse et même régres­sive (avant j’étais sûr…) m’a amené vers un chemin où chemine la pensée philo­so­phi­co­re­li­gieuse en incluant quelque chose proche de l’agapé comme élément du quatrième trait. Là où j’at­ten­dais la plus grande sévé­rité, le plus grand sérieux, voilà que voudrait inter­ve­nir en sus le bonheur suprême. De mon point de vue, c’est extrê­me­ment émou­vant, ma psycho­lo­gie est en jeu bien sûr. Et celle du monde avec…

J’ai donc pu poten­tiel­le­ment avan­cer sur quelques signa­tures encore floues, mais direc­te­ment liées au quatrième trait. Je suis en terre quasi­ment vierge et je n’ai du coup pas suffi­sam­ment de recou­pe­ment : tout ce que j’ajoute à la struc­ture des quatre traits mis en scène selon huit mots est dénué de consen­sus, fût-il anté­rieur ou posté­rieur. J’ai débou­ché sur une confu­sion, certes, mais c’était aussi la première fois que j’uti­li­sais cet outil entiè­re­ment nouveau que je viens à peine de forger. J’avais une seule de ces repré­sen­ta­tions, j’en ai désor­mais deux autres, candi­dates sérieuses, celle de la typo­lo­gie innée et celle des vali­da­tions onto­lo­giques. Je les regarde et elles ont l’air justes. Il en faudra d’autres.

Je n’ai pas encore de quoi inscrire clai­re­ment ces équa­tions. Les traits sont diffé­rents, ils changent la donne de l’équa­tion et de la repré­sen­ta­tion. Je n’ai pas pu déci­der de leur décla­ra­tion entre crochets, et je devrais vrai­sem­bla­ble­ment adap­ter la syntaxe actuelle pour elle. Je n’ai pas non plus de repré­sen­ta­tion semi-graphique dans ma boîte à outils. Or c’est crucial pour la publier.

Pour l’heure la base de données a besoin d’être remplie et quali­fiée. Certaines choses sont appa­rues avec les repré­sen­ta­tions des traits, comme la forme nouvelle que j’ai léga­li­sée en tant qu’étape de crois­sance malgré son étran­geté : [air][terre/eau] et que je pense recon­naître dans la trilo­gie [ethos][pathos/logos] à cause de sa tendance natu­relle, selon le sens retenu pour l’éthos, à deve­nir un quater­naire incom­plet : [pathos/logos/ethos/].

Évidem­ment on peut imagi­ner faire suivre ce fonc­tion­ne­ment à d’autres trini­tés qui semblent s’as­so­cier natu­rel­le­ment à cet exemple (seconde topique, triangle mimé­tique, etc.). J’aime beau­coup cette spéci­fi­cité qui tend à confir­mer ce que je pense parfois et que j’ai retrouvé très affirmé chez Lévi Strauss, qu’une trinité est une quater­nité incom­plète.

Je suis loin d’être au bout de ce qu’im­plique la notion de trait, chaque nouvelle petite touche de caté­go­ri­sa­tion/ratio­na­li­sa­tion est fragile et déli­cate. Une chose semble certaine : plus je l’ex­plique­rai, plus j’en saurai.

Je résume ici les chan­ge­ments opérés pour la vali­da­tion. J’en étais resté à :

  • 1111 = cohé­rent-net-pur-juste
  • 0000 = hété­ro­clite-flou-informe-faux

À la fin de mes diverses mises en cause, je suis parvenu à :

  • 1111 = net-formel-cohé­rent-ordonné
  • 0000 = flou-infor­mel-hété­ro­clite-désor­donné

Où :

  • [hété­ro­clite/cohé­rent] est passé de alpha à gamma sans chan­ger de nomen­cla­ture
  • [flou/net] est passé de bêta à alpha sans chan­ger de nomen­cla­ture
  • [informe/pur] est passé de gamma à bêta en deve­nant [infor­mel/formel]
  • [faux/juste] est resté en delta en deve­nant [désor­donné/ordonné]

ce qui donne :

  • alpha : [flou/net]
  • bêta : [infor­mel/formel]
  • gamma : [hété­ro­clite/cohé­rent]
  • delta : [désor­donné/ordonné]

Autant de chan­ge­ments procurent une situa­tion assez désa­gréable, mais qui reste bien sûr mini­mi­sée tant que je n’ai pas d’uti­li­sa­teur de ma base de données. Je vais devoir conver­tir les entrées déjà signées, ce qui n’est pas grand-chose à faire. Ce qui m’inquiète c’est de devoir réap­prendre, recréer autre­ment des chemins de pensée que j’avais déjà marqués. Je ne peux qu’es­pé­rer une stabi­li­sa­tion à l’usage, mais ce précé­dent reste néan­moins couteux en termes de clarté d’es­prit. Soyons clairs, la signa­ture onto­lo­gique de la vali­da­tion n’est pas impor­tante tant que les critères sont pratiques et fonc­tion­nels, ce qui est visi­ble­ment le cas ici et qui est attesté par le fait qu’il s’agit d’une décan­ta­tion lente et non onto­lo­gi­sante. Ce qui est en jeu ici, c’est la qualité de la repré­sen­ta­tion de la base de données, son ergo­no­mie : j’ai mis au point une struc­tu­ra­tion opti­mi­sée qui fait qu’une série de quatre carac­tères (0, 1 et x) donne une infor­ma­tion dense d’un coup d’œil averti. Si je renverse l’ordre des signes, je dois tout réap­prendre et je sais d’avance que je vais m’em­brouiller à plai­sir les premiers temps. Ce genre de passage néces­saire peut se faire sans trop de douleur si l’on sait que c’est défi­ni­tif. Or ici rien ne m’in­dique que je ne vais pas à nouveau tout chan­ger demain. En l’oc­cur­rence, la confu­sion dans mes critères indique que l’ordre de l’en­semble n’ap­pa­raît pas encore. La quatrième étape de vali­da­tion n’est pas encore présente dans les critères de cette même vali­da­tion. Et plus j’avance, main­te­nant que je me suis déta­ché des ques­tions concrètes, plus de choses se présentent pour encom­brer un terrain qui était assez net au départ, mais encore trop intui­tif et person­nel. J’es­père au moins, ami lecteur, si vous parve­nez à me suivre dans ces méandres, que vous aurez au moins acquis une certaine conscience de la diffi­culté de l’on­to­lo­gie formelle, qui implique parfois un sacré degré de foi dans l’axiome. Rappe­lons-nous bien que le contexte est celui de la décou­verte et que ce contexte n’a pas de proto­cole, mais quelques maximes du type « lais­sons vivre la chose », « on verra bien ». Je sais d’ex­pé­rience qu’il faut oublier ce genre de problème pour y reve­nir plus tard avec l’es­prit neuf. Si on y pense un peu, c’est une démarche qui s’ap­proche de la mystique, on attend une « illu­mi­na­tion » parfois venue de l’ex­té­rieur, au cours d’une discus­sion, une lecture, une diva­ga­tion de la pensée, tout est possible, rien n’est anti­ci­pable. En fait, la pensée dans le contexte de la recherche est un champ infini de ces travaux à l’ar­rêt, oubliés par choix, pour y reve­nir « quand ça voudra ». Le cher­cheur, lui est par nature à l’af­fut de ces infimes retours de la nuit qui illu­minent et tracent son chemin sans qu’il puisse ne rien prévoir. Ce qu’il peut faire, c’est se mettre en situa­tion de récep­ti­vité, par la marche par exemple, ou d’autres moyens.

La neuros­cience enté­rine cet état que l’usage contem­po­rain tend à dépré­cier :

Prof Rex Jung, Neuro­psy­cho­logy, Univer­sity of New Mexico.

“La créa­ti­vité est un mode de raison­ne­ment fonda­men­ta­le­ment diffé­rent de l’in­tel­li­gence. Parte­naires, deux réseaux diffé­rents dans le cerveau coopèrent pour nous permettre de raison­ner, l’un est un type de raison­ne­ment intel­li­gent et l’autre un type de raison­ne­ment créa­tif. Les deux sont extrê­me­ment impor­tants. Nous sommes très proches de comprendre comment ils fonc­tionnent. Notre théo­rie est que le réseau de l’in­tel­li­gence est plutôt à la surface du cerveau. Avec la créa­ti­vité les choses sont diffé­rentes, elle dépend prin­ci­pa­le­ment du réseau du mode par défaut. Le réseau du mode par défaut est un mode qui se trouve plutôt au milieu, à l’in­té­rieur du cerveau. Ces deux réseaux échangent en perma­nence des infor­ma­tions pour nous permettre de résoudre les problèmes posés par le monde qui nous entoure.”

J’ai extrait ce texte d’une vidéo. Je complète avec Wiki­pé­dia :

  • [réseau du mode par défaut/réseau de tâches posi­tives][raison­ne­ment][créa­tif/intel­li­gent]

Le voca­bu­laire employé n’est pas exac­te­ment satis­fai­sant d’un point de vue onto­lo­gique, mais il désigne quand même clai­re­ment son objet. La cerise sur le gâteau tient dans la loca­li­sa­tion physique des réseaux, qui est parfai­te­ment conforme à l’on­to­lo­gie formelle :

  • [réseau][inté­rieur/surface]

Ceci dit, nous sommes dans un domaine maté­riel et l’on sait que la matière peut surprendre l’on­to­lo­giste. Suit une variante plus onto­lo­gique­ment affu­tée sur ce même objet, par une autre recherche neuros­cien­ti­fique (Barbara Oakley) :

  • [mode][diffus/concen­tré][proces­sus d’ap­pren­tis­sage][le contexte/le morceau]

Il est notable que ces cher­cheurs tendent par leur discours à réha­bi­li­ter un fonc­tion­ne­ment natu­rel et dépré­cié de l’homme, le mode créa­tif. La Science contem­po­raine a tenté, disons depuis le Posi­ti­visme de jugu­ler l’ir­ra­tio­na­lité qui gouverne ce mode et donc ce mode. On est même en droit de penser que c’est devenu une obses­sion tant l’uni­ver­sité contem­po­raine est parve­nue à l’in­ter­dire depuis la petite école, abou­tis­sant à stéri­li­ser une recherche qui se contente d’ex­plo­rer systé­ma­tique­ment les nombreuses pistes ouvertes par ceux qui avaient encore cette possi­bi­lité. L’on­to­lo­gie formelle systé­ma­tise ce genre de réha­bi­li­ta­tions, mieux, elle les impose.

Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle – 4

Il y a vrai­ment des phases de l’ana­lyse, du moins des étapes que je recon­nais, qui s’ac­com­pagnent d’en­thou­siasme ou de doute. Je suis passé par le second genre hier, même si j’ai été fina­le­ment produc­tif par contre-coup.

La notion de compo­si­tion s’est révé­lée pour ce qu’elle est vrai­ment, je l’avais évacuée avec la néces­sité d’in­té­grer le carré logique qui se retrouve à la nais­sance d’autres carrés, dont le sémio­tique. Je l’ai inté­grée. Ce que fait entre autres choses le carré logique, c’est d’en­té­ri­ner et de nommer les oppo­si­tions logiques à l’in­té­rieur de du contexte restreint de la tétrade. C’est donc limité, puisque nous savons que la tétrade n’est pas le sommet de l’on­to­lo­gie formelle et que donc, que le forma­lisme des oppo­si­tions logiques devrait être poussé à l’oc­tade, à l’hexa­dé­cade, etc., et là c’est une autre paire de manches.

Dans l’état précé­dent de mon analyse, je consi­dé­rais ces formes comme régu­lières, mais non pures, je les avais nommées compo­sites, mot qui était devenu ambigu, puisqu’il y avait des formes compo­sites irré­gu­lières. Là on coupe un peu les cheveux en quatre, mais j’en suis là, d’où le côté dépri­mant. La ques­tion qui surnage à tout ça découle de l’in­for­ma­tion supplé­men­taire que j’ai bien sûr enco­dée dans la base : les oppo­si­tions logiques sont-elles formel­le­ment pures ou non ? Ce n’est pas le cas selon mes critères, et en plus mon impres­sion est qu’elles ont assez peu d’in­té­rêt onto­lo­gique, mais je sais que mon avis est très limité, et que, quoiqu’il en soit, leur enco­dage est utile, voire précieux dans certains cas. En fait, ce qui a tran­ché ma déci­sion c’est le besoin de préci­sion de l’in­for­ma­tion mémo­ri­sée dans la base qui fait que je les consi­dère désor­mais comme formel­le­ment valides. Restent en suspens les oppo­si­tions logiques des formes supé­rieures à la tétrade, qui peuvent sans soucis suivre cette logique, mais dont l’étude systé­ma­tique est très loin d’être faite, voire loin d’être tout simple­ment faisable en l’état de nos connais­sances. L’ar­bo­res­cence onto­lo­gique est une sacrée gageure.

J’ai fait une chose pas trop top en créant une entité plus ou moins fourre-tout pour ces cas de figure, dans laquelle j’ai ajouté l’en­co­dage des traits, puisqu’une équa­tion ne pas être en même temps un trait et une oppo­si­tion logique. Et comme un fourre-tout est atti­rant pour ranger ses inclas­sables, j’ai aussi entré un codage diverses inter­pré­ta­tions des traits. Je suis persuadé que l’ave­nir me donnera tort, mais ce n’est pas drama­tique, on verra à ce moment-là, puisqu’en sachant comment j’avais tort, alors j’au­rais avancé sur la ques­tion.

J’ai aussi ajouté une entité des carac­tères pour enco­der les deux infor­ma­tions cumu­lables à voca­tion assez rares que j’avais isolées : l’uni­ver­sa­lité et la tendance. J’ai copié-collé la logique de la vali­da­tion avec des zéros et des uns, comme ça, c’est ouvert à d’autres besoins simi­laires qui pour­raient jaillir :

  • ‘00’ signi­fie régio­nal et statique. C’est de loin le plus grand nombre de cas ;
  • ‘10’ signi­fie géné­ral et statique ;
  • ‘01’ signi­fie régio­nal et chan­geant ;
  • ‘11’ signi­fie géné­ral et chan­geant.

Vous voyez, on en parle et ça arrive. Je viens de rele­ver un cas qui entre dans les carac­tères, c’est quand une dualité est basée non pas sur la complé­men­ta­rité, mais sur la néga­tion. Par exemple [altruisme/égoïsme] sont en complé­men­ta­rité, mais [amour/haine] sont en néga­tion. Je l’ai retrouvé en voulant insé­rer [dérai­son/raison] que la Philo­so­phie utilise discrè­te­ment pour recou­vrir [sagesse/raison]. Il y a des tas de cas expli­cites où un mot est juste nié dans son pôle contraire [théiste/athée] et d’autres ou le carac­tère sera plus subtil à attri­buer. Par exemple [noir/blanc] peut être vu comme néga­tion, comme [absence/présence], mais pas [ombre/lumière]. Ce carac­tère indique un certain mani­chéisme qui à la fois appar­tient et n’ap­par­tient pas à l’on­to­lo­gie formelle. C’est très inté­res­sant, ça nous ramène au côté [flou/net], [indis­tinct/tran­ché], [analo­gique/digi­tal] du trait alpha. C’est ancien dans mes pensées, mais tout neuf dans l’ana­lyse, pour le moment je ne vais marquer que l’ex­pli­cite et c’est peut-être le mieux qu’il y ait à faire.

J’ai ajouté un groupe d’équa­tions. C’est une notion assez libre et lâche que j’au­rais dû commen­cer par mettre dès le début. Le groupe est un clas­sique qui marche toujours quand il commence à y avoir du monde dans une liste. Il n’y a pas d’apriori analy­tique, sinon que des choses se regroupent natu­rel­le­ment entre

elles. Parfois c’est l’au­teur, parfois le domaine, parfois d’autres affi­ni­tés vont appa­raître. Cela anti­cipe sans les conte­nir ces deux notions ulté­rieures de la genèse plus détaillée que sont le domaine, l’au­teur plus d’autre chose, mais cela ne les circons­crit pas. L’uni­cité de l’équa­tion est basée sur ce champ en plus de l’équa­tion à propre­ment parler. Ainsi sont gérés les cas plutôt rares, mais incon­tour­nables, où plusieurs sources s’ap­puient sur des équa­tions iden­tiques. J’aime bien le groupe parce qu’il va me permettre de faire une protec­tion globale sur l’en­semble des équa­tions qu’il contient : gain de fiabi­lité appré­ciable.

C’est un moment amusant de cette analyse, parce que l’on joue tout près de l’er­reur idéa­liste, c’est un peu comme si le concept contenu dans l’équa­tion préexis­tait à sa genèse dans le monde des pensées. Ce n’est pas le cas et pour­tant ça semble vrai­ment l’être. La tension entre onto­lo­gie géné­rale et régio­nale doit nous le rappe­ler, ce que désigne l’équa­tion géné­rale précède l’objet qu’est une équa­tion, mais l’objet précède toujours le sujet qui l’étu­die. Les équa­tions sont à prendre selon ce sens, comme des objets et non des idées… C’est de la haute philo­so­phie et je ne suis pas certain d’être bien clair là-dessus, pour vous comme pour moi. Mais j’ai confiance dans l’on­to­lo­gie formelle. Flou de rigueur, donc, pour cette notion de groupe fina­le­ment assez oppor­tu­niste, mais très pratique, comme elle l’est souvent dans d’autres analyses.

J’ai pu clas­si­fier les deux tiers de mes équa­tions selon le grou­page, c’est très posi­tif. Cela me donne un cadre pour tout ce que j’ai encore à saisir. Plus je cherche à préci­ser ce que j’ai déjà entré, plus les équa­tions candi­dates se bous­culent au portillon… Je me retiens d’en entrer avant d’avoir quelque chose de stable. Pour le moment les équa­tions peuvent être dupliquées entre deux groupes, ce qui entre dans les besoins élémen­taires.

Beau­coup de choses sont simpli­fiées, j’ai pu entrer très complè­te­ment un clas­sique compliqué tiré des cours de Philo­so­phie en termi­nale et qui me tenait à beau­coup à cœur : [singu­lier/parti­cu­lier/géné­ral/univer­sel]. Ce qui est super, c’est que ces mots sont fréquem­ment utili­sés par paires et que c’était une plaie à clas­ser avant que je ne struc­ture cette histoire des oppo­si­tions logiques, pas si inutiles du coup. Pour la bonne bouche :

  • contra­dic­toires => [singu­lier/univer­sel] et [parti­cu­lier/géné­ral]
  • contraires => [singu­lier/parti­cu­lier]
  • subcon­traires => [géné­ral/univer­sel]
  • subal­ternes => [parti­cu­lier/univer­sel] et [singu­lier/géné­ral]

Si ça ne vous parle pas, c’est juste normal, je le fais parce que j’ai le moyen de le faire sans aucune possi­bi­lité d’er­reur, du moins tant que la tétrade est valide, c’est le prin­cipe même de la logique des oppo­sés, qui est correcte pour toute tétrade. Je l’ap­proche d’une autre tétrade dont j’ai égaré la source pour épau­ler cette vali­da­tion et aussi pour éclai­rer l’équa­tion :

  • [singu­lier/parti­cu­lier/géné­ral/univer­sel]
  • [un/plusieurs/beau­coup/tous].

Je me suis permis un trait alpha peut-être auda­cieux, mais telle­ment satis­fai­sant :

  • [indi­vi­duel/collec­tif]

L’al­pha peut chan­ger et le bêta est encore invi­sible pour moi.

Je vais lais­ser dormir tout cela ce week-end. Si tout se tient, j’ap­plique­rai l’ap­pa­reil géné­tique, ça ne devrait pas être compliqué. Je devrais travailler sur l’er­go­no­mie, mais je pense que je saisi­rai du neuf assez rapi­de­ment.

Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle – 3

Je dois dire que le texte précé­dent m’a un peu effaré et rendu confus. J’en suis revenu à la honte d’écrire si libre­ment. Du coup j’ai là encore décidé de réécrire le premier texte avec l’état avancé de la recherche, d’en­le­ver les idées qui ne parlent pas de la base de données et d’en faire des unités sépa­rées, etc. Retour case départ en somme. Ça, c’était avant la marche.

Ces textes sont des recherches en eux même et je les fais autant pour moi que pour le lecteur. Nous sommes sur un site à onto­lo­gie qui se fonde sur le yin/yang. Je suis entre deux tendances conflic­tuelles chez moi de ce type univer­sel et je dois trou­ver ce tao, mon tao. Pour cela je vais balan­cer entre les deux tendances et d’abord invo­lon­tai­re­ment renver­ser à l’ex­cès cet espèce de contrainte unila­té­rale à la ratio­na­lité que j’ai reçue dans l’en­fance. Quand je dis « je vais », ça ne signi­fie pas que j’ai décidé de, ça veut dire que c’est ce qui va arri­ver en persis­tant avec cette expé­rience, c’est ce qui arrive déjà très fort. Et je sais je fini­rai par obte­nir une sorte d’au­to­lé­gi­ti­ma­tion, de séré­nité et de force entre ces deux tensions polaires, sans en renier l’une ou l’autre, surtout pas, c’est le B.A. ba quand même ! Il faudra beau­coup de textes bordé­liques et de retour à l’au­to­dé­pré­cia­tion, mais là j’au­rai conquis mon style. Sachez que (je me parle aussi) c’est la seule solu­tion pour moi, je le sais parce que je connais certaines choses de moi-même. Et se connaître, c’est avant tout savoir là où on est mauvais.

Aparté. À mes débuts en program­ma­tion ça faisait bien dans mon domaine de se dire analyste-program­meur, c’est ce que je disais que j’étais. J’étais à l’ouest. J’ai compris au bout de plusieurs années que j’étais un horrible analyste et un très bon program­meur, dans mon style bien sûr ! Toute mon acti­vité s’est éclai­rée grâce à cet accès de modes­tie et j’ai compris pourquoi je faisais tous ces outils, c’était pour me simpli­fier l’ana­lyse où je suis si pitoyable : ils me permettent de chan­ger d’avis tout le temps en mini­mi­sant les consé­quences sur le déve­lop­pe­ment, dans ce domaine qui n’est pas le mien, trop ration­nel pour moi.

Il y a une chose, dont je suis certain, mais qui pour­tant peine à m’in­fluen­cer, c’est que mon lecteur type est comme moi par rapport à la ratio­na­lité. La typo­lo­gie alpha du type psycho­lo­gique inné [irra­tion­nel/ration­nel], celle que l’on recon­naît avec [négligé/strict] est cohé­rente avec ce que je citais hier, le [contexte de la science][décou­verte/justi­fi­ca­tion]. Oui vous compre­nez bien ce que j’écris, tout ça, c’est alpha, c’est le même sens vu sous plusieurs angles. Je suis selon alpha : négligé, irra­tion­nel et mon contexte natu­rel est celui de la décou­verte. Je sais par prin­cipe que les gens qui sont comme moi aime­ront se bala­der dans des textes décou­sus et les autres détes­te­ront. Atten­tion, je sché­ma­tise ici, la typo­lo­gie innée est un des sujets maîtres sur lequel je revien­drai longue­ment. Et je sais autre chose, par prin­cipe encore, que l’on­to­lo­gie est un domaine de type irra­tion­nel, même si tout mon effort consiste à la ratio­na­li­ser. L’on­to­lo­gie est floue, elle fonc­tionne par analo­gie, par ressem­blance. Ceci signi­fie une seconde fois que mon lecteur type devrait être irra­tion­nel, comme moi et que donc un mode d’ex­pres­sion irra­tion­nel, synchro­nique est adapté à mon travail…

C’est compliqué, hein ? Mais peut-être que c’est juste normal que ce soit compliqué, du moins d’après l’on­to­lo­gie formelle qui pose [complexe/simple]. Le monde est complexe et la ratio­na­lité est simpli­fi­ca­trice par nature. Toute l’os­sa­ture de l’his­toire de la philo­so­phie et donc de notre époque est l’his­toire de la victoire du trait alpha-yang, rappe­lez-vous [mythos/logos] qui se résume dans le combat antique [sophistes/philo­sophes], notoi­re­ment remporté par les seconds, au mépris des premiers. Toute la folie de ce combat anti­tao, puisqu’à volonté hégé­mo­nique, se retrouve dans mon propre combat d’ex­pres­sion de l’in­di­cible onto­lo­gie. Si je résume, je suis du mauvais côté du mur pour être natu­rel­le­ment irra­tion­nel et parce que ma recherche est natu­rel­le­ment irra­tion­nelle. Du mauvais côté du mur signi­fie : ridi­cule, n’im­porte quoi, ça ne tient pas debout. Ce n’est pas rien de n’être rien…

J’ai toujours su que j’étais devant une muraille prodi­gieuse, que je n’ai jamais su mieux résu­mer que par « pour comprendre, il faut avoir compris ». Pour avoir compris, c’est en soi même que doit se passer quelque chose et là je ne peux rien faire, sinon lancer des appels : il faut qu’un « possible » s’ébranle en vous. Peut-être que demain des livres de sciences sauront faire pour l’on­to­lo­gie formelle ce qui n’est pas à ma portée, mais les choses doivent se produire selon un ordre. Et avant l’ordre, le désordre [désordre/ordre], avant le fruit la pousse, etc.

Bien je reviens à mon fil, l’ana­lyse de l’on­to­lo­gie formelle dans l’objec­tif d’en faire une base de données. Je n’ai pas résolu tous les problèmes. Je n’ai décrit pour le moment qu’une seule entité de cinq champs et j’ai un certain nombre de choses à enco­der dans cette analyse, qui résistent à mes faibles capa­ci­tés analy­tiques. C’est clas­sique. Je vais enté­ri­ner des choses impor­tantes de façon bancale en sachant qu’elles le sont, mais sans savoir trop comment ou pourquoi. Je fais confiance dans la décan­ta­tion qui trouve son aspect heuris­tique de la dérive : je vais juste essayer de la cana­li­ser au niveau de la ruse.

Voyons déjà ce qui est bien ! L’équa­tion est simple complète et stabi­li­sée, j’en suis extrê­me­ment content. C’est une puis­sante source de cohé­sion et un énorme souci en moins, avec des avan­tages colla­té­raux impré­vus. Tous les signes d’une bonne analyse. Je l’ai vu dans certaines situa­tions, elle doit comprendre une dimen­sion récur­sive, c’est-à-dire de profon­deur que mes codes actuels de lecture ne prennent pas encore en compte. En clair, il peut y avoir des crochets entre les crochets, comme dans l’exemple typique de la rota­tion ou il est légi­time d’écrire [tao] [yin/yang] devient par rota­tion [tao/[yin/yang]]. Il y a un autre problème en vue, c’est que certaines équa­tions compo­sites, liées aux traits, semblent « avoir envie » de s’écrire non pas selon le sens que j’ai pris de l’apho­risme, mais dans le sens inverse, ce qui donne­rait non plus « le tao va du yin au yang », mais quelque chose comme « le yin yang donne le tao », ce qui nous ramène à une certaine vision guéno­nienne, mais c’est une autre histoire. La forma­li­sa­tion est une ratio­na­li­sa­tion et donc une simpli­fi­ca­tion. On ne peut pas se passer de ça, mais on doit rester conscient des limites que cela impose. La formule n’est pas le prin­cipe, elle sert le prin­cipe dans un cadre restreint destiné à contrô­ler le mieux possible au moins une partie des choses du chaos. Quand j’ai repré­senté les équa­tions de façon semi-graphique, comme on le voit dans l’état anté­rieur de mon site, j’ai appris des choses à cause de la repré­sen­ta­tion, en parti­cu­lier cette histoire de rota­tion : la repré­sen­ta­tion a montré sa perti­nence en m’of­frant un cadeau. Mais j’ai pu remarquer que des fois elle pouvait m’em­pê­cher de penser, elle deve­nait une source de préjugé. Il faut vrai­ment être à la fois confiant dans la simpli­fi­ca­tion ration­nelle et méfiant dans le carcan qui l’ac­com­pagne obli­ga­toi­re­ment. Nous n’al­lons pas commettre ici l’er­reur de l’idéa­lisme plato­ni­cien, qui est de penser que les idées sont là avant le réel, ce qui permet à une civi­li­sa­tion entière, une fois qu’elle a ratio­na­lisé, d’im­po­ser au réel des choses qui ne s’y trouvent pas. Un arbre est un être vivant, on ne peut pas le réduire à du bois de char­pente ou à du combus­tible.

J’ai l’ha­bi­tude de créer des langages, c’est une de mes marottes ! Je sais d’ex­pé­rience que ces construc­tions de l’es­prit ont des manies à défaillir pour ce qui semble des bricoles. Ce ne sont pas des bricoles, ce sont échauf­fe­ments qui se produisent à la marge de l’ana­lyse. Si parfois on veut les prendre en compte, cela peut deve­nir très dépri­mant : tout était faux, tout est à revoir ! Oui, c’est ça mon métier, pourquoi est-ce que j’adore ça ? Ceci pour dire que mon format d’équa­tion est forcé­ment incom­plet, et que peut-être même il va tomber demain, du moins je ne dois jamais me le cacher. Tant mieux, cela voudra dire que l’on­to­lo­gie formelle aura fran­chi un nouveau cap. Et puis c’est le destin de toutes les sciences, n’est-ce pas ?

Ce qui va bien dans mon analyse et qui est tout nouveau, c’est la vali­da­tion. J’ai buté là-dessus depuis le début. Je n’avais que le quatrième critère, la signa­ture et je devais faire des textes et des textes pour dire ce qui tient dans ce qui ressemble vrai­ment à une quater­nité cohé­rente, pure et signée, même si au niveau de la netteté ce n’est pas top. J’ai tendance à la repré­sen­ter comme ceci :

  • 1011 [« vali­da­tion d’une équa­tion onto­lo­gique »] [cohé­rente/nette/pure/signée].

Bon, celle-là, je ne vais pas encore pouvoir la cocher comme certaine. C’est trop neuf, on va voir comment elle tient la dérive : la pratique avant la théo­rie.

Ce qui est remarquable dans cette quater­nité, c’est qu’elle prend forme d’un ouro­bo­ros, le serpent qui se mord la queue : une quater­nité onto­lo­gique sert à défi­nir l’on­to­lo­gie des quater­ni­tés onto­lo­giques. Cette quater­nité se décrit elle-même. Je me répète, mais c’est telle­ment impor­tant, ce genre de circons­tance est un marqueur clé d’une certaine profon­deur de la pensée, profon­deur omni­pré­sente dans toute la philo­so­phie, qui tient là sa grande répu­ta­tion de diffi­culté, puisqu’elle se retrouve constam­ment dans cet état d’es­prit très spécial.

J’ai de la diffi­culté à expri­mer tout ce que repré­sente cette quater­nité pour moi, pour ma recherche. Au préa­lable je montrais des listes d’équa­tions bien formées seule­ment selon la jolie repré­sen­ta­tion semi-graphique, sans juge­ment autre qu’é­ven­tuel­le­ment en commen­taire. Toutes étaient suppo­sées justes dès lors que je les affi­chais, je m’étais inter­dit de placer des équa­tions fausses, sauf à mettre une marque d’ap­proxi­ma­tion bien visible, voire peinte en rouge. Mais cela me condui­sait à repré­sen­ter des choses pas néces­sai­re­ment judi­cieuses ou à omettre des choses impor­tantes. Ce que montrait le site jusqu’a­lors était certes extra­or­di­naire, mais présen­tait cette carac­té­ris­tique de flou qui ne pouvait pas échap­per à l’œil averti. L’in­cer­ti­tude est le fait onto­lo­gique, mais elle est aussi la pire enne­mie de sa ratio­na­li­sa­tion. Désor­mais quand je saisis une vali­da­tion je peux enco­der d’un geste rapide et sûr tout un ensemble de situa­tions extrê­me­ment précises pour quali­fier ces trésors de la pensée humaine. Et fina­le­ment, comme critère de recherche dans une table, c’est du nanan. C’est un grand moment de ma recherche.

Quand on a remporté une victoire, on la fête et on passe à la suite. Donc ça, c’est fait pour ce contexte et on revient à nos moutons.

Je vais dépol­luer la table des formes, qui devien­dra donc auto­ma­tique, puisque l’in­for­ma­tion est conte­nue dans l’équa­tion. Dans cette table j’avais mis la notion capi­tale de traits, je vais la mettre ailleurs. La ques­tion est quel ailleurs ? J’ai la notion de « tendance » à enco­der qui est comme les traits encore un autre monde, j’ai la notion de parti­cu­la­risme, géné­ra­li­sa­tion que j’ai annon­cée avec les si vastes consé­quences de l’er­reur idéa­liste, et quoi encore ? Oui, la notion de la multi­pli­cité de repré­sen­ta­tion de concepts uniques, comme celle des quatre éléments, qui parait impos­sible à géné­ra­li­ser, mais qui paraît parfois indis­pen­sable, ne serait-ce que pour regrou­per ensemble les pièces qu’ac­com­pagnent géné­ra­le­ment une pensée touf­fue, avec ses traits, ses quater­ni­tés, etc. Et bien sûr tout l’ap­pa­reil de la genèse disci­pli­naire par auteur, que je distingue du signa­taire. J’ou­bliais, il y a une chose impor­tante à enco­der, c’est la nature géné­rale ou régio­nale de l’équa­tion. Dans la géné­rale, les mots sont des mnémo­niques, dans l’autre ils sont des concepts précis.

La struc­ture ne va pas être parfaite, mais ça marchera au coup par coup et ça restera vivant, je veux dire mutable.

Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle – 2

Hier j’ai relu le texte que vous venez peut-être de lire. J’ai enlevé quelques fautes, j’ai changé quelques rares tour­nures, mais je n’ai pas touché au sens du texte… Et ce n’est pas faute d’en avoir eu l’oc­ca­sion. J’ai pris une grande déci­sion rédac­tion­nelle géné­rique, je vais essayer de m’y tenir. Mon style d’écri­ture ce n’est pas que de la litté­ra­ture, c’est aussi du fonc­tion­ne­ment. Il faudra en passer par Feye­ra­bend pour savoir vrai­ment de quoi je parle. Il y a un énorme combat derrière tout cela, qui n’est pas juste le mien, qui est civi­li­sa­tion­nel.

Je pense beau­coup en parlant. C’est mon type inné qui veut ça et pas une éduca­tion. Parler, ça se fait avec des gens. Or je n’ai pas de gens à qui parler, donc j’écris, c’est un succé­dané pour moi, mais ce n’est pas sans inté­rêt, évidem­ment. Quand j’écris, je réflé­chis un peu diffé­rem­ment que quand je parle, et puis personne ne vient soit me pertur­ber, soi me redi­ri­ger là où je ne serai pas allé sinon. Mais je réflé­chis quand même et du coup la pensée que j’ins­cris change au fur et à mesure. C’est comme ça. Tout le monde ne fonc­tionne pas de cette manière. Rete­nons que tous les modes d’être sont utiles et que c’est bien mieux de connaître le sien, plutôt qu’es­sayer de se confor­mer à l’im­pres­sion géné­rale de ce que devrait être le fonc­tion­ne­ment parfait. Oui, c’est à moi que je fais la leçon, j’ai beau savoir tout ça depuis long­temps, certaines croyances infé­rio­ri­santes demeurent.

J’étais ce matin devant un dilemme : soit je réécris les parties qui ont changé depuis hier, comme si je savais déjà tout, comme un scien­ti­fique qui a un plan et qui va droit au but, c’est ce que j’au­rais fait avant ; soit j’uti­lise les circons­tances pour faire diffé­rentes choses plutôt hors sujet. J’ai déjà choisi de façon géné­rique de lais­ser libre cours à mon style au sens large du terme, mais voilà, je me confronte aux consé­quences d’un tel choix et je dois les assu­mer, même si cela me dévie de ma route. En tout cas, voici ce qui me conforte dans cette direc­tion : j’ai pris plai­sir à me relire jusqu’au bout, ce qui est aussi génial que rare et je sais perti­nem­ment que quand je retouche trop un texte je le rends pénible à lire. Affron­tons donc en espé­rant garder le lecteur sur le fil où je veux l’em­me­ner.

Faisons un tout petit peu d’épis­té­mo­lo­gie. Dans ‘Contre la métho­de’ Feye­ra­bend nous rappelle les deux contextes de la science, celui de la décou­verte et celui de la justi­fi­ca­tion et c’est exac­te­ment l’ou­til qu’il nous faut ici. Dans la décou­verte on cherche à dire ‘Oui’ à quelque chose de neuf, on accepte même des défauts dans la chose construite, parce qu’elle est en construc­tion, évidem­ment. La justi­fi­ca­tion est forcé­ment très diffé­rente. D’abord elle est seconde, on a admis la décou­verte, on l’a plus ou moins circons­crite et les choses n’évo­luent plus, ne doivent plus évoluer. Ce qu’on cherche, c’est préci­sé­ment l’ab­sence de défauts, l’ab­sence de ‘Non’ dans l’ex­pli­ca­tion du phéno­mène mis à nu.

  • [contextes de la science][décou­verte/justi­fi­ca­tion] 1101
  • [présence de ‘Oui’/absence de ‘Non’] 1101

Ces signa­tures sont compo­sées puisque les duali­tés qu’on étudie ici sont du domaine de l’in­tel­lect seul, donc avec le trait beta yang. C’est le même posi­tion­ne­ment analo­gique que pour [sagesse/raison] ou encore [eau/feu]. Et c’est là où je voulais en venir, c’est là encore le même posi­tion­ne­ment que le [mythos/logos] de l’ori­gine onto­lo­gique de la philo­so­phie, qui nous amène à [racon­ter/raison­ner]. Et oui, je raconte ! C’est ça mon style ! Et oui, c’est légi­time, c’est le contexte dans lequel je baigne natu­rel­le­ment, patho­lo­gique­ment honteux de lui alors que je sais parfai­te­ment que c’est à tort.

Rappro­chons un autre jeu de dualité de notre ensemble : [paral­lèle/sériel], [synchro­nie/diachro­nie], que je classe en alpha 1111. Fonc­tion­ner en paral­lèle, ou encore en synchro­nie c’est tendre à tout prendre en compte simul­ta­né­ment. Trans­posé au champ focal de l’œil c’est la vision péri­phé­rique. Ça caté­go­rise bien ce que je fais natu­rel­le­ment, je me balade sans carte, c’est le paysage qui dirige mes pas, je suis irra­tion­nel. Fonc­tion­ner en mode sériel, ou diachro­nique, c’est prendre les choses l’une à la suite de l’autre, dans une visée qui permet seule l’ex­haus­ti­vité, qui est la vision centrale selon le champ focal de l’œil. Le fait est que dans mon texte, je fais plusieurs choses à la fois, j’ex­plique mon compor­te­ment en faisant un peu de psycho­lo­gie, je vous montre ce que c’est que de faire de l’on­to­lo­gie formelle, j’ex­pose la largeur de mon champ analo­gique, je réflé­chis à mon analyse courante en modi­fiant des normes vielles de moins d’un jour, j’uti­lise des concepts nouveaux sans encore le mention­ner, j’ex­plique ce que je fais, etc. On est loin du gars qui dit je vais expliquer ma théo­rie de ‘A’ jusqu’à ‘Z’. Cela présume qu’il n’y aura jamais d’ex­haus­ti­vité de ma part sur le sujet, que je me répè­te­rai plus ou moins, que je me contre­di­rai parfois… Quel style ! J’au­rais tant aimé écrire ce bouquin où il y a tout et dire voilà ça-y est, ça, c’est-fait ! Merdre et corne­gi­douille, je vais y passer le restant de mes jours !

Bon, c’est pas mal, je revien­drai sur cette histoire de style pour l’élar­gir à autre chose que mes problèmes psy. Je l’ai dit au début, ma petite histoire est le micro­cosme de la grande. C’est ça l’on­to­lo­gie formelle, ça marche pour tout. On y revien­dra, reve­nons à notre analyse et profi­tons pour faire encore de l’on­to­lo­gie formelle, comment faire et ne pas faire.

Hier j’avais cinq critères pour vali­der mes équa­tions, aujourd’­hui je n’en ai plus que quatre. L’oc­ca­sion est trop belle pour ne pas montrer ce que n’est pas l’on­to­lo­gie formelle : un guide de la recherche. Allons-y : depuis 25 années j’es­saye de trou­ver des équa­tions valides et je rame à comprendre comment les vali­der. Je n’ai commencé à y parve­nir que dans cette analyse récente, et c’est ce concept que j’af­fine ‘en direct’ ici. J’ai trouvé des critères qui me semblaient corrects, ils reve­naient tout le temps, je les ai essayés est appa­rem­ment, ils marchent. Quand je vois que quelque chose « marche », c’est comme un Graal pour moi : la nature me dit qu’elle est d’ac­cord avec mes construc­tions, c’est un encou­ra­ge­ment à conti­nuer, comme disait Héra­clite, de « soule­ver les voiles d’Isis ».

Il faut bien comprendre qu’à ce stade-là, je n’ai pas utilisé le forma­lisme onto­lo­gique, je m’y suis refusé, ce n’est pas encore le moment. Le forma­lisme onto­lo­gique est un préjugé qui pour­rait influen­cer ma naïveté devant le phéno­mène qui m’in­té­resse. J’en connais qui appellent ça ‘le mental’, on vient impo­ser une struc­ture à quelque chose et du coup on passe à côté de l’es­sen­tiel. Ça fait bizarre, non ? Je vante un outil, mais je ne m’en sers pas pour mes propres pensées. Avec l’on­to­lo­gie formelle je ne prône aucun chan­ge­ment dans les us et coutumes des cher­cheurs. L’ab­sence de préjugé sur leur sujet est leur plus grande fortune, je ne vais pas tenter de leur en impo­ser une de plus, ils sont déjà trop bien servis.

Donc j’ai cinq critères qui semblent bien encer­cler de façon pratique la ques­tion de la vali­dité de l’équa­tion, qu’elle soit ou non forma­li­sée onto­lo­gique­ment, n’in­ter­vient pas direc­te­ment. J’ai d’ailleurs codé ma vali­da­tion pour qu’elle puisse encore dispo­ser d’autres critères éven­tuels, mon ensemble est ou n’est pas clos, je l’ignore et je ne veux abso­lu­ment pas, consciem­ment, postu­ler une chose qui pertur­be­rait mon obser­va­tion de la nature des choses.

Par contre je suis un outilliste, l’er­go­no­mie est centrale pour chacun de mes travaux de codage. C’est en me regar­dant utili­ser l’ou­til pour la vali­da­tion des équa­tions que ma réac­tion m’in­forme sur sa qualité. Je constate que je mélange constam­ment les critères 3 et 4 et que je dois donc toujours reve­nir à la défi­ni­tion, ça cloche, ce n’est pas assez natu­rel. J’ai essayé de les inter­chan­ger, c’est pareil. Ça montre bien que mon ordre d’ap­pa­ri­tion n’est pas si limpide. Si j’ai des diffi­cul­tés à faire fonc­tion­ner mon outil, je sais que ce sera pire pour mes utili­sa­teurs. Autre chose, je sais que l’œil humain est apte à perce­voir rapi­de­ment au maxi­mum des groupes de quatre objets. Au-delà, il lui faut du temps. Donc, si je pouvais réduire à quatre, j’y gagne­rais. Peut-être que l’er­go­no­mie me ramène indi­rec­te­ment à l’on­to­lo­gie, mais ce n’est pas la ques­tion, je ne m’in­té­resse toujours pas au forma­lisme de mes critères.

Procé­dons. Il y a un critère qui ne me paraît pas très impor­tant depuis qu’il est là, c’est la complé­tude. Déjà on voit tout de suite s’il manque des mots dans l’équa­tion, c’est une infor­ma­tion que l’on peut même calcu­ler par code, ce qui la rend diffé­rente des autres qui ont vrai­ment affaire à une portion du sens. Oui, mais cette infor­ma­tion est de nature à inva­li­der une équa­tion, elle doit être présente. Ne peut-elle être consi­dé­rée comme un problème avec la pureté du forma­lisme ? En effet, ça semble correct, une équa­tion à trou n’est pas pure­ment formelle. Mais dans ce cas est-elle son contraire, c’est-à-dire en l’état de mes assi­gna­tions, est-elle compo­sée ? Non, c’est faux. Je vous passe les chemi­ne­ments, la solu­tion, c’est de chan­ger le mot qui donne le contraire de pur. Ce n’est pas compo­sée, c’est autre chose, je n’ai pas encore ce mot, c’est en suspens. Ce qui m’im­porte vrai­ment c’est que l’équa­tion fran­chisse ou non le cap de la pureté et c’est tout. J’élar­gis le champ de la non-pureté à l’in­com­plé­tude et voilà tout, pour le moment du moins. J’ai fait ça dans mon code, en plus j’ai changé les valeurs d’af­fi­chage pour donner des ‘0’ et des ‘1’, mettant un ‘x’ si c’est indé­ter­miné. Là, je dois dire que ça va mieux, c’est même pas mal du tout. J’ai mis dans mes défi­ni­tions plusieurs mots qui servent à quelque chose, mais je vois que la vraie décan­ta­tion dans l’état actuel des choses tient dans seule­ment quatre mots binaires :

  • cohé­rence
  • netteté
  • pureté
  • justesse.

L’ef­fort est beau, soyons fous, faisons de l’on­to­lo­gie sur cette forme. Est-elle cohé­rente ? Oui, quand même. Le sens est-il net ? C’est pas mal, je n’ai aucune piste, mais ça peut sans doute mieux faire, le trouble commence là. La grande ques­tion suit : y a-t-il forma­lisme pur ? Il y typique­ment a deux approches complé­men­taires pour répondre à ça. La bonne et la rapide. La rapide, c’est trou­ver une forme très simi­laire dans son trous­seau. Des fois ça marche, ce n’est pas néces­sai­re­ment le cas ici. Donc il faut creu­ser : les quatre critères couvrent-ils l’en­semble du problème ? Je ne peux rien dire d’autre que ‘on dirait bien’, ce qui est déjà pas mal. Les critères se recoupent-ils, sont-ils redon­dants par endroit ? Même genre de réponse ‘on dirait bien que non’. Quant à la signa­ture, je ne peux que dire que c’est pas mal, on serait presque tenté de la compa­rer posi­ti­ve­ment aux quatre causes [maté­rielle/formelle/effi­ciente/finale]. Un argu­ment de plus en faveur de la signa­ture m’est venu en réflé­chis­sant à autre chose, les deux premiers critères pour­raient bien corres­pondre à un trait alpha du style ‘sen­tir’ et les deux autres ‘cal­cu­ler’ ([sentir/calcu­ler]), ça c’est inté­res­sant, ça donne du poids à l’idée et ça permet de perce­voir aussi qu’un trait beta se profile peut-être. J’en suis là de mes argu­ments, je n’ai pas signé là de nouvelle quater­nité, ou alors de l’ex­pé­ri­men­tale, il n’y a pas de certi­tude. Cela dit bien ce qu’est le travail de recherche onto­lo­gique formelle : « cent fois sur le métier remet ton ouvrage ». Avec les mois et les années d’autres mots plus justes vont se décan­ter et petit à petit cette liste de mots va proba­ble­ment deve­nir une équa­tion onto­lo­gique digne de ce nom, mais pour le moment je ne peux pas l’af­fir­mer, et c’est sans impor­tance, la caté­go­ri­sa­tion est là, elle marche et elle se teste toute seule.

Pour l’exemple que j’ai saisi au vol dans sa construc­tion, nous n’avons pas exac­te­ment de certi­tude, mais nous avons quand même quelques encou­ra­ge­ments. Et c’est là que l’on­to­lo­gie est tout à fait utile, elle est un juge impar­tial de la qualité des travaux des hommes. Quand un penseur a dépensé un temps infini sur son objet et qu’il termine son livre majeur sur une série de quatre mots, avec même parfois les deux traits, affir­mant que ces mots à eux seuls circon­cisent le sujet entier de son œuvre, qu’ils caté­go­risent d’après une profonde décan­ta­tion de sa pensée, l’on­to­lo­gie formelle est là pour lui dire : oui, ça colle. C’est Isis elle-même qui répond au cher­cheur.

L’on­to­lo­gie formelle, même si elle peut y prétendre, n’est pas néces­sai­re­ment un guide assuré pour la décou­verte, mais par contre elle est une vali­da­tion après coup d’un inté­rêt abso­lu­ment déme­suré pour nous terriens du XXIe, qui détour­nons d’elle notre regard avec une si grande constance.

Cette analyse n’est pas termi­née. Pour l’heure j’ai plutôt réduit les préten­tions de publi­ca­tion de ma base de données, tout en augmen­tant leur conci­sion, c’est un très bon point. La base de données ne contient pour l’heure en tout et pour tout que 5 champs : l’équa­tion, sa forme (qui ne mémo­rise en réalité que le trait), sa vali­dité (qui est un énorme progrès), sa coche de protec­tion et son texte libre.

La diffi­culté suivante pour moi, c’est de remplir la vali­dité et la coche de protec­tion de cette table, pour offrir un ensemble réel­le­ment cohé­rent au curieux.

Je remets la liste d’hier avec les nouvelles normes de vali­da­tion.

  • 1111 : [yin/yang], [nuit/jour], [tao][yin/yang], [terre/eau/air/feu]
  • 1011 : [Freud/Marx/Nietzsche/Einstein]
  • 1101 : [eau/air], [terre/feu], [les choses sensibles/le monde intel­li­gible]
  • 1001 : [peuple/][//guer­riers/gouver­nants]
  • 1011 : [arti­sans/prêtres/guer­riers/gouver­nants]
  • 1110 : [terre/eau/feu/air]
  • 1110 : [pair/impair]
  • 1110 : [incom­plets/complets]
  • 1101 : [valeurs][beau/bon/bien/vrai]
  • 1111 : [valeurs][sacré/juste][beau/bon/bien/vrai]

Je viens ajou­ter ensuite une signa­ture qui me fait chan­ger d’avis par rapport à hier sur le fait qu’un ensemble inco­hé­rent ne pouvait pas être étudié. La poésie peut aisé­ment four­nir des ensembles hété­ro­clites et flous qui sont parfai­te­ment formels et signables. La vali­da­tion commençant par ‘0’ n’est donc pas une chimère. Ce frag­ment d’Höl­der­lin s’éclaire quand on le compare avec les quatre saisons, on voit par cette méthode, que je disais rapide tout à l’heure, que son équa­tion touche profon­dé­ment à la justesse. D’autres équa­tions de mon trous­seau, qui est plus vaste pour l’ins­tant que ma base de données, pour­raient de la même façon éclai­rer cette équa­tion-là, comme celle des âges de l’homme par exemple. C’est là tout le jeu de la compa­rai­son analo­gique, dont un avan­tage parti­cu­lier est de ne pas forcé­ment devoir connaître tous les arcanes et toutes les finesses d’une réflexion donnée, pour savoir si elle est juste ou non.

  • 0011 : [nais­sance/élevage/rai de lumière/urgence]
  • 1111 : [hiver/prin­temps/été/automne]

Struc­ture de la base de données des onto­lo­gies formelle – 1

La première chose qui m’a permis d’avan­cer est d’avoir systé­ma­tisé une repré­sen­ta­tion textuelle des équa­tions. J’ai défini une syntaxe et je l’ai adop­tée systé­ma­tique­ment. Cette syntaxe ne devrait réso­lu­ment pas chan­ger essen­tiel­le­ment à l’ave­nir, mais peut-être se préci­ser et s’étof­fer, il y  a diffé­rentes pistes pour cela.

Si je défi­nis une syntaxe de type textuel c’est pour pouvoir l’ex­ploi­ter au fil du texte, comme je fais là, dans un texte je vous donne une équa­tion précise : ‘[yin/yang]’, ‘[nuit/jour]’, ou encore ‘[tao][yin/yang]’. Cette déci­sion m’a beau­coup apporté : je peux main­te­nant citer sans équi­voque des équa­tions dans un docu­ment, sur cette norme je peux fabriquer des code géné­ra­teurs de repré­sen­ta­tions de tout ordre (Html, images, etc.) et enfin cela me permet de mémo­ri­ser rigou­reu­se­ment un champ équa­tion, et de cette manière j’en fais une clé de réfé­rence de base de données, ce qui est mon pivot prin­ci­pal dans l’ana­lyse en ques­tion. Je n’avais pas l’idée de cette façon de faire réfé­rence aux données onto­lo­giques lors de mon essai précé­dent de faire une base de données des onto­lo­gies formelles, j’avais été beau­coup moins prag­ma­tique et visi­ble­ment trop puriste dans la défi­ni­tion du rela­tion­nel.

L’équa­tion textuelle est à deux aspects. Un aspect atomique et un aspect de compo­si­tion. Dans l’exemple au-dessus, les atomes sont des équa­tions entre crochets, comme ‘[tao]’ » et ‘[yin/yang]’ et l’as­pect de compo­si­tion est ce qui les met en scène comme ici ‘[tao][yin/yang]’. La compo­si­tion se fait forcé­ment d’un atome donné vers un autre atome de taille supé­rieure, sinon elle est inva­lide.

Dans l’es­prit de la sagesse chinoise, ces deux types sont dits ‘incom­plets’ ou ‘com­plets’, et ils sont iden­tique pour eux à ‘pairs’ ou ‘impairs’. Mais qui n’est pas entiè­re­ment juste : la monade se retrouve dans les deux caté­go­ries, même si elle est toujours impaire. En fait, si je connais forcé­ment très bien cette diffé­rence, je n’ai pas de voca­bu­laire spéci­fique précis pour la dénom­mer. Les termes que je mets ici, ‘ato­mique’ et ‘com­po­si­tion’ sont juste des candi­dats que j’ou­blie­rai sans doute ensuite. C’est tout le problème de comprendre les choses au moment où on se met à les expliquer…

Dans les faits les équa­tions qui inté­ressent le plus la recherche, celles qu’elle rencontre de loin le plus souvent sont d’as­pect atome. Les compo­si­tions sont souvent un peu plus ‘tirées par les cheveux’ c’est-à-dire que l’on a tendance à y mettre un peu ‘ce qu’on a sous la main’ pour faire joli, voire des choses qui trouvent pour­tant leur place ailleurs et qui perturbent la lisi­bi­lité. Il faut bien comprendre que les équa­tions compo­sées sont forcé­ment à plusieurs niveaux de lecture. Trois concepts ne forment pas un triangle équi­la­té­ral, l’un des trois génère les deux autres, ça fait deux niveaux. Dans le cas de sept concepts, c’est bien trois niveaux de pensée qui s’ex­priment simul­ta­né­ment dans une seule repré­sen­ta­tion, le premier génère les deux qui génèrent à leur tour selon le même fonc­tion­ne­ment les quatre autres. Dans une certaine mesure, je pense que le niveau de compo­si­tion est assez déli­cat à vrai­ment exploi­ter et qu’il est en outre quasi inutile. Mais le fait est que certains l’on exprimé très clai­re­ment et qu’il faut donc impé­ra­ti­ve­ment pouvoir le repré­sen­ter, même si c’est en débusquant parfois certaines des tendances évoquées au-dessus. Ce que je retiens, c’est que la forme complète est toujours en puis­sance dans une forme incom­plète et que, souvent mais pas toujours, vouloir complé­ter une forme est plutôt vain.

Nous avons donc deux sortes de formes, mettant en jeu un nombre de concepts parfai­te­ment défi­nis. Les formes incom­plètes (1, 2, 4, 8, 16, etc.) ou atomes et les formes complètes (1, 3, 7, 15, etc.) ou compo­sées d’atomes. Nous voyons de toute évidence qu’il n’y pas de limite supé­rieure au nombre de concepts dans une forme onto­lo­gique. Les nombres de formes suivent la puis­sance de deux :  2^(niveau-1) pour l’as­pect atomes  (2^niveau)-1 pour l’as­pect compo­site, quand il est vrai­ment complet. Le quater­naire est de niveau 3, sa forme incom­plète est donc 4 et sa complète est 7.

En tant qu’hu­ma­nité pensante, nous avons un assez bon accès, quoique incons­cient pour la majo­rité des terriens, à 4 concepts perti­nem­ment orga­ni­sés, mille mercis à Aris­tote. Nous n’avons même pas la conscience établie que le 4 découle onto­lo­gique­ment du trois et les scien­ti­fiques sont formés à ne pas regar­der dans cette direc­tion ; s’ils le font, c’est à la condi­tion que ce soit en secret. Déjà inté­grer vrai­ment ce qu’est le quater­naire nous gran­dira, à condi­tion évidem­ment que l’on en fasse autant pour la trinité chinoise, la seule viable au monde, ce que nos préju­gés bloquent acti­ve­ment. L’énu­mé­ra­tion au-delà de 4, certains s’y sont osés, pourra ensuite paraître tota­le­ment effa­rante. En atten­dant, cette défi­ni­tion formelle infi­nie fait sauter la plutôt clas­sique limi­ta­tion arbi­traire au 4 (tout est quater­naire) de certains grands penseurs de l’on­to­lo­gie, de ceux qui osent quand même. Non, tout n’est pas quater­naire, mais oui tout est monade et/ou dual et/ou quater­naire, hepta­dique, etc., à l’in­fini. Quand on voit qu’en deux millé­naires et demi on a pas avancé d’un poil là-dessus et qu’on a même plutôt tout laissé tomber, on se retrouve devant un abime des possibles assez ébou­rif­fant. Tout nous laisse à penser que les concepts s’ex­priment par subdi­vi­sions, ce que j’ap­pelle le discer­ne­ment, poten­tiel­le­ment infi­nies.

Soyons tech­niques. L’atome de l’équa­tion est toujours entouré de crochets. Entre les crochets, les concepts sont compris entre des sépa­ra­teurs de type ’Sla­sh’ ou ‘Divi­sion’ : « / ». Le nombre de ces sépa­ra­teurs à l’in­té­rieur des crochets plus un donne donc la taille de la forme, comme ici : [terre/eau/air/feu].

L’on­to­lo­gie consiste à trou­ver des mots pour des concepts. Très souvent, chaque concept est déter­miné par un unique mot. Parfois ce sont des phrases entières qui donnent le sens à une équa­tion. Dans ce cas la lisi­bi­lité de la repré­sen­ta­tion textuelle demande que l’on entoure la phrase de guille­mets. Un exemple chez Kant. Sa fameuse distinc­tion s’écrit ainsi [à posté­riori/à priori] et s’ac­com­pagne dans le texte de ce qui est auto­ma­tique­ment sujet à être repré­senté en équa­tion comme suit : [« par une raison qui précède »/ »par une raison qui vient après »]. Les guille­mets ne sont pas que cosmé­tiques, ils servent aussi quand la phrase contient elle-même un crochet fermant ou bien un sépa­ra­teur. Oui, c’est du codage infor­ma­tique.

J’ai décidé que les concepts qui ne sont pas entre guille­mets ne devaient jamais commen­cer par la majus­cule, sauf nom propres évidem­ment ou spéci­fi­ca­tion de l’au­teur. C’est bien plus lisible.

Pour la bonne bouche, voici une jolie heptade parmi les rares de ma liste actuelle :

[valeurs][sacré/juste][beau/bon/bien/vrai]

Pour en finir avec les équa­tions compo­sées, quand j’ai une heptade comme celle-ci, cela veut dire que j’ai aussi la diade et la tétrade corres­pon­dantes décla­rées comme équa­tions de forme respec­tives 2 et 4, parce qu’il s’agit du maté­riel qui a permit de postu­ler la sept. Actuel­le­ment je suis proba­ble­ment, pour ainsi dire, le seul à pouvoir produire des heptades selon un plan. Par contre il y a de nombreux cas où l’on se trouve avec des propo­si­tions à cinq éléments. Dans le cadre de l’on­to­lo­gie formelle, ces équa­tions, des pentades, sont légi­times, mais sont des heptades incom­plètes, comme pour­rait l’être la précé­dente, ampu­tée de son deuxième niveau :

[valeurs][beau/bon/bien/vrai]

C’est une équa­tion valide à cinq concepts, qui peut être nommée pentade ou heptade incom­plète,

 [sacré/juste][beau/bon/bien/vrai]

Ou bien une équa­tion à six concepts, qui peut ou non être nommée hexade.

Cette indé­ter­mi­na­tion est encore un argu­ment de plus pour nous encou­ra­ger à ne pas trop vouloir signer des équa­tions complètes. Quand on le fait, c’est connais­sance de cause, celle-ci par exemple [tao][yin/yang][terre/eau/air/feu] dit des choses à propos d’un contexte (l’orien­tal et l’oc­ci­den­tal par exemple), mais n’est pas néces­sai­re­ment une équa­tion des plus satis­fai­sante en dehors de cela.

Dernière chose, on peut omettre un concept dans une défi­ni­tion, à condi­tion bien sûr de ne pas oublier les sépa­ra­teurs. Par exemple, je tire cette équa­tion d’un texte de Platon, qui donne de l’in­for­ma­tion claire, mais sans citer tout le champ onto­lo­gique de la réflexion :

[peuple/][//guer­riers/gouver­nants]

Platon dit qu’il y a d’un côté le peuple et de l’autre les guer­riers et les gouver­nants et rien d’autre pour mon usage. A partir de ça, je fais un expé­rience de signa­ture en fonc­tion d’un contexte que je connais par ailleurs selon d’autres approches. J’es­saye en quelque sorte d’em­me­ner Platon dans l’on­to­lo­gie formelle et de voir ce qui se passe. Ici la dualité n’est pas limpide, la notion de peuple est mal défi­nie ou poly­sé­mique et ne m’em­mène pas bien loin, alors que l’es­sai de la quater­nité est stric­te­ment guidé par mes habi­tudes au long cours : ces deux mots là entrent sans équi­voque dans le quater­naire, même avec un très léger flou concep­tuel.

Dans la base de données j’ai une table qui s’ap­pelle ‘Equa­tion’. C’est la table de base. Son premier champ, vous l’au­rez compris, je vous le décris depuis le début, c’est l’équa­tion stan­dar­di­sée.

La première ques­tion analy­tique qui se pose est « l’équa­tion doit-elle être unique ? », ne doit elle pas appa­raitre une seule et unique fois ? À priori la réponse semble être clai­re­ment « oui ». Les quatre éléments seront toujours les quatre éléments, que ce soit en Chine, en Grèce ou en Égypte. Si la signa­ture diffère, l’équa­tion diffé­rera aussi, comme cela se produit quand on ouvre le Yi-King, avec les éléments : [terre/eau/feu/air]. Oui, les chinois placent le feu avant l’air, de façon criante pour nous qui faisons le paral­lèle avec les états de la matière [solide/liquide/gazeux/igné] et intui­ti­ve­ment en fonc­tion de la légè­reté crois­sante de l’élé­ment.

Il y a une vérité dans l’équa­tion, une vérité univer­selle donnée par l’éty­mo­lo­gie des mots et que la traduc­tion d’une langue à l’autre est suppo­sée préser­ver plus ou moins bien. Dans les faits on peut diffi­ci­le­ment imagi­ner que les mêmes concepts ordon­nés de la même manière, donc ayant stric­te­ment la même équa­tion, signi­fient deux choses diffé­rentes selon ses concep­teurs respec­tifs.

La ques­tion de l’unité de sens de l’équa­tion est posée. Dans mon analyse, c’est ce que j’ai postulé. En analyse, quand on fait un postu­lat de cette sorte il arrive que l’on se soit trompé. Quand le cas de figure se révèle l’uti­li­sa­teur procède tout natu­rel­le­ment à une dérive d’uti­li­sa­tion de l’ou­til. C’est-à-dire qu’il va créer instan­ta­né­ment une norme arti­fi­cielle pour décla­rer un cas qui n’au­rait pas pu l’être, histoire de conti­nuer à faire ce qu’il voulait. Souvent la dérive est oubliée d’au­tant plus faci­le­ment qu’elle est rare, et on retombe dessus au hasard des chemi­ne­ments et des petits ‘couacs’ qu’elle peut géné­rer. Imagi­nez une table des clients où le nom et le prénom sont une clé unique. Forcé­ment, le deuxième ‘Mar­cel Durand’ ne sera pas saisis­sable et l’opé­ra­teur va trou­ver la parade, ce sera ‘Mar­cel Durand2’ et basta. Mais voilà, si vous envoyez un cour­rier à vous clients, ce sera avec ce nom-là. En infor­ma­tique de gestion, la dérive est mauvaise. Elle devrait être traquée et enté­ri­née si elle est incon­tour­nable et diffi­cile à adres­ser.

L’équa­tion étant posée dans une table, nous y avons asso­cié diverses infor­ma­tions supplé­men­taires.

La forme de l’équa­tion est mathé­ma­tique­ment déduc­tible de son équa­tion. Pour le moment j’ex­ploite la monade, la diade, la triade, la tétrade, l’hep­tade, la penta­dé­cade et l’hexa­dé­cade. La monade a un sens très exact, mais dans les faits, comme elle fait partie de l’in­dis­so­cié, on le la voit jamais comme concept isolé. La seule monade viable en l’état, c’est le [tao]. Ceci dit, c’est un point de vue. Peut-être que d’autres penseurs mettraient par exemple un [œuf], ou bien toute chose qui semble indé­pen­dant. C’est un débat, mais qui est figé pour moi et sans grand inté­rêt dans l’état de la recherche.

Si les choses de l’on­to­lo­gie étaient simples il suffi­rait de comp­ter le nombre de concepts dans l’équa­tion pour déduire infailli­ble­ment sa forme et l’on aurait pas à saisir l’in­for­ma­tion. Mais dans les faits une mise en forme peut conte­nir des critères en plus. En tout cas c’est comme cela qu’à dérivé mon analyse de la forme.

Il y a deux espaces de concep­tua­li­sa­tion et de repré­sen­ta­tion des équa­tions analo­giques. Le premier monde est celui dont nous parlons depuis le début, disons le monde des listes ordon­nées de concepts en nombres prédé­fi­nis. Le second est le monde de la struc­ture de ces listes de concepts. Le forma­lisme de ce monde-là obéit essen­tiel­le­ment aux mêmes règles que le premier, mais pas tota­le­ment. D’abord il ne concerne que les diades (ou les triades ce qui revient au même). C’est l’uni­vers des traits. Une quater­nité est struc­tu­rée selon deux traits, une octade selon trois. Le trait recouvre une unité univer­selle de sens qui est à chaque fois un sous ensemble assez clai­re­ment déli­mité du sens total que peut donner la monade, le tao, c’est une nouveauté essen­tielle de ma recherche. Je n’ai pas décou­vert les traits, déjà Hippo­crate s’en sert, j’ai décou­vert mieux ce qu’ils sont et comment ils existent. Si la tétrade est struc­tu­rée selon de deux traits, l’oc­tade de trois, etc., cela signi­fie bien évidem­ment quelque chose de pertur­bant auquel il faut assi­gner une décla­ra­tion dans notre base de données, c’est que la dyade est struc­tu­rée selon un trait. Et comme nous avons deux univers distincts, quand nous voulons déter­mi­ner la forme d’une diade, nous devons choi­sir parmi ces deux mondes là. La carac­té­ris­tique de la struc­ture, c’est que chaque trait qui compose une forme donnée est toujours le même. C’est ce qui permet de les dési­gner sans aucun doute. Les traits sont parfois asso­ciés par les penseurs avec leur quater­naire, il suffit de penser aux scien­ti­fiques qui usent du carré sémio­tique pour leur recherche, outillage que nous devons-là encore à Aris­tote, et qui intègre ces deux dimen­sions à la base.

Le nombre de traits possibles est mysté­rieux. J’en connais une fini­tude de quatre, ce qui forme la struc­ture de l’hexa­dé­cade. Je les ai litté­ra­le­ment conquis de longue lutte l’un après l’autre. On peut lais­ser le problème de savoir comment ça conti­nue, parce que cela j’en suis certain, ça conti­nue, à ceux des géné­ra­tions à venir qui seront nés avec l’on­to­lo­gie formelle. Pour l’heure la valeur heuris­tique de quatre traits est prodi­gieuse. Là encore je rappelle que notre monde n’est encore qu’à deux traits et encore sans avoir conscience de ce que cela signi­fie.

Chaque trait désigne un ensemble de sens, mais comme avec les emblèmes chinois, mettre un nom est problé­ma­tique puisqu’il sera à jamais impré­cis. La tradi­tion ignore parfai­te­ment ces notions et donc il n’y a pas de voca­bu­laire à cet usage. Je n’ai pas pris le risque de choi­sir des mnémo­niques et donc, j’ai opté pour une numé­ra­tion qui fasse sens. J’ai opté pour les quatre premières lettres de l’al­pha­bet grec. Ce n’est pas très origi­nal, mais c’est lisible. C’est donc ainsi que j’ai ajouté à mon forma­lisme les distinc­tions de ‘diade alpha’, ‘diade beta’, ‘diade gamma’ et ‘diade delta’. Selon cette nomen­cla­ture, toute diade est une juste une diade, jusqu’à ce qu’elle soit iden­ti­fiée comme l’une de ces quatre diades. Pour faire fonc­tion­ner cette assi­gna­tion il faut avoir une idée des quatre espaces de sens que montrent chacun des traits. Par exemple, si je trouve un philo­sophe qui parle de matière et d’es­prit, je dis ‘trait beta’. S’il oppose sensi­bi­lité et intel­lect, je dis ‘mélange de traits alpha et beta’, puisque l’al­pha oppose la sensi­bi­lité au calcul et non à l’in­tel­lect, qui est beta.

Une équa­tion diadique qui est assi­gnée reçoit par défaut la forme ‘dia­de’. Je l’ai déjà dit au-dessus, tout discer­ne­ment à ce sujet est parti­cu­liè­re­ment  déli­cat tant qu’on a pas clai­re­ment reconnu un des quatre traits. Qu’est-ce que le reste ? Est-ce juste une attente d’as­si­gna­tion aux traits connus, à d’autres traits ? Existe-t-il une forme duelle géné­rique qui, comme les formes paires supé­rieures (4, 8, etc.) ait un sens d’énu­mé­ra­tion et non de trait ? Si c’était le cas, comment les distin­guer ?

Si je prends le fonds de signa­ture chinois, il est possible que je retrouve aisé­ment l’un des traits et que par consé­quent je me sente auto­risé à l’as­si­gner à l’équa­tion, comme par exemple [passif/actif] qui est l’ar­ché­type du trait gamma. Il y a moyen de faire répandre l’as­so­cia­tion d’une diade à un trait, par les enchaî­ne­ments déjà connus (le trous­seau) et de l’im­pu­ter à la pensée chinoise. Mais quelle est la limite ? Un jour je ferais telle chose, le lende­main, non. C’est hyper déli­cat.

Voilà. Ajou­tons au diades de traits, les mêmes triades, et ajou­tons une formu­la­tion spéciale des formes élevées, géné­rée  à partir de deux traits pour des raisons de lisi­bi­lité. Voyons par exemple les deux premiers traits du carac­tère selon ma typo­lo­gie :

Alpha = [sensible/ration­nel], beta [physique/intel­lec­tuel]

La tétrade géné­rée sera déduite métho­dique­ment comme suit :

[sensible et physique/sensible et intel­lec­tuel/ration­nel et physique/ration­nel et intel­lec­tuel]

Après la forme, l’in­for­ma­tion suivante, la vali­dité, s’est décan­tée analy­tique­ment à la fois d’une vie de réflexion et des quelques dizaines d’heures qui m’ont été néces­saire à entrer ma première liste d’équa­tions. J’ai traqué la dérive qui avait envahi mes tables des formes des équa­tions. Cinq critères binaires sont appa­rus et j’ai pu les clas­ser selon une progres­sion assez bonne. Couvrent-ils la tota­lité des cas, sans doute pas. Sont ils pratique, oui, très. Cela doit encore se tester, mais la capa­cité d’en­co­dage d’in­for­ma­tion de perti­nence est magni­fique en l’état. Elle démontre toute mon exigence à penser avec rigueur.

Le premier critère est toujours celui ou tombent les débu­tants. Ils veulent signer des choses hété­ro­clites entre elles, comme le sel et le poivre ou la lune et le soleil. Même s’il y a peut-être quelque chose à dégot­ter, ce n’est pas la bonne façon de procé­der. C’est la porte d’en­trée au système. En réalité ce critère est supposé ne jamais servir, car une source hété­ro­clite ne peut pas être signée et dans ce cas elle n’a rien à faire dans la table des équa­tions. Cepen­dant j’en ai trouvé l’usage pour des choses qui sont assez connues et qu’il faut bien expo­ser, comme le second trait du tempé­ra­ment hippo­cra­tique, que j’ose à peine mettre entre crochets tant il est à côté de la plaque : [sec/humide] ou bien le si popu­laire [vie/mort] qui n’a pas de sens onto­lo­gique, c’est plutôt [vie][nais­sance/mort] qui a du sens. La table des équa­tions ne comporte pas unique­ment des équa­tions parfaites et irré­pro­chables. J’ai montré que les Chinois avaient une signa­ture erro­née pour les éléments ; au sein de ma table, c’est une équa­tion, mais qui n’a pas tous les degrés de vali­da­tion.

Premier critère : Les concepts forment-ils un ensemble cohé­rent ou bien hété­ro­clite ?

Le second critère tient au niveau de clarté des mots utili­sés. Les problèmes viennent avec le manque de clarté du sens. Un mot peut être poly­sé­mique et donc sa signa­ture peut chan­ger radi­ca­le­ment selon qui les utilise et selon l’époque.  Chez Platon, l’in­tui­tion est une donnée de l’in­tel­lect, alors que c’est plutôt le contraire dans l’on­to­lo­gie plus tardive. Signer Platon, c’est signer comme il pensait alors, et cela indique des dispa­ri­tés avec d’autres équa­tions. C’est un flou que nous spéci­fions dans la vali­da­tion, qui indique que le résul­tat ne peut pas être assu­ré­ment mis dans le jeu global. Ce critère échoue aussi quand les termes sont d’ori­gine poétique, parce que là, c’est diffi­cile de penser à la place du poète : que pensez-vous de [nais­sance/élevage/rai de lumière/urgence] ? C’est Hölder­lin, signé par Heideg­ger. Sûre­ment très profond, mais imbi­table au commun des mortels. Encore un cas de flou, c’est quand l’équa­tion est consti­tuée d’élé­ments tirés d’une liste non exhaus­tive : pour une vraie quater­nité on ne prend pas quatre éléments d’une liste de six ou sept, on prend quatre éléments d’une liste de quatre ou il ne semble pas ques­tion d’en avoir plus un de plus ou un de moins. On peut faire des choses très parlantes avec cela, mais cela reste de l’exer­cice de style, voyez par exemple [Freud/Marx/Nietzsche/Einstein] où chaque penseur marque son époque dans une caté­go­rie très bien ciblée onto­lo­gique­ment ; les trois premiers étant cités ensemble très souvent, et le dernier qui tombe sous le sens quand on a une quater­nité à trou. Le résul­tat est éton­nant, mais n’en est pas moins une quater­nité floue.

Second critère : le sens des concepts est-il net ou  bien flou ?

Bien des mises en équa­tions des commen­ce­ments de la philo­so­phie répondent aux deux premier critères, mais confondent et mélangent parfois les concepts de diverses équa­tions. C’est un problème que l’on ne peut décou­vrir qu’a­près coup, quand on connait déjà les formes. Citons à nouveau Platon avec [les choses sensibles/le monde intel­li­gible] cette diade est alpha pour sa compo­sante yin et beta pour son yang, c’est un mélange, ce qui n’em­pêche pas d’autres quali­tés à son équa­tion. Il y a d’autres façons de mélan­ger, par exemple de prendre deux éléments d’une quater­nité et d’en faire une dualité. On en connait tous une fort célèbre : [eau/feu] ainsi que son corol­laire évident [terre/air] ou [terre/ciel]. Toutes les combi­nées (voire là encore Aris­tote et le carré logique) sont possibles et même valides pour l’es­prit, mais onto­lo­gique­ment elle ne répondent pas au critère de pureté de la forme : repré­sen­ter [eau/air] et [terre/feu] c’est repré­sen­ter les vrais oppo­sés dans les quatre éléments, c’est une infor­ma­tion viable et inté­res­sante, mais il ne s’agit pas d’une forme pure.

Le critère suivant est fort simple et se voit même de façon méca­nique, la ques­tion est de savoir si tous les concepts sont rensei­gnés.

Troi­sième critère : la forme est pure ou bien compo­site ?

Quatrième critère : la forme est complète ou bien incom­plète ?

C’est simple, s’il manque un concept, la forme est incom­plète, et pour ma part je consi­dère aussi les formes pentades et hexades comme incom­plètes, non dans une forme de purisme, mais pour montrer qu’il y a souvent un problème d’in­ter­pré­ta­tion de ces formes.

Le dernier critère vient tout chapeau­ter, c’est celui de la signa­ture, qui revient à la mise en ordre des concepts dans l’équa­tion, de gauche à droite. Si les étapes précé­dentes sont correc­te­ment adres­sées, la signa­ture sera possible et l’on devrait savoir avec une assez bonne assu­rance qu’elle est exacte ou fausse. Mais atten­tion, la signa­ture n’est pas une chose qui tombe toute faite de l’es­prit, certaine et indé­bou­lon­nable parce qu’elle vient de l’in­tui­tion. J’en ai tant vu qui répondent en un dixième de seconde à la ques­tion d’une signa­ture et qui me regardent ensuite comme si j’étais à moitié demeuré parce que  j’ai commis l’im­pru­dence de leur dire que non, c’est le contraire. Le geste de signer ne peut se faire qu’en ayant la culture de ce que l’on signe. Et comme à chaque fois on construit le système, à chaque fois il faut compa­rer toute nouvelle signa­ture à d’autres de son propre trous­seau. Ce geste d’in­té­gra­tion est enri­chis­sant, il apporte la nouveauté, mais il peut aussi poser des ques­tions qui dérangent des choses anciennes. Sans exigence, c’est mort. Tous ceux qui font de l’on­to­lo­gie formelle actuel­le­ment n’ont certes pas d’ou­til, seule­ment, nombre d’entre eux n’ont pas non plus l’exi­gence, c’est ça qui explique la si piètre crédi­bi­lité de cette disci­pline.

L’in­té­rêt de la table des équa­tions réside beau­coup dans la vali­da­tion. Il y a énor­mé­ment de signa­tures aber­rantes qui courent le monde, avec des appa­rences d’on­to­lo­gies formelles, mais qui en réalité perturbent énor­mé­ment le travail de mise en cohé­rence des signa­tures.

C’est effa­rant de voir sur les livres et les sites à quel point les signa­tures de mêmes concepts divergent. Un cas terri­ble­ment emblé­ma­tique de cette hyper diffi­culté ajou­tée au problème de l’on­to­lo­gie formelle, c’est Georges Ohsawa, dont les quelques dizaines de signa­tures du fonds chinois sont statis­tique­ment à 50% en contra­dic­tion avec leur origi­nal. Si l’on met en rappro­che­ment ces deux sources comme étant plau­sibles, cela trans­forme le yin/yang en quelque chose d’aussi fiable qu’un bête tirage à pile ou face. Le concept de vali­da­tion multi­cri­tère qui vient de m’ap­pa­raitre durant l’ana­lyse de la base de données permet d’ex­po­ser lisi­ble­ment les écarts à la théo­rie. C’est non seule­ment extrê­me­ment enri­chis­sant, c’est en plus stabi­li­sant. Pour la petite histoire, Ohsawa est allé étudier dans les univer­si­tés Occi­den­tales et s’y est appro­prié le renver­se­ment plato­ni­cien du trait beta. Quand on renverse ses signa­ture du trait beta les 50% d’écart dispa­raissent. Toutes les signa­tures d’Oh­sawa auront leur place dans la base de données quand j’au­rais décor­tiqué à nouveau « Le Prin­cipe Univer­sel » (j’ai égaré mes notes). Une moitié aura les 5 critères posi­tifs, l’autre moitié n’aura elle que les 4 premiers de posi­tifs, le dernier étant : signa­ture erro­née.

Cinq critères binaires, ça fait 32 possi­bi­li­tés, et encore, j’ai ajouté la possi­bi­lité de ne pas répondre à une ques­tion, ce qui fait en tout 243. Dans les faits, je n’ai actuel­le­ment de besoin réel que pour 10 ou 20 d’entre toutes ces possi­bi­li­tés. J’ai choisi de les décla­rer au fur et à mesure. Dans la base de données, plutôt que de mettre des cases à cocher, j’ai innové en grou­pant le tout dans un seul champ texte. C’est très pratique et rapide de tout saisir. J’ex­plique. Les critères sont en base 3, c’est-à-dire que trois choix sont à chaque fois offerts : oui, non, indé­cis qui sont symbo­li­sés pour le moment par 0=indé­cis, 1=non, 2=oui. Je m’offre la capa­cité d’in­dé­ci­sion avec l’idée de ne pas m’en servir, à moins que.

22222 : [yin/yang], [nuit/jour], [tao][yin/yang], [terre/eau/air/feu]

21222 : [Freud/Marx/Nietzsche/Einstein]

22122 : [eau/air], [terre/feu], [les choses sensibles/le monde intel­li­gible]

21112 : [peuple/][//guer­riers/gouver­nants]

22221 : [terre/eau/feu/air]

22221 : [pair/impair]

22221 : [incom­plets/complets]

22212 : [valeurs][beau/bon/bien/vrai]

22222 : [valeurs][sacré/juste][beau/bon/bien/vrai]

L’at­tri­bu­tion de signa­ture, avec sa vali­da­tion demande de la concen­tra­tion et de la réflexion. Il y a un moment où l’on se sent sûr et du coup j’ai ajouté une case de protec­tion que j’ai nommé ‘cer­tai­ne’ et que je ne coche jamais au hasard. Elle dit que je suis certain de ma signa­ture et de sa vali­da­tion, quelle qu’elle soit. Il y a toujours des cas bancals, ou qui impliquent la connais­sance de faits incon­tour­nables. Pour ça il y a un champ texte libre, qui est aussi le lieu premier de décla­ra­tion de dérives. Un clas­sique en somme, bien utile.

Quand j’au­rai au-delà de 95% de coches je serais content. Et un jour cette coche sera rempla­cée par un nombre me disant le pour­cen­tage de ceux qui ont validé cette équa­tion de façon iden­tique.

Il me reste des codages non enté­ri­nés. Certaines erreurs plato­ni­ciennes ont telle­ment de consé­quence qu’il pour­rait s’agir d’une caté­go­rie en soi.

Il existe une carac­té­ris­tique trou­blante des concepts liée à l’as­pect cyclique des choses, qui fait qu’on a envie de signer les choses de deux façons oppo­sées selon l’ap­proche, que j’ai mis sont l’ap­pel­la­tion géné­rique de tendance. C’est Ohsawa, encore lui, qui m’a mis la puce à l’oreille, juste­ment à propos d’une signa­ture en contra­dic­tion avec la tradi­tion chinoise, mais qui là se justi­fie tout autre­ment que par l’in­ver­sion du trait beta, c’est à propos de l’in­tro­ver­sion et de l’ex­tra­ver­sion. Nul doute que les chinois signent à juste titre [inté­rieur/exté­rieur], [dedans/dehors], etc. Mais ce que remarque Ohsawa, du moins c’est comme ça que je me l’ex­plique, c’est que quand on est dedans on ne peut que sortir, dit autre­ment l’in­tro­ver­sion est le fait de ceux qui sont à l’ex­té­rieur et réci­proque­ment. Ce qui fait signer [extra­ver­sion/intro­ver­sion] là où tout le monde mettrait le contraire. Le mieux, c’est que ça marche. Jung utilise ce trait, certes à sa sauce, mais qui est néan­moins assi­milé géné­ra­le­ment au trait beta des carac­té­ro­logues [primaire/secon­daire] et donc au mien [physique/intel­lec­tuel].

C’est quand j’ai plan­ché sur la cycli­cité que je me suis souvenu d’Oh­sawa. La vision cyclique est dépay­sante par rapport à la vision par équa­tion où la fin ne rejoins pas lisi­ble­ment le commen­ce­ment. Ces visions diffèrent appa­rem­ment, mais elles parlent bien de la même chose si l’une masque le retour, il n’en est pas moins obli­ga­toi­re­ment présent. Dans la vision cyclique, on parle de cercle, de sinu­soï­dale, mais surtout on déboule inévi­ta­ble­ment sur les notions de vitesse et d’ac­cé­lé­ra­tion, qui marquent inéluc­ta­ble­ment la tendance. J’en parle­rai mieux une autre fois. Ce qui m’in­té­resse ici, c’est qu’a­na­ly­tique­ment, la tendance est plutôt une carac­té­ris­tique de forme, mais on sort du champ actuel de la première entité liée aux équa­tions, déjà que j’y ai ajouté les traits. Tout cela ne coule pas de source, c’est encore à creu­ser.

Cette analyse est bien un travail en progres­sion constante. Ce résul­tat que j’ex­plique ici est rela­ti­ve­ment frais dans ses dernières évolu­tions, une affaire seule­ment de quelques de jours. Mais j’ai une très bonne impres­sion de clarté qui se profile.

La suite c’est le sourçage : qui a fait quoi, dans quel domaine, etc. C’est second, mais pas secon­daire, on ne peut pas s’en passer pour la mise en scène. Je n’ai pas encore exac­te­ment la bonne struc­ture. La struc­ture du sourçage commence au fait que chaque équa­tion peut avoir plusieurs genèses. Et aussi qu’il faut un regrou­pe­ment quand plusieurs équa­tions dési­gnent la même chose, mais dans un ordre diffé­rent, ou selon des termes simi­laire, homo­nymes.

Réini­tia­li­sa­tion – 2/2

J’ai évoqué le premier de deux travaux produc­tifs à publier, la base de données. Le second est la rédac­tion de la théo­rie.

Pour bien mettre les choses en place, la théo­rie de départ n’est abso­lu­ment pas la mienne, elle est d’abord chinoise et tient tout entière dans l’apho­risme majeur, conçu proba­ble­ment par Confu­cius sur la base de millé­naires de sagesse autant popu­laire qu’é­ru­dite : « Le tao va du yin au yang ». J’ai l’ha­bi­tude de dire que si je parve­nais à faire comprendre aux gens une unique chose, à savoir que tout est dit dans cette phrase et dans les textes chinois asso­ciés, n’im­porte qui abou­ti­rait fina­le­ment aux mêmes conclu­sions que moi. J’en suis certain en fait. Je consi­dère depuis long­temps cette phrase à elle seule comme étant un « petit mode d’em­ploi de la vie ».

Je suis extrê­me­ment sérieux là-dessus, c’est litté­ra­le­ment ce qu’elle est et je n’ai fait que me mettre à son service, parce que vous le savez tous, le mode d’em­ploi de la vie, en ce moment, à part l’argent roi, la crois­sance infi­nie, la menace coton­neuse, le mensonge vertueux, etc., on a pas grand-chose pour gran­dir psychique­ment à la mesure de nos sciences et de nos tech­no­lo­gies. Je lâche le mot : l’apho­risme chinois est l’axiome onto­lo­gique qui manque au monde. Les axiomes sont ce sur quoi se fonde toute science, sans eux pas de progrès. Ce sont des croyances raison­na­ble­ment admises par tous (l’axiome est par défi­ni­tion évident, indé­mon­trable et univer­sel), scien­ti­fiques ou non : le consen­sus ne peut être esquivé en ce domaine. Ceux qui méprisent la croyance en géné­ral se trompent fonda­men­ta­le­ment et empêchent le monde d’évo­luer. Ils sont les servi­teurs incons­cient de la pire des croyances : ils croient ne pas croire.

Dans cette quête je n’ai jamais été un inven­teur, jusqu’à récem­ment du moins. Toute ma concen­tra­tion s’est tour­née vers : comprendre, signer, accu­mu­ler, refor­mu­ler ce que les maîtres ont vu et que je vois moi aussi. J’ai toujours eu besoin de leurs lumières. L’état actuel de ce site présente cet effort qui est indu­bi­ta­ble­ment déjà parvenu à quelque chose d’iné­dit et de trou­blant, certains des rares visi­teurs s’en sont aperçu et me l’ont témoi­gné.

Mais depuis, quelque chose s’est passé, une porte était là devant moi depuis que j’ai cher­ché à repré­sen­ter les formes onto­lo­giques et je l’ai remarquée un jour, bien plus tard, au détour d’un gribouillage de plus sur des bouts de papier et d’une audace dont mon esprit ration­nel disait, « c’est n’im­porte quoi, tu te fais juste plai­sir, c’est du délire, etc. ». Le lende­main je pensais évidem­ment, « ça ne tien­dra pas » et j’ai plus ou moins laissé l’idée comme un élucu­bra­tion de plus de mon esprit fécond en ce genre de matière. En effet, le premier enthou­siasme passé, j’ai l’ha­bi­tude, les décou­vertes se cassent souvent la figure. Là appa­rem­ment c’est resté. L’idée est reve­nue, elle tenait bon. Petit à petit j’ai trouvé que j’avais un outil plus puis­sant pour lire les auteurs à onto­lo­gies, un repère nouveau, du genre éclai­rant. Je suis resté modeste, mais j’ai persisté et progres­si­ve­ment j’ai pu fonder une croyance consciente là-dessus, une axio­ma­tique plus détaillée que celle de l’apho­risme d’ori­gine. Ça fait main­te­nant peut être deux ans et j’ap­pelle désor­mais cela une théo­rie. Si ma base de données est si cohé­rente, c’est grâce à elle, c’est ce qui m’a permis de quali­fier les onto­lo­gies formelles comme cela n’a encore jamais été fait. J’ai en ma posses­sion un radar, qui semble infaillible, que je n’avais pas dans mes expé­riences précé­dentes. Ma nouvelle assu­rance tient à cela. J’en suis à penser qu’il s’agit là d’une bombe onto­lo­gique telle que tous ces géants du passé ont rêvé possé­der. Je rappelle que l’on­to­lo­gie est le commen­ce­ment de toute la philo­so­phie, que la philo­so­phie est mère de toutes les sciences, que les sciences sont la mesure offi­cielle de toutes choses actuel­le­ment, ce qui inclut la gouver­nance sous toutes ses formes et vous aurez une idée de l’im­por­tance de la chose, du moins pour des gens qui voudraient sincè­re­ment « chan­ger le monde » comme on le dit avec autant de faci­lité en ces temps étranges.

Ce n’est pas tout. Cette décou­verte, ma théo­rie, partait de l’état des lieux du savoir onto­lo­gique formel mondial que j’avais patiem­ment amon­celé et étudié. Je sentais qu’il y avait quelque chose à venir dans l’on­to­lo­gie de l’on­to­lo­gie, quelque chose d’im­por­tant à clôtu­rer, comme l’a fait magis­tra­le­ment en son temps Aris­tote pour la pensée onto­lo­gique grecque avec la quatrième cause, mais savais que je n’avais pas le niveau pour ça. J’au­rais telle­ment aimé pouvoir en parler à des génies vivants, les inter­ro­ger, les lais­ser m’ai­guillon­ner. Mais ce amis-là sont tous morts depuis long­temps. Les vivants croient qu’il n’y a rien à cher­cher par-là et se ferment les portes par conven­tion­na­lisme. Les univer­si­taires n’ont pas le droit et les auto­di­dactes se défi­nissent bien trop en fonc­tion d’une posture de rejet du savoir insti­tu­tion­nel, prenant son contre-pied par prin­cipe au lieu de penser, quand il le faut, à la fois avec et sans lui. L’on­to­lo­gie n’est pas un sujet simple, dont les mises en ordre du monde jaillissent d’un cerveau simple­ment parce qu’il est dispo­nible, il y a tant de gens persua­dés de pouvoir signer des équa­tions en un éclair, alors que c’est énor­mé­ment une ques­tion de culture du domaine étudié.

Je suis donc resté très passif sur les allées et venues de ces mots qui tour­naient inévi­ta­ble­ment dans mon esprit, mots qui ont habité la philo­so­phie dès sa nais­sance et qui forment son embase tout aussi puis­sante qu’om­ni­pré­sente, mais large­ment indé­fi­nie, tels que l’être, l’action, le sensible, la pensée, la raison, etc. Je n’y pouvais rien, dès que ça venait je prenais le sempi­ter­nel crayon-mine et j’es­sayais de construire. J’avais déjà le premier élément, l’alpha. C’est d’ailleurs lui qui m’avait mis en branle. Le second est venu des années après, il a assis ma réflexion, m’ame­nant à la voie royale vers le quater­naire, vers Aris­tote et la cohorte discrète de ceux qui l’ont suivi et le suivent encore sur cette voie. Le troi­sième s’est décanté il n’y a pas si long­temps, quand j’ai enfin rencon­tré un commen­ta­teur clair de Husserl sur ce sujet. Et voilà que j’ai décou­vert, toujours de la même façon, de manière abso­lu­ment impré­vi­sible, non pas le quatrième qui allait effec­ti­ve­ment venir ensuite, mais bien plus fort puisque cela allait répondre à une autre énorme ques­tion, le lien entre le quatrième et le premier, la boucle, le retour. J’en suis resté émer­veillé comme un qui regar­de­rait la mer pour la première fois. Cette forme, je l’ai montrée sépa­ré­ment à deux de mes tout proches amis, sans aucun mot. Eux qui sont satu­rés de mes manies, eux qui esquivent depuis long­temps sans la moindre finesse dès que je fais mine d’ame­ner le sujet, ont eu la même réponse : « oui, ça marche ». Ça m’a autant marqué que si par exemple Martin Heideg­ger venait me parler de mes trucs au détour d’un chemin campa­gnard.

Les choses étant ce qu’elles sont, je suis allé retrou­ver l’un de mes maîtres de papier, Gaston Berger. Je me suis souvenu qu’il avait proposé à la fin de son œuvre un quatrième qui ne m’avait jamais convaincu, et là j’ai vu qu’il avait très certai­ne­ment raison. C’est tout récent. Depuis je l’étu­die, je vis avec, cela entre douce­ment. Atten­tion, quand je parle du quatre chez Aris­tote et du quatre dans le contexte de cette théo­rie, je ne parle pas de la même chose, ce sont deux niveaux diffé­rents. Je parle du passage onto­lo­gique du niveau tétra­dique aris­to­té­li­cien à la promesse de l’hexa­dé­ca­dique (16). Je ne prétends en aucune façon avoir réalisé une telle forme ne serait-ce qu’une seule fois, je ne m’ap­pelle pas Kant pour oser cela, mais ce que je sais, c’est que cette théo­rie propose l’ou­til formel puis­sant pour que des penseurs à venir puissent y parve­nir dans leur domaine.

Ma deuxième tâche est donc d’écrire cette théo­rie, malgré mon inap­ti­tude crasse à bien écrire dans le domaine du sérieux scien­ti­fique et selon ses critères. Encore une fois, tant pis, ça me dépasse et le lecteur devra y mettre du sien.

Le format billet de blogue n’est pas terrible pour ce que je veux faire, mais l’ou­til est pratique. J’ai déjà fait diverses expé­riences de publi­ca­tion pilo­tée sous Word­press et je ne tiens pas à recom­men­cer sur une autre plate-forme, donc j’en reste­rai à cette solu­tion pour péren­ni­ser mes pauvres savoirs. Il y aura sans doute une série, non pas de billets, mais d’ar­ticles suppo­sés s’en­chaî­ner et dispo­sés dans un menu. Je le sais, il faut s’at­tendre à une struc­ture mouvante de ces menus pendant long­temps. C’est le problème quand on ne sait pas faire de plan textuel. Tout s’ex­pliquera pour qui se montrera tenace, mais il faudra s’adap­ter, jamais je n’écri­rais seul un livre bien rangé et avec tout dedans, ça au moins j’en suis certain.